Catégorie : <span>LITTERATURE AUSTRALIENNE</span>

Chronique de : Sous la montagne de feu de Sarah Lark 

Résumé :

Nouvelle-Zélande, 1880. Aroha vit heureuse dans l’orphelinat que dirige sa mère Linda à Otaki, sur l’île du Nord. Jusqu’à ce jour de septembre où, à 14 ans, elle réchappe de peu à une catastrophe. Pour l’aider à surmonter le traumatisme et le sentiment de culpabilité qui ne la quitte plus depuis, Linda décide de l’envoyer à Rata Station …

L’auteure :

Sarah Lark vit près d’Almeria, en Andalousie, où elle a créé un refuge pour chevaux. Sa trilogie du « Nuage blanc », traduite dans ving-deux pays, a séduit plus de trois millions de lectrices dans le monde. Ses romans, dont les deux premiers volumes de sa trilogie néozélandaise Fleurs de feu (2021) et Le Chant des coquillages (2022), ont tous paru aux éditions de l’Archipel.

Ma chronique :

Troisième et dernier tome de cette saga néo-zélandaise, un récit toujours aussi prenant avec tous les ingrédients qui fonctionnent : aventures, histoire et romance.

Aroha, March et Robin sont les héros de ce troisième volet, les jeunes femmes, comme leurs aînées, ont un caractère bien trempé. Sur plusieurs années, nous suivons leurs premiers pas de jeunes adultes dans un contexte souvent compliqué dans ce jeune pays au dix-neuvième siècle. 

J’ai suivi avec grand intérêt leurs pérégrinations, ce pavé de six cent pages se lit vite grâce au style fluide et aux rebondissements qui nous tiennent en haleine tout du long. L’auteure mêle habilement l’intimité des personnages et l’histoire de la Nouvelle Zélande avec les débuts de l’industrialision, l’essor touristique dans la région des maoris, la condition des femmes et les problèmes d’intégration de certains immigrants comme les chinois.

Les personnages sont toujours aussi attachants, des secrets de famille nous ramènent au premier tome de la série, l’histoire est bouclée.

Un petit pincement lorsque cela se termine, je serai bien restée plus longtemps dans cette famille qui représente la diversité néo-zélandaise.

Un livre qui peut se lire indépendamment des 2 autres tomes.

Une saga que je vous recommande.

Parue aux éditions de L’Archipel.

Notation :

Chronique de : Perles de lune de Di Morrissey 

Résumé :

Sydney, de nos jours. Lily Barton vient de perdre sa mère. Dans un coffret, parmi des lettres et des photos, elle découvre un collier de perles orné d’un mystérieux pendentif ayant appartenu à son arrière-grand-mère Olivia. Lily, qui ignore tout de ses origines et voudrait transmettre à sa fille l’histoire de leur famille, rejoint la côte occidentale de l’Australie, où elle met au jour le journal intime de son aïeule

L’auteure :

Di Morrissey est la plus populaire des autrices de romans d’évasion d’Australie, où ses livres se sont vendus à plus de trois millions d’exemplaires. En 2017, elle s’est vu décerner le prestigieux Lloyd O’Neil Award pour l’ensemble de son oeuvre. Une série télévisée de six épisodes a été adaptée de Perles de lune.

Ma chronique :

Un agréable roman d’aventures et romanesque : une lecture plaisante, j’ai passé un beau moment en compagnie de ces pionniers en Australie.

J’ai aimé découvrir le monde de la perliculture, ses débuts, les luttes avec les japonais déjà présents dans ce secteur. Bien documenté, c’est une immersion complète dans ce monde aquatique. Les aborigènes, leurs coutumes et difficultés d’intégration sont aussi au cœur de l’intrigue.

Olivia et ses proches sont des visionnaires bien décidés à s’en sortir après une première expérience difficile. Ce n’est pas toujours facile mais nos héros sont volontaires.

Un grand souffle romanesque parcourt ce roman, les rebondissements sont nombreux et la vie parfois compliquée dans ces périodes de fin dix-neuvième et début vingtième est bien restituée.

Dépaysant, instructif et bien rythmé, un livre que je vous conseille.

Paru aux éditions de l’Archipel

Notation :

Chronique de : Un rêve à portée de main d’Anna Jacobs 

Résumé :

Lancashire, 1863. Veuve depuis peu, Hannah Firth fait ses adieux à son fils cadet, qui part tenter sa chance en Australie. Elle se retrouve désormais seule en compagnie de son aîné et de son odieuse belle-fille, qui la traite comme une domestique. Nathaniel King a vu sa vie ruinée après un différend avec le fils de son propriétaire, qui lui voue désormais une haine tenace …

L’auteure :

Née en 1941, Anna Jacobs a grandi en Angleterre avant de partir vivre en Australie. Autrice de nombreux romans à succès, elle a été lauréate de l’Australian Romantic Novel of the Year en 2006. Les éditions L’Archipel et Archipoche ont publié sa trilogie « Cassandra », le premier volet de sa saga « Les Pionnières », ainsi que deux volumes de sa série « Swan Hill ».

Ma chronique :

Après les deux premiers tomes de cette saga, j’avais hâte de retrouver la plume d’Anna. Ici pas de dépaysement dans de lointaines contrées, l’action se passe intégralement en Angleterre, ce qui m’a surprise. Je n’ai pas vu de lien avec les deux premiers tomes, les personnages et l’intrigue sont différents.

Ceci dit, j’ai accroché rapidement à l’histoire et j’ai lu ou plutôt dévoré ce livre en trois jours. Le personnage central, Hannah, est bienveillante et dotée d’une grande sensibilité. Veuve et à la merci de ses proches, elle doit affronter sa belle-fille, qui, soutenue par son fils, lui mènera la vie dure. 

Une autre femme, battue par son mari, lutte pour sa sauvegarde. Ces portraits sans concession d’un patriarcat bien établi font froid dans le dos, les méchants étant très violents ici, il est difficile pour ces femmes de s’en sortir et de vivre décemment. Une grande empathie m’a accompagnée tout au long de ce roman dont le style très fluide accentue la vitesse de lecture.

Ces femmes fortes sont toutes attachantes, l’histoire combine aventures et romanesque. Une lecture agréable et distrayante, je recommande.

Paru aux éditions de l’Archipel.

Notation :

Chronique de : Tant que nous serons séparés de Tamara McKinley

Résumé :

Sussex, octobre 1942. Mary Jones, tout juste 18 ans, accompagne à la gare son petit ami de toujours, Jack, qui part sur le front. Sur le chemin du retour, elle apprend que le presbytère de ses parents a été bombardé. Des décombres elle parvient à extraire le coffre de son père, qui contient ses journaux intimes. Chez les parents de Jack, où elle a trouvé refuge, Mary en prend connaissance. Et ce qu’elle lit la bouleverse…

L’auteure :

Née en Tasmanie, Tamara McKinley vit sur la côte sud-est de l’Angleterre, où se déroule l’action de sa saga « La pension du Bord de mer ». Ses romans, dont La Dernière Valse de Mathilda – l’ édition française de ce best-seller s’est vendue à plus de 400 000 exemplaires –, ont tous paru aux éditions de l’Archipel.

Ma chronique :

Nous retrouvons ici tous les héros de la série de « La pension du bord de mer » que Mary, l’héroïne de cet épisode, va découvrir.

Comme les autres tomes, celui-ci peut se lire indépendamment des autres.

Pendant la seconde guerre mondiale, le destin de la jeune Mary bascule après l’incendie du presbytère habité par sa famille. Des révélations vont l’entraîner à faire un grand voyage qui la conduira à rencontrer les fabuleux habitants de la pension du bord de mer. 

Tamara mêle toujours habilement la grande histoire et le destin de ces héros. Nous suivons Mary dans son travail en lien avec l’industrialisation du pays. D’autres jeunes femmes participent également à l’effort de guerre. 

Peggy, qui gère la pension, reste mon personnage préféré pour son courage, sa joie de vivre et son envie d’aider son prochain. Cote personnage masculin, Ron, son beau-père, brave et généreux est sa « béquille » lorsqu’elle craque. N’oublions pas Cordelia, la plus ancienne pensionnaire devenue un membre de la famille. J’ai beaucoup d’empathie pour tous ces personnages devenus familiers tome après tome.

J’ai hâte de lire la suite, la fin nous laissant un peu sur notre faim…

À lire sans modération.

Paru aux éditions L’Archipel

Notation :

Chronique de : Les pionnières Un arc-en-ciel dans le Bush d’Anna Jacobs

Résumé :

1863. Ismay et Mara, deux orphelines irlandaises de 15 et 11 ans, embarquent pour l’Australie afin de fuir la misère. À peine parvenues sur cette terre sauvage, les voilà séparées l’une de l’autre. Tandis qu’Ismay devient employée de maison au coeur du bush, Mara demeure sous la protection des religieuses de la mission catholique…

L’auteure :

Née en 1941, Anna Jacobs a grandi en Angleterre, dans le Lancashire, avant de s’établir près de Perth, en Australie. Autrice de plus de 80 romans, elle a reçu l’Australian Romantic Book of the Year. Les éditions de l’Archipel ont publié sa trilogie « Cassandra », ainsi que les deux premiers volets de la saga « Swan Hill ».

Ma chronique :

Deuxième tome de cette saga, j’ai suivi avec grand interêt les aventures de ces jeunes pionnières australiennes.

À la fin du premier tome, j’avais déjà envie de connaître la suite et je n’ai pas été déçue.

J’ai aimé les descriptions des destins de ces migrants, anglais ou irlandais, qui arrivent dans un pays immense, au climat difficile et aux conditions de vie parfois rustiques. Un des protagonistes s’étonnant par exemple du manque de train dans ce pays aux distances énormes. 

On retrouve du positif aussi comme l’entraide entre les cultivateurs dans les contrées reculées. Par contre, les indigènes, comme ils sont nommés par les blancs, n’ont pas toujours leur place.

Au programme de ce roman : dépaysement garanti et aventures avec des personnages attachants féminins et masculins.

Un deuxième tome, à la hauteur du premier, que je vous conseille si vous aimez les sagas.

Paru aux éditions de l’Archipel.

Notation :