Des pages et des îles

Ma sélection pour l’été

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici mon best-of, mes coups de cœur du printemps à emporter et dévorer cet été dans les domaines de la littérature, du thriller. Tous ces titres m’ont bouleversée et je vous les recommande chaudement.

et deux titres dans la catégorie « développement personnel »

Littérature :

Des nouvelles du monde de Paulette Jiles

http://www.despagesetdesiles.fr/paulette-jiles-des-nouvelles-du-monde/

Poste restante à Locmaria de Lorraine Fouchet

http://www.despagesetdesiles.fr/lorraine-fouchet-poste-restante-a-locmaria/

Les garçons de l’été de Rebecca Lighieri

http://www.despagesetdesiles.fr/rebecca-lighieri-les-garcons-de-lete/

Thriller :

Condor de Caryl Ferey

http://www.despagesetdesiles.fr/caryl-ferey-condor/

Boreal de Sonja Delzongle

http://www.despagesetdesiles.fr/sonja-delzongle-boreal/

Qaanaaq de Mo Malo

http://www.despagesetdesiles.fr/mo-malo-qaanaaq/

Développement personnel :

La magie du sommeil d’Isalou Regen

http://www.despagesetdesiles.fr/isalou-regen-la-magie-du-sommeil/

Votre meilleur ami c’est vous de Claire Mizzi

http://www.despagesetdesiles.fr/claire-mizzi-votre-meilleur-ami-cest-vous/

 

 

Christophe Gresland : Juste après ta mort

Résumé :

En pleine nuit d’été, un terrible incendie criminel détruit les locaux du quotidien Le Temps, attentat dont est victime Marc Wrinkler, son rédacteur en chef adjoint. Le journaliste renommé laisse derrière lui une femme, Marie, dont il était séparé, mais aussi Florence Daubigny, sa spectaculaire maîtresse. L’attentat touche en plein coeur la presse nationale et risque d’avoir de terribles répercussions pour le gouvernement français, qui mobilise ses meilleures équipes pour trouver les responsables.

L’auteur :

Christophe Gresland est chef d’entreprise en région parisienne. Il mène parallèlement une carrière littéraire comme romancier et scénariste.

Mon avis :

Un tournant dans la carrière littéraire de cet auteur : après des romans de type « feel good », voici un roman noir.

Une réussite, j’ai dévoré ce titre, efficace et prenant.

J’ai même une préférence pour ce roman après avoir lu les premiers titres de l’auteur : je suis rentrée complètement dans l’histoire et j’ai été captivée tout au long de l’histoire.

C’est un très bon thriller noir, plein de rebondissements et passionnant.

Je l’ai aimé tant pour l’histoire qui nous plonge dans le milieu journalistique et au sommet du pouvoir que pour l’ambiance.

Les personnages masculins et féminins sont bien campés, attachants et humains tout simplement.

La plume est alerte et le style efface.

Rien à redire. Que du plaisir !

Un roman noir publié aux éditions Incartades.

Notation :

Muriel Pactat : Les squatters de l’impasse Jaboulet

Les squatters de l’impasse Jaboulet
Les squatters de l’impasse Jaboulet

Présentation :

Lorsque la famille Gontart, des industriels respectés et spécialisés dans la chaussure de luxe à Romans sur Isère, apprend que la maison de ses aïeux est squattée par des inconnus, elle ne se doute pas des conséquences inattendues que révèlera l’enquête. Comment expliquer les empreintes, dans cette bâtisse abandonnée, de Sophie Gontart, la fille aînée, disparue depuis deux ans ? Et celles de Malik, un voyou multirécidiviste qui rôde depuis peu dans la région ? Une autre investigation est conduite en parallèle par le capitaine de gendarmerie Sandro. Pour qui et pourquoi Rémy, adolescent en perdition, vole‐t‐il uniquement du matériel informatique et des téléphones portables ?

L’auteure :

Muriel Pactat, formée aux sciences humaines et de l’éducation, a écrit une vingtaine de livres dont plusieurs sagas. Passionnée de psychogénéalogie, ses romans pointus ouvrent souvent la porte des secrets de famille adossés aux industries drômoises,    qu’il s’agisse, comme ici, de la chaussure de luxe ou bien d’une chocolaterie. Muriel Pactat est également numérologue.

Mon avis :

Roman policier teinté de régionalisme et de mystère : un cocktail étonnant.

Ce qui m’a le plus intéressée, c’est la trame régionale et historique du livre.

J’ai découvert la région de Romans-sur-Isère, son activité marquée par le monde de la chaussure depuis trois siècles. La ville dispose même d’un musée de la chaussure.

Revenons à l’histoire : dès la préface, l’histoire de la ville et de la chaussure nous est expliquée. Ensuite, nous rentrons dans le récit et accompagnons Lou et Sandro, le gendarme, qui tentent de découvrir la vérité sur différentes enquêtes.

Qu’il s’agisse des jeunes malmenés par la vie ou des nantis, ce sont des êtres cabossés qui tentent de faire surface et survivre. Le poids du passé les entrave, il leur faudra beaucoup de force pour resister et rebondir.

Les personnages sont bien décrits et attachants, l’histoire prenante et pleine de rebondissements. J’aurais aimé un style plus littéraire et une plus grande fluidité.

Un roman atypique à découvrir aux éditions « Le cygne d’O ».

Notation :

Audrey Perri : La maison de la falaise

La maison de la falaise
La maison de la falaise

Résumé :

Dévastée par une récente rupture, Alma quitte Londres pour passer l’été chez sa grand-mère dans un petit village, au bord de la mer. C’est là, dans la bibliothèque familiale, qu’elle découvre entre les pages d’un livre une ancienne lettre. Le courrier est adressé à l’arrière-grand-mère d’Alma, employée autrefois chez les Wilson, une famille habitant dans une grande maison battue par les embruns. Qui est cette femme noyée dont la lettre parle avec tant de douleur ? Quel rôle a joué par sa propre famille dans ce drame ? Alma se lance sur les traces de Selina Wilson, une jeune femme qui a vécu dans les années 1910. Une femme éprise de liberté et refusant de se plier à un mariage arrangé. Dans les méandres d’une histoire familale dévastée, Alma va découvrir un secret bouleversant…

L’auteur :

Audrey Perri, diplômée en Lettres, est journaliste. Avec La maison de la falaise, elle signe un premier roman écrit d’une plume brillante, dans la lignée des meilleurs livres de Kate Morton, Karen Viggers ou Sarah Vaughan.

Mon avis :

Oui je confirme ce qui est indiqué sur la couverture : c’est une « étourdissante saga familiale ». En vacances quelques jours, je me suis évadée aux côtés de tous ces personnages gravitant autour d’Alma et Mina, les deux héroïnes, la grands-mère et la petite fille.

Alternant les époques entre 1909 et 2011, nous découvrons Selina et Laura, les deux jeunes protagonistes des années 1900, issues de deux familles aisées habitant au bord de l’océan. Selina est fière, intrépide et sauvageonne alors que Laura est posée et rêveuse. Toutes deux sont très proches et se fréquentent beaucoup.

Au fil de la lecture, nous vivons au cœur de ces deux familles, avec des aller-retours auprès d’Alma, elle aussi intriguée par la vie des deux amies et leurs secrets enfouis.

Je n’avais pas envie de quitter cette époque et les jeunes héroïnes. J’ai préféré les chapitres dans lesquels le lecteur accompagne Selina, Laura et Matthew, l’atmosphère des années 1900 est bien restituée.

Une belle plume, une lecture agréable pour une romance pleine de mystère, un livre à découvrir et à emporter cet été.

Merci aux éditions City Editions.

Notation :

Isabelle Louet : Je trouve mon ikigai

Je trouve mon ikigai
Je trouve mon ikigai

Présentation :

Vous enviez ceux qui se lèvent toujours de bonne humeur et dont l’oeil ne cesse de pétiller, malgré les petites contrariétés ? Leur secret : ils ont trouvé leur ikigai… Vous savez, ce petit rien qui rend la vie si précieuse et qui nous fait dire qu’elle vaut la peine d’être vécue. Alors, vous aussi, trouvez ce qui vous fait vibrer !

Dans ce livre pratique et accessible, vous trouverez :

• Une méthode pas à pas pour découvrir votre ikigai.

• Des exercices et des techniques pour vous épanouir dans chacune de vos actions.

• Les témoignages inspirants de ceux qui ont trouvé leur voie.

L’auteur :

Isabelle Louet est journaliste et auteure de nombreux ouvrages. Son ikigai à elle, c’est découvrir, écrire et transmettre simplement et joyeusement ! Adepte du « facile à appliquer », elle aime partager toutes ses astuces pleines de bon sens pour vivre mieux.

Mon avis :

Après lecture de cet ouvrage, je n’ai pas de doute : l’ikigai est un moyen ingénieux de se questionner et ainsi découvrir notre raison d’être.

Ikigai vient du japonais : « iki » qui signifie « la vie » et « gai » « ce que vaut la vie ». Ce mot remonterait à l’ère de Heian (794-1185). C’est un art de vivre japonais ancestral, un « révélateur permettant de faire fructifier son potentiel, de cultiver sa joie de vivre » nous explique l’auteure. Forcément une promesse alléchante !

Ce que j’ai aimé dans ce livre : la méthode pour construire son ikigai avec des précisions sur les concepts complétés par des témoignages, les conseils pour l’élaborer et l’explication des freins éventuels. Les principaux atouts du livre : une présentation claire avec des schémas et astuces concrètes pour faire émerger son ikigai. J’ai aimé aussi cette maxime de Lao Tseu : « quand je lâche ce que je suis, je deviens en que je pourrais être » et l’idée de laisser émerger nos valeurs et aspirations. L’auteure nous livre aussi quelques clés pour identifier nos moteurs, nos talents et valeurs.

Didactique, clair et donnant envie, ce guide inspirant nous aide à découvrir notre ikigai. Je vous le recommande.

Paru aux éditions Leduc.

Notation :