Des pages et des îles

Critique de : J’ai failli te manquer de Lorraine Fouchet

J’ai failli te manquer

Résumé :

Lise et Cerise n’ont en commun que la rime. Tout oppose la mère et la fille. D’ailleurs c’est simple, Lise voulait un garçon. À la mort d’Axel, mari et père adoré, les deux femmes se retrouvent en tête à tête, et se repoussent comme des aimants réfractaires. Mais une inconnue s’invite dans l’équation…

L’auteure :

Avant de se consacrer à l’écriture, Lorraine Fouchet a été médecin urgentiste. Elle est l’auteur de dix-neuf romans, dont le best-seller Entre ciel et Lou, couronné notamment par le prix Ouest et le prix Bretagne. En 2014, elle a publié J’ai rendez-vous avec toi, lettre ouverte à son père. Elle vit entre les Yvelines et l’île de Groix.

Ma chronique :

Depuis plusieurs années, j’attends toujours le nouveau livre de Lorraine avec impatience, certaine de passer un beau moment de lecture. Et voilà, c’est encore réussi. Je viens de quitter, avec regret, les héros de son nouveau roman : Lise, Cerise, Axel et tous les autres.

Cette histoire a une intensité dramatique plus forte que ces précédents livres, contrebalancée par un humour et une profonde humanité qui font la force de cette auteure.

L’histoire de Cerise, dont le monde s’écroule lorsque son père meurt, est poignante. Comment cohabiter avec une mère qui ne vivait que pour son mari et voulait un fils uniquement ? Cerise a dix-sept et prendra son envol dès sa majorité en choisissant un métier qui lui tient à cœur tout en rendant hommage à son père, écrivain renommé.

J’ai aimé voyager en Namibie ou sur l’île de Groix avec Cerise et la suivre dans ses combats, ses quêtes et ses rêves. Le meilleur conseil donné par son père est le suivant : « le bonheur est réservé à tout le monde ».

Ce livre donne envie de croquer la vie à pleines dents et si possible sur une jolie petite île comme celle de Groix.

Profitez de cette bouffée d’oxygène et d’air marin : embarquez aux côtés de Cerise et ses proches pour une grande aventure humaine.

Publié aux éditions Héloïse d’Ormesson

Notation :

Critique de : DEFI DES 100 JOURS Cahier d’exercices POUR EVEILLER SON FEMININ PAR LE TAO de Lilou Macé et Aisha Sieburth

Présentation :

Dans ce nouveau cahier d’exercices, Lilou Macé et Aisha Sieburth vous proposent 100 défis sur le thème du féminin abordé sous le prisme des principes taoïstes. Des défis profonds et libérateurs pour vous permettre de vous (re)connecter à votre corps de femme, d’exploiter votre énergie vitale, et de révéler votre féminin grâce aux connaissances ancestrales du Tao de la femme.

Les auteures :

Lilou Macé est intervieweuse de la Télé de Lilou, auteure et fondatrice du Défi des 100 jours et partage depuis plus de 12 ans des milliers d’interviews gratuitement sur internet et les réseaux sociaux. Aisha Sieburth est l’une des instructrices du Healing Tao System, certifiée par Maître Mantak Chia.

Ma chronique :

Un programme très complet proposé par un duo de choc : Lilou et Aisha, complémentaires dans leur approche pour augmenter son énergie vitale.

Je n’ai pas testé les cent jours, l’ayant dans les mains depuis un mois.

Ce qui impressionne dans ce programme, c’est la richesse et la variété des propositions toutes liées à la philosophie du « Tao », le but étant d’équilibrer le yin et le yang et de gagner en énergie vitale.

Le cahier d’exercices découpé en journée, propose pour chacune un thème, une intention avec un défi, des exercices, des conseils et une partie « journal » pour noter ses impressions. Nous sommes invités à réaliser des bilans intermédiaires pour faire le point, se poser des questions et mesurer le chemin parcouru.

Ce que j’ai préféré pour ce premier mois : le sourire intérieur, le tableau de vision, l’activation de son centre vital, les propositions de réflexologie. J’ai apprécié pour chaque partie les méditations et auto-massages et bien sûr la présentation fun et les bonus vidéos et audios.

J’aurai trouvé plus pratique d’avoir un classeur plutôt qu’un gros cahier pour détacher les pages et alléger ainsi le cahier au fur et à mesure de la progression, ce serait utile aussi pour se constituer des dossiers par thème.

Un cahier à offrir ou à s’offrir pour découvrir la richesse de la philosophie du Tao.

Publié aux éditions Guy Trédaniel.

Notation :

Critique de : Washington Black de Esi EDUGYAN

Washington Black

Résumé :

La Barbade, 1830. Washington Black, onze ans, est esclave dans une plantation détenue par un homme cruel. Très vite, sa vivacité et ses talents de dessinateur impressionnent le frère de son maître, l’excentrique Christopher Wild. Cet explorateur abolitionniste le prend sous son aile pour l’assister dans un projet fou : construire un ballon dirigeable. Quand un jour Wash est accusé à tort d’un crime, les deux hommes sont contraints de fuir. 

L’auteur :

Esi Edugyan est une romancière canadienne qui vit sur l’île de Vancouver, en Colombie-Britannique. 3 minutes 33 secondes, son deuxième roman, a gagné le prestigieux prix Giller au Canada. Washington Black, son dernier roman, unanimement salué par la critique, a aussi remporté́ le prix Giller.

Ma chronique :

Un grand roman d’aventures qui m’a emballée.

Passionnant et émouvant sont les premiers qualificatifs qui me viennent après avoir tourné la dernière page. J’ai lu rapidement ce livre de près de 500 pages n’arrivant pas à quitter le jeune héros emporté dans de grandes aventures. Lui qui n’était qu’un petit esclave à la Barbade, va parcourir le monde. Ce sera périlleux aussi pour ce jeune noir, en ce début de dix-neuvième siècle, le lecteur frissonne parfois et reste accroché jusqu’à la dernière page.

Ce merveilleux récit initiatique rappelle les œuvres de Dickens mêlant dimension sociale et aventures incroyables. Dans le sillage des grands hommes et scientifiques rencontrés, Wash évolue et se construit.

À découvrir absolument.

Publié aux éditions Folio.

Notation :

Critique de : Les Hormones du bien-être Karim REGGAD

Les hormones du bien-être

Présentation :

Endorphine, dopamine, sérotonine, ocytocine… Ces « hormones du bonheur » sont produites par notre corps pour générer des états de bien-être lors d’évènements où se trouvent activées ces émotions dites positives. Ce livre pratique nous apprend à stimuler leur sécrétion grâce à des techniques psychocorporelles simples et efficaces : yoga du son, chi gong, Gestalt-thérapie, psychologie positive, créativité. 

L’auteur :

Avec plus de quarante ans d’expérience en psychothérapie corporelle, en hypnose et en méditation, Karim REGGAD nous ouvre une voie inédite de connaissance de soi, de pleine conscience du corps, d’enrichissement de notre manière d’être au monde. L’auteur applique régulièrement cette méthode dans le cadre de formations en groupe, ainsi que dans ses accompagnements individuels en thérapie et en coaching.

Ma chronique :

Un livre très didactique, à garder près de soi pour expérimenter fréquemment les précieux exercices qui ont tous pour but d’ancrer du positif. 

Ce qui appréciable également, ce sont les explications simples et exercices à la portée de tous, commentés sous l’angle de la neuroendocrinologie, nouvelle notion pour moi, une jeune discipline explique l’auteur.

Les propositions passent notamment par la voix et les sons, la respiration, la méditation, le rire et l’humour. Ce qui est enrichissant dans cet ouvrage, c’est le décryptage de ce qui se passe dans notre corps lors de ces pratiques et le rôle des hormones du bien-être.

Chacun y choisira ce qui lui convient après expérimentation.

Dans la partie sur les techniques du souffle, j’ai été plus attirée par « La marche afghane », un exercice de synchronisation entre la respiration et une marche assez rapide. 

Vous trouverez un inventaire des 7 manières de stimuler nos hormones du bonheur : une liste à afficher par exemple pour ne pas oublier et pratiquer chaque jour.

En conclusion, l’auteur rappelle que « notre santé et notre bien-être sont entre nos mains ».

Paru aux éditions Josette Lyon chez Guy Trédaniel. 

Notation :

Critique de : Les débutants de Raymond Carver

Débutants

Résumé :

« On avait le sentiment bizarre qu’il pouvait arriver n’importe quoi maintenant qu’on s’était rendu compte que tout était fichu. » Qu’ils soient abandonnés ou entourés de leur famille, les personnages des nouvelles de Carver sont irrémédiablement seuls. Ils trompent, boivent, perdent parfois les pédales. Loin de vivre la vie dont ils avaient rêvé, ils ne vont nulle part mais peu d’entre eux ont le courage de se l’avouer.

L’auteur :

Raymond Carver (1938-1988) a été veilleur de nuit, standardiste ou encore enseignant avant de se consacrer à l’écriture. Romancier et nouvelliste, il est considéré aujourd’hui comme le ” Tchekhov américain “. Couronnée de nombreux prix, son œuvre est traduite au Japon et en Europe.

Ma chronique :

Je découvre Raymond Carver avec ce recueil de nouvelles, une belle édition chez Points préfacée par Philippe Djian.

Ces tranches de vie illustrent une certaine « middle class » américaine. Ce sont des êtres paumés, seuls ou mal accompagnés, addicts à l’alcool et violents parfois, l’auteur livre des descriptions sans concession pour des parcours ordinaires et trop courants.

Du réalisme sans catastrophisme et des personnages vrais qu’il sait nous rendre proches : on les plaint tout en s’attachant à ces héros ordinaires qui luttent pour une vie meilleure. 

Une écriture fluide, un style sobre et une émotion toujours palpable pour une peinture d’une Amérique au bord de la rupture.

Ma nouvelle préférée est la dernière qui parle d’amour et du temps qui passe.

À découvrir aux éditions Points.