Isabelle Duquesnoy : L’Embaumeur

Isabelle Duquesnoy : L’Embaumeur

L'Embaumeur
L’Embaumeur

Présentation : Lorsque le livre s’ouvre, Victor Renard fait face à ses juges. Devant la menace de la guillotine, il cherche à expliquer les raisons qui l’ont poussées à en arriver là aujourd’hui en revenant sur sa vie. Enfant difforme et ayant survécu à son frère jumeau étouffé par son cordon ombilicale au terme d’une grossesse non désirée, Victor Renard est arrivé dans la vie sans avoir de bonne étoile. Harcelé par sa mère qui le déteste, orphelin d’un père dont il n’a jamais vraiment été proche, et moqué par les femmes, son enfance n’est guère plus reluisante. Pour échapper à sa condition misérable, Victor devient embaumeur. Avec les cadavres, au moins, le voilà reconnu. Et en ces temps troublés, quelle meilleure situation ? Les morts, après la Révolution, ne manquent pas dans Paris… Mais le sort va bientôt de nouveau s’acharner sur lui…

 

L’auteur :

Isabelle Duquesnoy, 56 ans, est restauratrice d’œuvres d’art entre la Basse-Normandie et la Corse. Elle écrit tous les jours et relit ses dialogues à voix haute, son perroquet posé sur l’épaule, et des litres de thé rouge tiède à portée de main. Elle s’est fait connaître comme auteure avec son premier roman Les Confessions de Constanze Mozart. Son nouveau livre, L’Embaumeur, est le fruit d’un long travail de dix ans.

 

 

Mon avis :

Un texte qui prend aux tripes, vivant et coloré. Une histoire incroyable au cœur d’une page de la grande histoire : la révolution française.

Celui qui raconte, le livre est écrit sous forme de confession, Victor, est un enfant martyrisé : né avec un handicap physique, il est rejeté par ses parents. Sa mère est particulièrement dure avec lui. Pour survivre, le seul travail qu’il va trouver c’est “embaumeur”. Son patron lui expliquera tout de ce travail singulier. Pour la première fois, Victor devient quelqu’un et se sent utile. En parallèle, une autre activité très particulière et lucrative bouscule son quotidien.

Un phrasé à la fois littéraire dans ses descriptions et rempli de gouaille pour les dialogues, embarque le lecteur dans l’aventure.

On est à fond, complètement immergé, souvent triste pour ce pauvre Victor.

J’ai appris beaucoup par ce texte : l’histoire des embaumeurs et de certains peintres est liée de manière étonnante.

Une ambiance qui m’a rappelé “Le parfum” de Patrick Suskind, une belle référence pour un roman historique différent qui marque et ne vous laissera pas indifférent.

 

À découvrir en cette rentrée littéraire.

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