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Chronique de : Derrière ses mots de Marie-Laurence Willemart

Derrière ses mots

Résumé :

À bientôt quarante ans, Emma a une vie banale, rythmée par son travail et ses enfants. Jusqu’au jour où cette maman divorcée rongée par la solitude entame une correspondance sur Internet avec un homme qui ravive peu à peu la flamme intérieure qu’elle avait laissée s’éteindre. Qui est ce correspondant mystérieux qui se cache derrière le pseudo « Last Sorrow » ? Emma aimerait le découvrir, mais il refuse de la rencontrer et lui fait promettre de ne pas tomber amoureuse car il estime avoir « perdu le droit d’aimer ».

L’auteure :

Marie-Laurence Willemart a passé une partie de sa vie professionnelle dans le secteur du textile avant de décider de changer de vie en enseignant l’anglais. Derrière ses mots est son premier livre.

Ma critique :

Tentée par le thème de ce roman, j’ai été globalement déçue par cette lecture.

Emma est un personnage sensible et touchant, une mère seule avec ses trois filles sans aucune vie sociale.

Elle démarre, sans trop y croire, une aventure virtuelle avec un homme vivant en Angleterre. Celui-ci est mystérieux et malgré une attirance mutuelle, il ne répond pas à toutes ses demandes et refuse une rencontre.

Le mystère qui entoure le personnage masculin remplit la part de suspense de ce roman mais c’est un peu ténu. Emma nous émeut mais les descriptions de leurs rencontres via Internet sont longues et je me suis ennuyée par moments. 

Un premier roman inégal à mes yeux, je suis curieuse d’avoir vos retours après lecture.

Paru chez City Éditions.

Notation :

Chronique de : Le complot du Livret Rouge de Laurent Nagy

Résumé :

En 1814, alors que la Restauration de Louis XVIII mécontente de plus en plus le peuple, Joseph Chunotte, un ancien révolutionnaire, est retrouvé mort, défenestré. Cet homme puissant qui régnait sur la pègre parisienne avait bâti sa fortune grâce au vol des joyaux de Marie-Antoinette. Le commissaire Samuel Le Mullois est mandaté par la police secrète du roi pour enquêter sur cette mort mystérieuse.

L’auteur :

Laurent Nagy, titulaire d’un doctorat en Histoire, est chercheur. Passionné par la période post-révolutionnaire, il a créé un univers et des personnages qui font revivre les intrigues du Paris de cette époque. 

Ma chronique :

Un roman historique qui entremêle vérité et fiction, l’auteur précise en introduction ce qui relève de la réalité et du romanesque.

Il ne s’agit pas ici d’un roman d’aventures historiques mais plutôt d’une enquête policière au cœur du Paris de 1814.

Le commissaire, notre héros, n’est pas un personnage charismatique bien au contraire : strict, sévère et luthérien, il œuvre, avec ténacité, à dénouer une affaire criminelle. L’inspecteur qui lui est rattaché pour cette mission est déçu lorsqu’il le rencontre, ne comprenant pas sa froideur. Samuel est presque muet et aime travailler seul.

Je retiendrai de ce roman son côté très docte et sa grande érudition, par exemple les descriptions tres précises du Paris de l’époque post-révolutionnaire. Mais j’avoue avoir été un peu déçue par le manque de rythme de l’intrigue. Il y a peu de rebondissements, c’est assez plat. Ce n’est pas du tout un roman d’aventures mais peut-être que je m’attendais à davantage de péripéties et cette attente n’a pas été comblée.

À conseiller aux amateurs de romans historiques passionnés par cette période post-révolutionnaire.

Publié aux éditions City Éditions.

Critique de : La place de l’autre d’Émilie Billon

La place de l’autre

Résumé :

Il y a huit ans, Élise, une jeune avocate, a brusquement disparu à Cancale, en Bretagne. Personne n’a plus jamais eu de ses nouvelles. Jusqu’au jour où elle fait transmettre un courrier à un homme, un certain Marceau. En disparaissant, Élise a voulu protéger un secret : elle était la femme de l’ombre, la maîtresse, l’amour illégitime. La femme que l’on juge malgré la sincérité de ses sentiments, malgré sa solitude et son douloureux effacement.

L’auteure :

Émilie Billon a la trentaine. Elle est thérapeute de couple et sexologue. Elle est aussi chroniqueuse radio et conférencière sur les thématiques liées à l’épanouissement personnel. Après son premier roman, Demain, la vie t’appartient (City), elle signe un nouveau livre émouvant et sensible.

Ma chronique :

La place de l’autre ou comment vivre en tant que femme de l’ombre ?

Ce roman à deux voix m’a scotchée : j’ai été prise par l’histoire émouvante, racontée successivement par les deux protagonistes, chacun ayant sa vision de leur amour. C’est une belle et grande histoire d’amour que nos deux héros vont vivre, une vie pourtant difficile puisque cette passion est vécue cachée, Marceau étant marié et père de famille. Élise doit se contenter de moments volés dans la journée et toujours avant dix-huit heures. Ils s’aiment tout en souffrant des séparations et de cette vie cachée.

L’histoire débute avec la disparition de l’héroïne et l’auteure a choisi de remonter le temps en passant la parole à chacun. J’ai aimé cette construction qui donne du rythme à la lecture et un certain suspense autour de la disparition d’Elise.

Voici une belle analyse fine autour des amours cachées et du poids des secrets : comment réussir à vivre et à trouver son équilibre tout en restant dans l’ombre d’un homme qu’on adore ?

Après avoir refermé ce livre, on y repense notamment à la dernière partie riche en réflexions sur la place de cette femme de l’ombre.

Je vous recommande cette lecture.

Paru chez City Éditions.

Notation :

Critique de : Mon chemin de liberté de Pierre Basset

Mon chemin de liberté

Présentation :

1 600 kilomètres de marche, face à l’hiver, à la solitude, sans argent, avec ses vêtements pour seul bagage… À 20 ans, Pierre est parti sur le chemin de Compostelle pour vivre « autre chose » et ne pas s’enfermer dans une vie routinière. Ce livre est le récit de cette expérience, un défi physique mais surtout un voyage spirituel au bout de soi-même. Le doute, le froid, la faim, la fatigue, rien ne l’arrête. Sur ce long chemin, il fait des rencontres, des gens lui ouvrent leur porte, lui offrent un repas et cette humanité le transforme profondément. Le voyage fait comprendre à Pierre que la vraie vie n’est pas d’avoir un bon travail, du confort matériel et de la reconnaissance sociale

L’auteur :

Pierre Basset a 24 ans. Il vit entre Paris et Mayotte et a plusieurs cordes à son arc : enseignant, vidéaste, directeur d’associations caritatives et sportif de haut niveau. Son objectif est de vivre à fond et en accord avec lui-même. Il prépare un nouveau défi : rejoindre l’Inde en courant !

Ma chronique :

Un témoignage à méditer qui nous amène à réfléchir sur nos choix de vie.

Ce jeune homme a décidé de parcourir à pied en plein hiver le chemin entre Le Puy en Velay et Saint-Jacques de Compostelle.

Avec très peu d’argent en poche, il a besoin des autres pour y arriver et c’est là que de petits « miracles » comme il le raconte se produisent. Des gens désintéressés et généreux vont l’aider. Il va aussi rencontrer l’indifférence, l’hostilité et des éléments naturels déchaînés (de la neige même).

Il a écrit ce livre pour témoigner et partager cette expérience : « j’écris ce que j’aurais aimé lire avant de partir ».

Aller au bout de ses rêves et décider de sa vie, tels sont les grands bénéfices de cette marche décrits par l’auteur.

Ce beau récit est à la fois émouvant et instructif.

Paru chez City Éditions.

Notation :

Critique de : Le yoga du visage de Danielle Collins

Le yoga du visage

Présentation :

On sait depuis des siècles que le yoga est source de bien-être pour le corps. Ce que l’on sait moins, c’est que cette discipline a également des vertus pour tonifier le visage : le yoga facial est le meilleur moyen de rajeunir, d’avoir une peau plus ferme, plus saine. Les enseignements de ce livre se pratiquent très simplement, sans capacités ni connaissances particulières. Quelques minutes de pratique suffisent pour, jour après jour, illuminer votre apparence.

L’auteure :

Danielle Collins est coach. Elle pratique le yoga depuis une vingtaine d’années. Très réputée en Angleterre, elle présente une émission hebdomadaire sur la BBC où elle dispense des cours de yoga et de bien-être.

Ma chronique :

Un livre ou plutôt un guide riche en illustrations, photos, astuces et propositions qui permet à chacun de pratiquer un mode de vie holistique. 

Même si cet ouvrage est centré sur le yoga du visage, apprehender une approche globale couvrant beauté, santé et bien-être est un vrai « plus ».

Lorsque l’auteure nous cite tous les bienfaits de ce yoga du visage, comment ne pas être convaincue ? Dans la liste de ce que ce yoga peut nous apporter : « une peau plus lisse », « une apparence plus tonique », « moins de fatigue oculaire », « un esprit plus serein » ou « une conscience accrue ».

Comment pratiquer ? L’idéal est d’y consacrer 20 ou 30 minutes par jour, 20 minutes pour des résultats optimaux, l’important étant de le faire régulièrement même sur une minute c’est à dire un exercice chaque jour.

Les mouvements que j’ai rapidement intégrés : « le papillon », « le penseur » ou « l’oiseau ». Il suffit de piocher dans les exercices proposés avec les résultats escomptés pour composer son rituel.

En fin de livre, dans les conseils complémentaires, j’ai remarqué la pratique de la visualisation dont les bénéfices sont démontrés et utilisés en sophrologie.

Un ouvrage attractif avec son format, semi-poche et son contenu riche.

Paru chez Éditions Ideo chez City Éditions.

Notation :