Année : <span>2017</span>

Aurore Aimelet : J’ose La pensée positive

J'ose La pensée positive
J’ose La pensée positive

Présentation :15 jours pour se rendre au pays de l’optimisme ? C’est partiiiii ! Découvrez votre programme de coaching personnalisé pour retrouver confiance en vous et devenir « ego responsable » ! Dans ce cahier :un programme sur mesure en 15 jours avec coloriages, méditation, listes et quiz 30 exercices ultra-faciles et des astuces hyper-positives des challenges et des autoévaluations pour suivre votre progression et être super fière de vous !

 

L’auteur :

Aurore Aimelet est journaliste et travaille notamment pour Psychologies Magazine. Elle est l’auteur de plusieurs livres de développement personnel chez Leduc.s : Ne plus se gâcher la vie, c’est malin, La pensée positive, c’est malin.

 

 

Mon avis :

Démarrer l’année 2017 avec des bonnes résolutions : par exemple cultiver ses forces positives comme le suggère le courant appelé « psychologie positive « .

Ce que propose ce « cahier malin » c’est de changer son regard et de retrouver son aptitude intrinsèque au bonheur.

Au départ, on commence par un bilan sur son état d’esprit avec un questionnaire.

Puis chaque jour est dédié à un thème comme « je lâche prise », « je me valorise », « je repère mes besoins », « je gère mon stress » ou « je cultive ma sérénité ».

À chaque thème, des exercices, des conseils et astuces que l’on peut personnaliser en établissant son propre bilan.

Ce que j’ai apprécié : la possibilité de noter ses impressions, la mise en page claire avec de belles illustrations qui donnent envie d’ouvrir chaque jour ce cahier.

Pour le fond : un contenu intéressant et didactique, je retiens plus spécialement la partie sur les « distorsions cognitives » qui sont des façons erronées de traiter les informations et qui entraînent du stress et de l’anxiété; l’auteure décrit ses phénomènes et nous explique comment les repérer pour s’en prémunir.

Dans la partie « je repère mes besoins », j’ai aimé l’idée proposée de réaliser un tableau de visualisation pour mettre noir sur blanc ce qui nous inspire.

Plein de bonnes idées classés par thème dont certaines toutes simples comme des exercices de respiration ou de courts massages.

 

Chacun y trouvera son inspiration et des idées à piocher pour supprimer les pensées toxiques et se sentir plus serein.

À essayer.

 

 

Notation :

Anne Akrich : Il faut se méfier des hommes nus

Il faut se méfier des hommes nus
Il faut se méfier des hommes nus

Résumé : Qui ne rêverait pas de partir pour Tahiti sur les traces de Marlon Brando ?Mêlant habilement les formes du biopic et du thriller, Anne Akrich déconstruit avec délectation le mythe du jardin d’Éden. « Si Dieu ne s’était pas mis en tête de planter ce foutu jardin en Éden, on n’en serait pas là. Si, au milieu de ce jardin, Il n’avait pas fait pousser l’arbre de la connaissance, la femme n’aurait pas croqué dans le fruit et ne l’aurait pas tendu à l’homme. Tout le monde serait resté nu. On aurait continué à cultiver sagement la terre et à dompter les fleuves. Si l’homme-poussière et la femme-côtelette n’avaient pas entrepris de se venger en lançant la rumeur de l’Éden, leurs descendants n’auraient pas eu cette idée fixe : retrouver le jardin ! Ils n’auraient pas construit de beaux bateaux pour partir à sa recherche. Ils n’auraient donc jamais trouvé Tahiti, ni ne l’auraient baptisée ainsi : Paradis perdu. S’il n’avait pas été perdu, personne n’aurait songé à le retrouver.

Pas même Marlon Brando. »


L’auteur :

Née à Paris en 1986, Anne Akrich est d’origine polynésienne et tunisienne. À l’âge de douze ans, elle part pour Tahiti ou elle passera toute son adolescence avant de retrouver la capitale et de poursuivre des études de littérature à la Sorbonne. Elle a commencé un doctorat sur les adaptations cinématographiques d’À la recherche du temps perdu, l’a interrompu pour aller à New York écrire le scénario d’un long métrage de fiction avec Jerry Schatzberg, et de retour à Paris, s’est lancée dans l’écriture de son premier roman, Un mot sur Irène.


Mon avis :

Dans sa biographie, Brando nous dit qu’il a toujours été attiré par Tahiti, à l’âge de 5 ans il découvre ces îles dans un magazine. Dès lors il fera tout pour s’y rendre.

Ce livre donne une vision différente de l’image classique du paradis : l’envers du décor. Vous n’aurez pas envie de mettre les pieds à Tahiti après cette lecture : débordements liés à la drogue et à l’alcool, nonchalance des polynésiens, chaleur insupportable. Un peu caricatural à mon sens.

Une jeune femme, prénommée Cheyenne, est embauchée pour écrire un scénario sur Brando. Le projet s’appelle « Brando au paradis ». Raconter comment la star est tombée sous le charme de Tahiti et de Tarita, l’héroïne des Révoltés du Bounty.

Cheyenne retrouve son île natale, Tahiti, pour écrire ce scénario.

L’auteur entremêle l’histoire de Cheyenne la scénariste avec la vie de Brando et notamment la rencontre avec la polynésienne Tarita.

Une langue qui claque, sèche avec des phrases courtes parfois agrémentées de mots familiers, j’ai moins aimé. Pas de la grande littérature.

Par contre les mots tahitiens les plus courants y sont comme « fiu », les polynésiens aiment dire « je suis fiu » ce qui veut dire je suis las, envie de rien.

Un livre intéressant, j’ai apprécié la restitution de la vie de la star au travers de son aventure avec Tarita mais j’ai moins aimé l’écriture et pas ressenti d’empathie pour les protagonistes. Une lecture qui ne m’a pas complètement emballée.

 

Merci à Babelio et aux Éditions Juilliard.

Notation :

Peter Behrens : Les insouciants

Les insouciants
Les insouciants

Résumé : Billy Lange naît en 1909 sur l’île de Wight, où son père est skipper pour le compte d’un riche baron juif allemand. Enfant, il est fasciné par la fille du baron, l’insaisissable et volontaire Karin von Weinbrenner. Après la Première Guerre mondiale qui contraint la famille Lange à émigrer, le hasard réunit de nouveau Billy et Karin sur la propriété du baron, près de Francfort. Dès lors, au fil des ans, tandis que la société perd ses repères moraux et que l’Allemagne marche vers le second conflit mondial, ils se découvrent des points communs : le jazz, la vitesse, un tenace rêve d’évasion… Et, face à la montée du nazisme, aux traitements infligés au baron et à son entourage, les deux jeunes gens restent taraudés par une même question : faut-il rester ou se résoudre à fuir ?

L’auteur :

Peter Behrens est né en 1954 à Montréal, où il a grandi. Son premier recueil de nouvelles, Night Driving, a paru en 1987. Il a ensuite publié dans diverses revues et anthologies. Un temps professeur de creative writing à l’université de Stanford, il a également travaillé comme scénariste.

 

Mon avis :

Un grand souffle épique traverse cette épopée, j’ai beaucoup aimé.

Une belle histoire d’amour dans un contexte historique trouble : voilà tous les ingrédients réunis pour accrocher le lecteur et c’est réussi.

J’ai tout de suite été happée par ce récit intelligemment construit qui nous entraîne entre l’Irlande, l’Angleterre et l’Allemagne. Lorsque le roman démarre, nous sommes en 1909, l’année de naissance du héros, Billy, puis au chapitre suivant les années ont défilé pour nous positionner en 1938.

Tout au long du récit, l’auteur continue d’alterner les époques, ce qui contribue au rythme du livre. On est « pendus » à l’histoire, difficile de décrocher : je vous aurais prévenu, une fois entamé on devient addict.

Les insouciants, un titre en écho avec la résistance du père de Billy ou bien reflétant les tentatives de rester libre de nos deux héros Billy et Karin. Dans cette période d’avant-guerre, avec la montée du nazisme, la vie devient de plus en plus dure pour les deux jeunes gens. Comment survivre dans cet environnement qui se dégrade ?

La jeunesse et la fougue de Karin entraînent Billy qui fera tout pour celle dont il est amoureux.

Des personnages attachants, une belle histoire, un récit captivant : n’hésitez pas.

 

Merci Anaïs pour cette découverte.

 

Notation :

Christophe André : 3 minutes à méditer

3 minutes à méditer
3 minutes à méditer

Présentation : Voilà plus de deux mille ans que l’on médite, en Orient comme en Occident. Aujourd’hui, les bénéfices de la méditation sont confirmés par de nombreuses études scientifiques. Laïque et accessible, la méditation de pleine conscience se pratique dans les cabinets des médecins, à l’école, dans l’entreprise ou chez soi. Nous offrant sérénité, force et lucidité, elle nous aide aussi à résister aux maux de notre époque :égoïsme, matérialisme, dispersion digitale. Issu de l’émission de France Culture Trois minutes à méditer, ce livre propose 40 exercices pour prendre conscience de notre état intérieur, écouter la rumeur du monde ou contempler la nature. Véritable traité pour entrer en amitié avec soi-même et avec le monde, il nous invite à un fascinant entraînement de l’esprit.

L’auteur :

Christophe André est né à Montpellier d’un père marin et d’une mère institutrice. Il exerce dans le Service Hospitalo-Universitaire de l’hôpital Sainte-Anne à Paris, au sein d’une Unité de Psychothérapie Comportementale et Cognitive, spécialisée dans le traitement et la prévention des troubles émotionnels, anxieux et dépressifs.

 

Mon avis :

Accessible et très didactique, je conseille à tous ceux qui ont envie de débuter en méditation.

Cela explique sûrement pourquoi cette émission de France Culture, l’été dernier, fait partie des émissions les plus écoutées en podcasts. Une belle initiative des Éditions l’Iconoclaste qui depuis des années suivent et éditent Christophe André.

Le premier message : méditer est simple, c’est un entraînement de l’esprit qui conduit à être présent à notre vie.

Dans l’introduction, l’auteur nous explique comment il est venu à la méditation et ce que cela lui a apporté. Des études ont démontré les bénéfices de cette pratique : amélioration de l’immunité, moins de stress et stabilité attentionnelle. On apprend à mieux se connaître, à se rendre présent à sa vie et à ce que l’on fait. On gagne en lucidité et on écoute ce qui se passe en nous.

Quarante petites méditations proposées (avec un CD) préfacées par une citation illustrant le thème.

Mes deux « chouchous » : « Trois bonheurs » et « Sourire ».

 

Pour en savoir plus sur Christophe André, le lien vers son site : http://christopheandre.com/WP/

Et voilà le lien vers les podcasts de France Culture :

https://www.franceculture.fr/emissions/trois-minutes-mediter

L’auteur nous recommande ce site pour plus d’informations sur la méditation de pleine conscience : http://www.association-mindfulness.org

 

Vous retrouverez les livres de Christophe André sur le site des Éditions l’Iconoclaste.

 

Merci Audrey pour cette expérience.

 

Notation :

Martha Batalha : Les Mille Talents d’Eurídice Gusmão

Les Mille Talents d'Eurídice Gusmão
Les Mille Talents d’Eurídice Gusmão

Résumé

L’histoire d’Eurídice Gusmão, ça pourrait être la vôtre, ou la mienne. Celle de toutes les femmes à qui on explique qu’elles ne doivent pas trop penser. Et qui choisissent de faire autrement… Responsable de l’augmentation de 100 % du noyau familial en moins de deux ans, Eurídice décida de se désinvestir de l’aspect physique de ses devoirs matrimoniaux. Comme il était impossible de faire entendre raison à Antenor, elle se fit comprendre par les kilos qu’elle accumula. C’est vrai, les kilos parlent, les kilos crient, et exigent – Ne me touche plus jamais. Eurídice faisait durer le café du matin jusqu’au petit déjeuner de dix heures, le déjeuner jusqu’au goûter de quatre heures, et le dîner jusqu’au souper de neuf heures. Eurídice gagna trois mentons. Constatant qu’elle avait atteint la ligne, cette ligne à partir de laquelle son mari ne s’approcherait plus d’elle, elle adopta à nouveau un rythme alimentaire sain.

 

L’auteur :

Née au Brésil et diplômée en littérature et journalisme. Best-seller au Brésil, ce livre est son premier roman.

 

Mon avis :

Je vous avoue que l’on passe par différents états lors de cette lecture : on se dit, mais quel goujat le mari d’Euridice ! Cela frôle le harcèlement envers sa femme. Puis on se rend compte que la gentille épouse a des ressources. Beaucoup de talents cachés qui ne demandent qu’à éclore.

Oui mais comment faire avec un époux qui veut une femme soumise, dédiée uniquement au bonheur de son mari

et ses enfants ?

Heureusement la vie est pleine de surprises qu’Euridice saura accueillir et utiliser pour transformer sa vie.

Une épopée pleine de charme, gaie et remplie d’humour.

Le contenu du roman est tonique comme les couleurs de la couverture. L’optimisme est de rigueur et cela ne plait pas toujours aux héros masculins. Tant pis pour eux car nous, les femmes, on se régale !

 

Un premier roman brésilien qui se lit vite et avec plaisir.

Merci aux éditions Denoël.

 

Éditions Denoël – parution le 12/1/2017

Traduction du portugais (Brésil) par Diniz Galhos

 

Notation :