Année : <span>2025</span>

Chronique : Les sirènes d’Emilia Hart

Résumé :

Lucy fuit. Le mal qu’elle a fait, et celui qu’on lui a fait. Elle part se réfugier auprès de la seule personne capable de la comprendre : sa sœur, Jess. Mais lorsque Lucy arrive dans sa maison délabrée, perchée au sommet d’une falaise battue par les vents, elle ne trouve personne. Où est passée Jess ? Lucy se retrouve seule dans une ville côtière où rumeurs et légendes vont bon train. Au gré de ses rencontres, elle découvre les récits d’hommes disparus dans des circonstances mystérieuses et d’un bébé trouvé dans une grotte.

L’auteure :

Emilia Hart est une autrice vivant à Londres. La Maison aux sortilèges, son premier roman, s’est immédiatement classé dans les listes des best-sellers aux États-Unis et au Royaume-Uni. Traduit dans une vingtaine de langues, il connaît un immense succès en France avec plus de 50 000 exemplaires vendus. Les Sirènes est son deuxième roman.

Ma chronique :

Un deuxième roman réussi après « La maison aux sortilèges » qui fut un gros coup de cœur, la chronique de ce premier roman est à retrouver sur le blog.

L’auteure nous emmène au travers de trois époques pour décrire les tourments de deux fratries. Les deux sœurs irlandaises Mary et Eliza sont parties d’Irlande en 1800 pour rejoindre une colonie pénitentiaire en Nouvelles Galles du Sud. Comme précisé en prologue, les britanniques éloignaient leurs prisonniers pour désengorger les prisons à partir de 1788. Mary et Eliza se soutiennent pendant ce long voyage en mer, un périple très long et périlleux.

En parallèle, nous suivons Lucy et Jess dans les années soixante-dix et de nos jours. Toutes deux ont une spécificité physique qui les distingue des autres et rend leur vie plus difficile.

J’ai aimé l’atmosphere tendue et envoûtante tout au long du récit.

La narration et le style sont fluides malgré les incursions dans le passé, en alternance avec le récit d’aujourd’hui. La construction de l’histoire est habile, les destins des quatre sœurs s’entremêlent avec brio.

Comme dans son premier roman, on retrouve ce savant mélange de secrets enfuis, de légendes avec ici en plus des une touche de fantastique. Je salue cette performance de destins croisés qui rend l’histoire passionnante.

En résumé, voilà une belle histoire de sonorité remplie d’émotions à découvrir aux Editions Les Escales.

Chronique de : La cuisinière des Kennedy de Valérie Paturaud

Résumé :

1999. Dans un cimetière du Vaucluse, sur la tombe d’une certaine Andrée Imbert, une couronne de fleurs et ces mots :  » To Andrée, with love and gratitude. The Kennedy Family.  » Quel est donc le lien entre cette femme et l’illustre famille ?

L’auteure :

Valérie Paturaud, installée dans la Drôme depuis plusieurs années, a exercé le métier d’institutrice avant de se consacrer à l’écriture. Le succès qu’elle a rencontré avec son premier roman, Nézida (Liana Levi, 2020), s’est confirmé avec son deuxième roman, La Cuisinière des Kennedy (Les Escales, 2024 ; Pocket, 2025), best-seller qui s’est vendu à plus de 40 000 exemplaires.

Ma chronique

C’est le récit du destin incroyable d’une cuisinière qui va côtoyer les plus grands grâce à sa passion de la cuisine.

Pourtant mal partie dans la vie, pauvre fillette abandonnée à la naissance, Andrée a

un parcours hors norme grâce à sa cuisine extraordinaire. Toute petite, elle suit et participe aux préparatifs culinaires et se passionne de plus en plus pour cet art. Elle cueille les herbes qui l’entourent et développe sans cesse de nouvelles recettes notées dans son carnet. Sa réputation grandit et son art se peaufine au fil des année.

J’ai lu ce roman presque d’une traite : une écriture fine et simple qui nous restitue les paysages et les odeurs de la Provence qu’on retrouve dans la cuisine d’Andrée.

L’auteure a retrouvé toute sa correspondance avec ses enfants dans laquelle elle détaille sa vie chez « les grands ». Au cœur du livre quelques photos d’elle chez les Kennedy ont été insérées ainsi que des recettes.

Voici un joli pied de nez au déterminisme social, sa passion lui a permis de vaincre tous les obstacles.

Un roman à découvrir paru aux éditions Les Escales et chez Pocket.

Chronique de : De si bons voisins de Gilly Macmillan

Résumé

Nicole et Tom ont gagné 10 millions de livres au loto. Du jour au lendemain, leur vie change radicalement. Ils décident de s’installer dans une villa ultramoderne au coeur de la campagne anglaise. Très vite, ils se lient d’amitié avec Sasha et Olly, les occupants d’un imposant manoir et leurs seuls voisins à des kilomètres à la ronde…

L’auteure :

Gilly Macmillan vit en Angleterre. Ses romans se sont vendus à plus de 100 000 exemplaires en France. De si bons voisins est son septième roman publié aux Escales.

Ma chronique

Redoutable et addictif : le parfait thriller pour l’été.

J’ai découvert cette auteure avec « Pour tout te dire », un polar efficace.

J’ai aimé ici la construction originale, les rebondissements incessants et les personnages tortueux et tordus, impossible de résister à ce polar haletant.

Rien de gore, tout est dans l’ambiance : lourde et effrayante.

Doit-on faire confiance d’emblée avec ses voisins ? Pas toujours… Nicole et Tom en feront une pénible expérience.

L’intrigue prend de l’ampleur au fur et à mesure de la lecture et se transforme en huis clos glaçant.

Un vrai page turner difficile à poser, qui se lit vite.

À découvrir.

Paru aux Éditions Les Escales

Chronique de : Sous les arbres du destin de David Perroud

Résumé :

« Monsieur Forester, votre arrière-grand-père vient de mourir, il m’a remis ceci pour vous », annonce le voyageur inconnu en désignant une clé USB. Cette petite phrase énigmatique au sujet d’un aïeul disparu depuis près d’un siècle va détourner Joann, jeune prodige du barreau, de la voie du succès toute tracée sur laquelle il est engagé tambour battant. Des tambours, justement, révèlent à Solaie, avocate environnementaliste, un don qu’à trente-deux ans elle ignorait totalement posséder.

L’auteur :

David Perroud est cofondateur de m1nd-set, un institut d’études de marchés spécialisé dans l’étude du comportement des passagers aériens à l’échelle mondiale. Il se passionne depuis 20 ans pour des matières aussi diverses que la cosmologie, la physique quantique, les neurosciences, les EMI et la spiritualité.

Ma chronique :

Un livre vivant et passionnant : une réussite.

J’avais découvert cet auteur avec « Le chaman du Pacifique », un roman qui mêle développement personnel et intrigue.

Dans un futur proche, deux avocats que tout sépare vont tenter de sauver une terre vierge. Joann, l’avocat parfait brillant et séducteur, va être chamboulé par l’histoire de son arrière-grand-père. L’épopée incroyable de celui-ci entraîne le héros à penser autrement et à agir en faveur de ces terres lointaines décrites par son ancêtre.

Nos héros expérimentent notamment la puissance de l’intention ou le chamanisme pour les guider vers leurs objectifs. Le lecteur peut ainsi s’identifier aux héros et imaginer comment ces différentes techniques pourraient s’appliquer dans sa vie.

L’intrigue est prenante et les idéaux vécus par les héros font rêver : un roman agréable à lire qui donne des pistes pour expérimenter de nouvelles pratiques de développement personnel.

Paru aux Éditions Jouvence

Chronique de :  La Breizh Brigade – Surcouf et coule

Résumé :

Le Renard, réplique du dernier navire de Robert Surcouf, sombre dans la baie de Saint-Malo. À son bord se trouve la troupe d’une comédie musicale qui retrace la vie du célèbre corsaire malouin. Le naufrage ne fait aucune victime ; tous regagnent la terre ferme. Tous, sauf un : Adrien Berthier, l’acteur qui interprète Surcouf. Où est-il passé ? Qu’a-t-il bien pu lui arriver ?

L’auteur :

Mo Malø a signé de nombreux best-sellers : ses romans policiers, parus aux éditions de La Martinière, ont déjà conquis plus de 300 000 lecteurs.

Ma chronique :

Ce cinquième tome des aventures de la Breizh Brigade réunit les mêmes atouts que les opus précédents : suspense, humour et le décor grandiose de Saint-Malo.

J’ai retrouvé avec grand plaisir les héroïnes de cette brigade bien particulière, plaisir  renforcé à chaque tome pour ces enquêtes policières peu communes.

Ici, notre chère Maggie perce un peu son armure face aux nouvelles découvertes concernant son époux disparu, moins fanfaronne et plus sensible. Le reste de la famille reste fidèle à la devise de la Breizh Brigade, aidé par une nouvelle recrue inattendue.

J’ai été happée par le suspense de l’intrigue,  l’ambiance de Saint Malo et les personnages toujours aussi attachants. Chaque tome est différent dans son ambiance et son contexte policier. Je suis partante pour un sixième épisode.

Parfait pour les journées d’été ou en en vacances, un livre détente qui vous fera passer un bon moment.

Paru aux Éditions Les Escales.