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Chronique de : Les larmes d’une mère de Kitty Neale  

Résumé :

Nelly et Arthur ­ fileraient le parfait amour s’ils avaient leur propre toit. Mais, depuis l’attaque cérébrale dont a été victime Sadie, la grand-mère de Nelly, ils ont emménagé avec leur petite Angela à Candle Lane pour s’occuper de la vieille dame.

Tous vivent désormais chez Ruth, la mère de Nelly. Et, bien vite, la maison se révèle trop étroite…

L’auteure :

Kitty Neale a grandi dans le quartier de Battersea, cadre de ses romans à succès. En 1998, après la mort de son fils de 27 ans, elle se lance dans l’écriture. Aujourd’hui, elle vit en Espagne avec son mari. Elle est l’autrice de Le Courage d’une soeur et Un ange nommé Nelly

Ma chronique :

La suite de « Un ange nommé Nelly » qui peut se lire indépendamment du précédent.

J’y ai retrouvé les ingrédients que j’avais aimés dans le tome précédent : beaucoup d’émotions et une reconstitution historique impeccable.

La vie de Nelly et ses proches dans un quartier populaire n’est pas toujours facile. Misère et alcoolisme s’y côtoient. Le grand cœur de Nelly et sa mère mettent du baume dans une vie parfois sombre.

Alors oui, certaines situations sont prévisibles mais le rythme très fluide de la lecture, le suspense et les personnages très attachants sont bien là pour nous accrocher.

N’oubliez pas votre mouchoir pour certains passages plus tristes et ne boudez pas votre plaisir devant cette lecture.

Paru aux éditions de l’Archipel.

Notation :

Chronique de : Léonore ou l’amour conjugal de Catherine Clément  

Résumé :

Grande bringue bien bâtie, Léonore Doazan, fille d’un riche fermier général à Paris, a quinze ans quand son père lui annonce qu’il lui a choisi un époux. Elle refuse tout net. Son promis, René de Semblançay, revient d’Amérique, où il a combattu au côté de La Fayette. Mais ce jeune aristocrate aux idées progressistes saura convaincre la jeune femme et la laisser libre.

L’auteure :

Catherine Clément, normalienne, philosophe, romancière, a été successivement maître de conférences à la Sorbonne, chef des pages Culture au Matin de Paris, directeur de l’Action artistique au Quai d’Orsay, en poste douze ans à l’étranger. Chargée de l’Université populaire du musée du Quai-Branly, elle est, entre autres ouvrages, l’auteur du Voyage de Théo, de Pour l’amour de l’Inde et de La Senora.

Ma chronique :

Un roman historique très documenté, un portrait saisissant de la révolution française.

Au travers de l’histoire de Léonore, jeune aristocrate, l’auteure nous partage l’emballement des premières semaines de la révolution vue par des nobles franc-maçons. Nous suivons l’histoire de ce jeune couple aux idées progressistes qui côtoie La Fayette, Mirabeau et des proches du roi. 

Avec un ton docte et des descriptions très détaillées des événements révolutionnaires, nous sommes au cœur des différentes périodes révolutionnaires jusqu’à la Terreur. 

J’insiste sur le côté très documenté du récit qui peut prendre le pas sur les héros, ce qui peut induire un peu d’ennui et une déception d’être éloigné de Léonore et René.

Je ne me suis pas ennuyée, m’intéressant à cette période de notre histoire.

Le destin de Léonore est atypique et vaut le détour littéraire.

Un récit historique publié aux éditions de l’Archipel.

Notation :

Chronique de : La nostalgie des sentiments de Hanni Munnzer 

Résumé :

Au milieu des années 1920, Laurenz Sadler rencontre Anne-Marie. Le coup de foudre est immédiat, et réciproque. Le jeune homme ne connaît alors ni le passé mouvementé de la jeune femme, ni son secret. Laurenz rêvait de devenir musicien ; il se voit contraint de reprendre la ferme familiale. Pourtant, dans ce village allemand à proximité de la frontière polonaise, il connaît le bonheur aux côtés d’Anne-Marie …

L’auteure :

Née en Allemagne en 1965, Hanni Münzer conquiert le public avec Au nom de ma mère, en cours d’adaptation au cinéma. Ses romans, vendus à plus de 2 millions d’exemplaires, ont été traduits dans dix-sept pays.

Ma chronique :

Je découvre cette auteure avec ce grand roman historique passionnant.

J’ai accroché rapidement à l’histoire et mon intérêt s’est prolongé tout au long des quatre cent cinquante pages du roman. L’intrigue est ancrée dans la grande histoire, en Allemagne, à la frontière polonaise, un peu avant la seconde guerre mondiale. 

Les héros vivent dans une ferme, cultivent la terre et s’occupent des bêtes bien que ce ne soit pas leur choix au départ. La première guerre mondiale a décimé cette famille qui doit s’accommoder de cette vie de paysans. 

La famille s’agrandit avec des enfants exceptionnels, je n’en dirai pas plus pour ne pas dévoiler l’histoire. J’ai eu un penchant particulier pour Franzi, petite fille aux pouvoirs particuliers avec une relation avec la nature sans pareil : elle m’a beaucoup émue. Tous ces passages sont poétiques à l’opposé du climat pesant dû à la préparation de la guerre. Allemands et russes s’affrontent déjà, la famille est au cœur de cette bataille. 

À la fois documenté et palpitant, un grand roman à découvrir aux éditions de l’Archipel.

Notation :

Chronique de : Sur tes pas de Claire Allan 

Résumé :

Infirmière, Nell Sweeney, 22 ans, quitte comme chaque soir l’hôpital pour rentrer chez elle. Mais, ce soir-là, un homme l’épie. Il la suit. Et il a décidé d’agir.

Nell se trouvait-elle au mauvais endroit, au mauvais moment ?

L’auteure :

Après avoir été journaliste au Derry Journal, Claire Allan se lance dans l’écriture. Les éditions de l’Archipel ont publié Ne la quitte pas du regard (2021) et Qui a tué Rose ? (2022), suspenses qui se sont vendus à plus de 250 000 exemplaires en Grande-Bretagne et aux États-Unis

Ma chronique :

Très très tendu, un thriller particulièrement efficace sur un sujet peu abordé. Je le recommande à tous les amateurs de polar malgré les quelques moments un peu « gore ».

J’ai découvert cette auteure avec son deuxième titre « Qui a tué Rose ? » au suspense déjà redoutable. Ici, c’est encore plus haletant. La détresse de la victime est palpable et l’émotion est au rendez-vous à chaque page.

Alternant les voix des protagonistes, avec des chapitres courts et un style enlevé, une lecture addictive difficile à lâcher. 

L’auteure réussit à nous plonger dans l’univers glauque de ces individus qui haïssent les femmes et cherchent à les domestiquer. Cela fait froid dans le dos.

En fin de livre, l’auteure raconte les similitudes entre son intrigue et des faits réels récents.

À lire pour son suspense et son intrigue impeccablement menée.

Publié aux éditions de L’Archipel.

Notation :

Chronique de : Sous la montagne de feu de Sarah Lark 

Résumé :

Nouvelle-Zélande, 1880. Aroha vit heureuse dans l’orphelinat que dirige sa mère Linda à Otaki, sur l’île du Nord. Jusqu’à ce jour de septembre où, à 14 ans, elle réchappe de peu à une catastrophe. Pour l’aider à surmonter le traumatisme et le sentiment de culpabilité qui ne la quitte plus depuis, Linda décide de l’envoyer à Rata Station …

L’auteure :

Sarah Lark vit près d’Almeria, en Andalousie, où elle a créé un refuge pour chevaux. Sa trilogie du « Nuage blanc », traduite dans ving-deux pays, a séduit plus de trois millions de lectrices dans le monde. Ses romans, dont les deux premiers volumes de sa trilogie néozélandaise Fleurs de feu (2021) et Le Chant des coquillages (2022), ont tous paru aux éditions de l’Archipel.

Ma chronique :

Troisième et dernier tome de cette saga néo-zélandaise, un récit toujours aussi prenant avec tous les ingrédients qui fonctionnent : aventures, histoire et romance.

Aroha, March et Robin sont les héros de ce troisième volet, les jeunes femmes, comme leurs aînées, ont un caractère bien trempé. Sur plusieurs années, nous suivons leurs premiers pas de jeunes adultes dans un contexte souvent compliqué dans ce jeune pays au dix-neuvième siècle. 

J’ai suivi avec grand intérêt leurs pérégrinations, ce pavé de six cent pages se lit vite grâce au style fluide et aux rebondissements qui nous tiennent en haleine tout du long. L’auteure mêle habilement l’intimité des personnages et l’histoire de la Nouvelle Zélande avec les débuts de l’industrialision, l’essor touristique dans la région des maoris, la condition des femmes et les problèmes d’intégration de certains immigrants comme les chinois.

Les personnages sont toujours aussi attachants, des secrets de famille nous ramènent au premier tome de la série, l’histoire est bouclée.

Un petit pincement lorsque cela se termine, je serai bien restée plus longtemps dans cette famille qui représente la diversité néo-zélandaise.

Un livre qui peut se lire indépendamment des 2 autres tomes.

Une saga que je vous recommande.

Parue aux éditions de L’Archipel.

Notation :