Auteur/autrice : <span>des Pages et des îles</span>

Chronique de : Le jeu de Montglane, Le Huit de Katherine Neville

Résumé :

Sud de la France, printemps 1790 : la Révolution menace les biens des monastères et des couvents. À l’abbaye de Montglane, la mère supérieure charge deux jeunes novices d’une mission urgente : mettre à l’abri des pillages les pièces d’un mystérieux jeu d’échecs. Décembre 1972 : Catherine Velis est une spécialiste des échecs. Alors qu’elle se prépare à partir en Algérie, un antiquaire lui demande de retrouver le Jeu de Montglane, afin de percer son terrible secret.

L’auteure :

Après avoir vécu dans les montagnes Rocheuses, Katherine Neville abandonne une carrière de mannequin et devient consultante internationale en informatique à New York. Elle vit aujourd’hui dans les montagnes du Blue Ridge, en Virginie.

Ma chronique :

Voici la réédition d’un livre célèbre paru en 1988 que j’étais impatiente de le découvrir. 

Pourtant cette lecture ne m’a pas convaincue, l’intrigue ne tient pas ses promesses sur la longueur.

Le premier quart du livre, j’étais emballée par les deux histoires qui se déroulent en parallèle, je quittais avec regret les deux héroïnes de l’époque révolutionnaire pour retrouver Catherine dans les années soixante-dix. Ces personnages ont pour point commun de se préoccuper du sort d’un jeu d’échecs de l’époque de Charlemagne. Ce jeu aurait des pouvoirs extraordinaires, il est convoité par des puissants.

Après lecture du premier quart du livre, je me suis lassée de cette lecture. Trop de longues descriptions, de termes techniques liés aux échecs et de rocambolesques aventures qui alourdissent le récit. Je n’ai pas eu d’empathie pour les personnages comme Lily, caricaturale et agaçante.

Le livre m’est tombé des mains et je ne l’ai pas terminé, ce qui est rare pour moi.

Ce thriller historique, ésotérique et roman d’aventures ne m’a pas séduite bien qu’il ait déjà rencontré un large succès, une rencontre ratée.

Réédité aux éditions Le Cherche Midi.

Chronique de : Les carnets de Laurel de Corinne Javelaud

Résumé :

1941. Malgré l’Occupation, Giverny Leroy n’a pas renoncé à la carrière de chanteuse de jazz qui lui tendait les bras avant-guerre. Tandis que son frère aîné, Jean-Paul, engagé dans la Résistance, participe à des actions de sabotage visant le chantier du mur de l’Atlantique dans le Médoc, elle se produit sur la scène d’un music-hall à Bordeaux. La jeune femme tente de se tenir à l’écart des turbulences du moment lorsque Jean-Paul lui demande de répondre aux assiduités d’un de ses admirateurs, officier de haut rang de la marine allemande, pour lui soutirer des renseignements…

L’auteure :

Autrice de plus d’une quinzaine de romans, lauréate du prix Saint-Estèphe 2022 pour Les Petits Papiers de Marie-Lou, Corinne Javelaud brosse le portrait émouvant d’une femme passionnée, libre et généreuse, emportée dans la tourmente de l’histoire mais fidèle à elle-même malgré l’adversité.

Ma chronique :

Une fresque historique réussie à l’instar des précédents livres de Corinne.

Ces histoires ont à la fois ce souffle romanesque qui nous emporte et la précision historique d’une époque tourmentée.

Nous sommes dans le Médoc, comme dans un des précédents romans de Corinne, et suivons des personnages happés par une vie quotidienne bousculée par l’occupation. Giverny est une héroïne sensible et émouvante, extrêmement attachante. J’ai vibré avec elle tout au long du roman.

Les autres personnages, dont Laurel, apportent une touche d’humanité qui fait du bien et a renforcé pour moi l’intérêt du récit.

Dans cette période d’occupation puis de libération de la France, des sentiments contradictoires affecteront la population comme la trahison, la lâcheté et le courage, tous ici présents et finement décrits.

L’intrigue prenante m’a tenue en haleine jusqu’à la fin, merci Corinne pour ce beau roman historique.

A découvrir aux éditions Calmann Levy 

Chronique de : Un espoir à l’autre bout du monde de Sarah Lark

Résumé :

Juillet 1944. Lorsque Helena apprend que la Nouvelle-Zélande est prête à accueillir des orphelins venant d’Europe, elle espère faire partie des heureux élus. Rêve de courte durée quand on l’informe qu’à 17 ans elle est trop âgée…

À la suite d’un imbroglio, Helena réussit pourtant à prendre place à bord d’un navire en partance pour le Pays du nuage blanc. Mais c’est une jeune femme dévastée qui débarque à Wellington.

L’auteure :

Sarah Lark vit près d’Almeria, en Andalousie, où elle a créé un refuge pour chevaux. Sa saga néo-zélandaise – Le Pays du nuage blanc, Le Chant des esprits et Le Cri de la terre –, traduite dans vingt-deux pays, a séduit plus de trois millions de lectrices dans le monde.

Ma chronique :

J’affectionne particulièrement cette auteure qui nous emporte avec talent dans ses contrées lointaines.

Si vous aimez les romans d’aventures avec un contexte historique documenté et dépaysant, n’hésitez pas. Souvent classé dans les romans d’évasion, celle-ci est réelle. Cet épisode peut se lire indépendamment des précédents tomes.

Courage, empathie, entraide et humanité sont les valeurs incarnées par les personnages. Tous forcent notre admiration comme Helena, l’héroïne, qui a vécu l’enfer des camps soviétiques avant de se retrouver dans un camp en Iran. Les autres personnages, en Nouvelle Zélande, sont forts, courageux et lumineux. Mention spéciale pour l’immersion dans la culture maori, peuple qui a une place fondamentale dans l’histoire. Sarah Lark démontre une fois de plus sa connaissance de ce peuple et son empathie transparaît dans chaque page.

Une belle romance au cœur de la seconde guerre mondiale, au milieu de cette nature indomptée de l’île du Sud de la Nouvelle Zélande.

À la fois instructif et dépaysant, une lecture fluide et passionnante, parfaite pour l’été, que je vous recommande.

Merci aux éditions de l’Archipel et à NetGalley pour cette découverte.

La clef et la croix de Giacometti et Ravenne

Résumé :

Paris, 1809.  Napoléon ordonne de voler les archives du Vatican pour récupérer les actes du procès des Templiers. Chargés de cette mission, des francs-maçons entrent en action pour sauver l’Empire… Mais dans l’ombre, les ennemis de Napoléon ont trouvé le moyen de l’anéantir : s’attaquer à l’impératrice Joséphine.  Milan, de nos jours. Un grand patron de la mode, membre d’une société catholique secrète, est assassiné.

Les auteurs :

Éric Giacometti a été journaliste. Il est écrivain et scénariste de la bande dessinée Largo Winch.

Jacques Ravenne est écrivain, franc-maçon, spécialiste de la Révolution et auteur de livres historiques.

Ma chronique :

Je découvre ces auteurs et le commissaire Marcas, une belle rencontre littéraire.

J’affectionne les fictions historiques, celle-ci coche tous les critères pour un roman réussi : histoire très documentée, suspense, énigmes et grands personnages historiques mis en scène.

Le rythme du roman est tendu et alterne successivement l’époque napoléonienne et contemporaine. Nous suivons les deux quêtes en parallèle, chacune étant liée à l’histoire des Templiers et des francs-maçons. Napoléon en 1809 est secondé par Fouché et Talleyrand qui le mettent en garde sur l’état déplorable des finances de la France. Comment continuer ses conquêtes sans argent ? 

Le commissaire, lui, enquête sur les traces d’un aïeul après la découverte de ses journaux intimes. Les instructions le confrontent à des énigmes complexes aux multiples symboles liés à l’histoire des Templiers.

Cela suscite notre curiosité et nous accroche à cette lecture à la fois distrayante et instructive.

Un roman à classer également dans la catégorie des romans d’aventures, la vie de Marcas et celle du général au service de Fouché est trépidante, jalonnée de nombreuses péripéties pour notre plus grand plaisir.

À lire pour une plongée passionnante dans l’histoire des Templiers et francs-maçons.

Paru aux éditions Lattès.

Merci à NetGalley pour cet exemplaire.

Chronique de : Les points de pression de Nadia Volf

Présentation :

Des gestes simples, à pratiquer de manière ludique et en famille, pour soulager les maux de tête, stopper les nausées, retrouver le sommeil, calmer l’angoisse, développer la mémoire et la concentration…

L’auteure :

Nadia Volf est docteur en médecine, professeure agrégée en neuropharmacologie et diplômée interuniversitaire d’acupuncture.

Ma chronique :

Un guide très complet avec 63 fiches détaillant le protocole de chaque situation.

Un ouvrage en deux parties, la théorie qui liste les études scientifiques effectuées, propose des explications sur l’origine de l’acupression, comment localiser les points et les activer. Pour la pratique, des fiches par thème avec des dessins et commentaires pour mettre en œuvre. Vingt et une situations pour des soulager douleurs physiques et émotionnelles.

J’aime ces formats en 2 parties, très pratiques à manipuler et pour s’y référer en cas de besoin. Le carnet avec sa table des matières et  ses couleurs permet de s’y retrouver plus facilement. 

Tout est fait pour nous simplifier la prise en main de cette pratique.

A découvrir aux éditions Tredaniel