Auteur/autrice : <span>des Pages et des îles</span>

Chronique de : Léa se lâche de Caroline Kant

Résumé :

Après des études loin de la capitale, Léa est de retour à Paris et emménage au sixième étage de l’immeuble de la rue Cavendish. Entre son stage dans une boîte de production (elle rêve de devenir documentariste), son petit ami qui galère financièrement, ses voisins hauts en couleur et sa famille, au premier étage, qui compte (un peu trop) sur elle, elle ne risque pas de s’ennuyer  !

L’auteure :

Caroline Kant est une autrice parisienne. Sa série s’inspire des années où elle a vécu rue Cavendish, dans l’appartement de Margaux.

Ma chronique :

Déjà le cinquième tome d’une série toujours aussi addictive.

Dans la pile à lire, c’est le titre que l’on choisit pour se détendre en étant certain de passer un moment teinté de douceur et d’optimisme, c’est précieux.

Ce tome aussi réjouissant que les précédents, met davantage l’accent sur l’histoire secrète d’enfants cachés pendant la seconde guerre mondiale, une enquête compliquée.

Autour de Léa, ses proches font face à des problématiques liées à des sujets d’actualité comme le harcèlement scolaire ou l’impact des réseaux sociaux sur nos vies. L’auteure a l’art d’intégrer des thèmes profonds dans ses romans tout en réussissant des histoires remplies d’émotions et d’espoir.

Son écriture fluide et efficace nous invite à tourner rapidement les pages.

Décidément, j’aime les habitants de l’immeuble Cavendish et je me précipite toujours dans chaque tome sachant que je vais me régaler avec leurs aventures. 

Paru aux éditions Les Escales Séries.

Chronique de : Le livre de l’équilibre de Bernadette De Gasquet 

Présentation :

Et si vous arrêtiez de trébucher ? Que ce soit en faisant du sport aussi bien que dans votre vie quotidienne, à la maison, en randonnée ou dans la rue, une chute peut vous empoisonner la vie et limiter votre autonomie. Mais ce n’est pas juste la faute à « pas de chance » ni une fatalité, car l’équilibre, ça se travaille.

Ma chronique :

Adepte du yoga, j’ai eu envie de découvrir ce livre issu des pratiques d’un médecin professeur de yoga.

Cet ouvrage nous donne les clés pour cultiver un meilleur équilibre en suivant les conseils et en pratiquant.

Le bon dosage entre théorie et expérimentation aide à mettre en place une bonne hygiène de vie.

La présentation claire et les photos sont essentielles pour une bonne compréhension des exercices, c’est réussi.

Un livre qui donne envie de se lancer pour maintenir et augmenter ce fameux équilibre source de mieux être.

Je recommande à tous, jeunes et moins jeunes, cet ouvrage enrichissant qui aborde  ce thème de l’équilibre trop rarement évoqué.

Merci Babelio et les éditions du Rocher pour cette découverte.

Chronique de : Le trésorier payeur général de Yannick Haenel

Résumé :

« Le Trésorier-payeur était ainsi de ces êtres impeccables qui à chaque instant voient le monde s’écrouler : un banquier irréprochable, perfectionniste et apprécié de tous pour son dévouement, mais dont les aventures intérieures relevaient d’une apocalypse. »

L’auteur :

Yannick Haenel co-anime avec François Meyronnis la revue Ligne de risque. Il a récemment publié aux Éditions Gallimard Cercle (2007, Folio n° 4857) et Jan Karski (2009, Folio n° 5178), prix du Roman Fnac et prix Interallié.

Ma chronique

Un roman dont j’avais lu de belles chroniques lors de sa parution en grand format, le découvrir en Folio m’emballait.

Au final, je suis un peu déçue par ce titre, certainement aussi car j’en attendais beaucoup.

Le thème et l’histoire sont originaux et prenants et ce personnage atypique est attachant. Difficile de résister à ce pourfendeur du grand capitalisme qui met beaucoup d’énergie au service de sa cause et cela fonctionne pour nous le lecteur. 

Un philosophe et banquier au service des plus démunis : un « Robin des bois » moderne qui est décrit avec une langue riche et dense. 

Beaucoup de qualités donc pour ce roman qui cependant n’a pas réussi à me toucher. Je n’ai pas cru à ce personnage si contradictoire et j’ai été gênée par les longueurs dans le récit, notamment le premier quart du livre.

Je suis néanmoins certaine que ce roman continuera de gagner son public grâce à son histoire singulière.

Merci aux éditions Folio et à Babelio Masse critique pour cette découverte.

Chronique de : Rien n’est perdu de Patrice Guirao

Résumé :

Trafic de méthamphétamines, séquestration, arnaques façon pyramide de Ponzi, mutilations en mode cannibale. Les entreprises criminelles semblent s’être passées le mot. Ajoutez à cela un cousin azimuté fraîchement débarqué de métropole… C’est beaucoup pour le célèbre et unique détective privé de l’île

L’auteur

Adolescent, Patrice Guirao a été déposé par l’Histoire sur la terre polynésienne. Comme une jeune pousse, il y prend racine. Depuis cinquante ans, ces racines n’ont cessé de nourrir sa force vitale et l’âme de son écriture. Depuis bientôt dix ans, il s’attache à transmettre une image hors clichés de la Polynésie, comme une réalité autre et différente des visions de ses compagnons d’écriture polynésiens. Il a choisi de le faire à travers une saga dont le guide est le détective privé Al Dorsey et 

Ma chronique :

Une enquête à la fois tendue et loufoque au cœur de Tahiti. Une lecture dépaysante et prenante.

Al Dorcey, le détective de Tahiti, est aux prises avec des dealers, des coupeurs d’oreilles et des amateurs de grosses fêtes musicales très sonores. Il peut compter sur l’aide de son copain, le commissaire, toujours présent.

Lorsqu’il vient chercher à l’aéroport son cousin, il ne se doute pas encore de ce qui l’attend.

Quand on connaît la Polynésie, on se régale avec ces aventures hautes en couleur, l’ambiance est typiquement locale avec les expressions tahitiennes, traduites pour les néophytes. J’ai retrouvé la générosité des tahitiens notamment avec la maman du héros et les « mama » de l’aéroport. Le côté sombre est là aussi avec les trafiquants et les ravages de la drogue sur la jeunesse.

Avec un ton sarcastique et décalé, l’auteur nous plonge dans un Tahiti loin des clichés. À lire si on aime les enquêteurs efficaces qui ne se prennent pas au sérieux.

Paru aux Éditions du Vent des Îles 

Notation :

Chronique de : Thanatea de Sonja Delzongles

Résumé 

Thanatea. Un nom qui sonne comme celui d’une femme ou d’une déesse. Un mot plutôt agréable, exotique, à condition de ne pas en connaître la racine grecque, thanatos, la mort. Le plus long des voyages. L’éternité. Une autre qu’Esther aurait sûrement pris peur mais, durant ses années passées à la police judiciaire, celle-ci a côtoyé la mort sous ses aspects les plus sombres, les plus violents. Un quotidien qui l’a usée

Ma chronique 

Une autrice qui joue avec nos nerfs tout au long de ce thriller très tendu, c’est réussi.

Le thème du commerce autour de la mort est au cœur de ce récit. Certaines pratiques font froid dans le dos et la lecture se fait en apnée. On retient son souffle sans pouvoir lâcher le récit.

Au départ, nous savons qu’une des 3 protagonistes est décédée sans pouvoir deviner avant la toute fin laquelle. Trois héroïnes, amies d’enfance, cabossées par des vies chaotiques autant au niveau personnel que professionnel. Ce sont 3 policières passionnées par leur job, parfois malmenées par leurs collègues masculins.

Le style percutant de Sonja renforce la tension de l’intrigue. Le thème de la mort et son business, l’ambiance un peu fantastique sur l’île de Thanatea nous emporte dans un monde parallèle très sombre.

Des sujets de société qui interpellent et une intrigue redoutable : tout pour passer un moment de lecture intense.

Notation :