Mois : <span>avril 2020</span>

Critique de : L’invitation à la vie conjugale d’Angela Huth

L’invitation à la vie conjugale

Résumé :

Rachel Arkwright ne pense qu’à une chose, une fois son mari Thomas parti travailler et le petit déjeuner débarrassé : dormir. Se lover sous la couverture et sombrer, oublier la froideur de Thomas et l’absence de son fils devenu étudiant, l’ennui profond, le dîner à préparer. Le sexe à peine existant avec un homme bedonnant, et dans le noir. Mais ce matin-là Rachel découvre dans la pile du courrier l’invitation des Farthingoe à un bal dans leur manoir d’Oxford, perspective qui ravive une excitation depuis longtemps éteinte. Frances Farthingoe, elle, trouve son réconfort dans l’organisation de fêtes somptueuses tandis que son époux passe ses journées enfermé dans son bureau ou à observer les animaux au fond des bois.

L’auteure :

Angela Huth est née à Londres en 1938 et vit aujourd’hui dans le Warwickshire. Journaliste de renom, elle a publié de nombreux romans à succès, deux recueils de nouvelles, plusieurs livres pour la jeunesse et deux anthologies de poésie. Elle a également écrit des pièces pour la radio et la télévision et réalisé des documentaires.

Ma chronique :

Pourquoi j’ai choisi ce livre ?  Pour l’auteure et l’objet livre : Angela Huth est une auteure anglaise que j’affectionne et je n’ai pas pu résister à cette nouvelle édition dans la collection Petit Quai Voltaire qui vient d’adopter un nouveau look très réussi.

J’ai donc partagé le quotidien de ces couples dont les femmes comblent le vide de leur existence comme elles peuvent. Se cacher sous la couette pour dormir ou organiser une grande fête pour s’occuper.

Les hommes n’ont pas toujours plus d’activités et certains vont observer les blaireaux la nuit où traînent dans les galeries d’art.

Tout cela cache un mal de vivre très bien retranscrit ici. Le délitement de l’attachement conjugal est finement analysé sans ennuyer le lecteur.

La petite touche d’optimisme est là avec ce couple soudé et amoureux comme au premier jour, Mary et Bill sont émouvants.

Un beau texte sur la vie et les sentiments amoureux.

À retrouver aux éditions de la Table Ronde Petit Quai Voltaire.

Notation :

Critique de : Les antisèches du bonheur de Jonathan Lehman



Présentation :

Un jour de 2009, Jonathan Lehmann, déprimé par sa vie d’avocat d’affaires à Wall Street, décide de tout quitter pour s’installer en Californie et partir en quête de son bonheur. Là-bas, il découvre la « science du bonheur », point d’intersection entre les sagesses ancestrales et les sciences contemporaines, qui va changer sa vie. Quatre ans plus tard, il revient en France avec une méthode originale, fruit de ses recherches et expériences : Les Antisèches du Bonheur.

L’auteur :

Jonathan Lehmann est né d’un père américain et d’une mère française. Etudiant brillant, il entre en 2003 dans un grand cabinet d’avocats new-yorkais, dont il démissionne sept ans plus tard. En 2015, il crée la page « Les Antisèches du Bonheur », sur Facebook, où il partage ses découvertes sur le bonheur.

Ma chronique :

Un franc-parler pour des conseils clairs avec beaucoup de concret : bref, ça donne envie de se lancer et cela nous sera forcément bénéfique, preuves à l’appui.

Bien que certaines pistes explorées par ces antisèches du bonheur ne soient pas nouvelles et souvent citées (méditation, gratitude, la compassion…), j’ai surtout apprécié les précisions sur le pourquoi de ces différentes méthodes et l’explication des bienfaits.

Le discours de l’auteur est complètement ancré dans son expérience et ses exemples très concrets. L’ouvrage donne vraiment envie d’utiliser les antisèches proposées, sa métamorphose appuie aussi la portée des propositions.

Conquise par la sincérité des propos et la sensibilité de l’auteur que l’on perçoit tout au long du texte, qui renforcent la portée de ses propos et donnent envie au lecteur d’expérimenter ces antisèches.

J’ai pris beaucoup de notes au fur et à mesure de ma lecture, je vous livre ce que j’ai préféré :

  • La pratique de la méditation : il nous propose une définition simple précisant qu’il faut porter son attention sur l’instant présent, de ne pas arrêter de penser, ne pas suivre nos pensées et ramener notre attention à l’instant présent. Suivent des propositions pour se lancer doucement puis ancrer cette habitude avec des techniques simples et des mini-méditation. Là aussi, c’est le concret qui prime.
  • Répondre à la négativité par la compassion : en lien avec le deuxième accord toltèque de Miguel Ruiz « ne rien prendre personnellement », la compassion est un simple changement de perspective
  • Chercher le juste équilibre entre l’être et le devenir et entre le chemin et la destination, « quand on aime pleinement le chemin, on atteint les plus hauts sommets ».

Quinze autres antisèches à découvrir dans cet ouvrage pour se sentir mieux au quotidien.

Le site internet de l’auteur 

Paru aux éditions Harper Collins.

Notation :