Année : <span>2024</span>

Chronique de : Le livre de l’équilibre de Bernadette De Gasquet 

Présentation :

Et si vous arrêtiez de trébucher ? Que ce soit en faisant du sport aussi bien que dans votre vie quotidienne, à la maison, en randonnée ou dans la rue, une chute peut vous empoisonner la vie et limiter votre autonomie. Mais ce n’est pas juste la faute à « pas de chance » ni une fatalité, car l’équilibre, ça se travaille.

Ma chronique :

Adepte du yoga, j’ai eu envie de découvrir ce livre issu des pratiques d’un médecin professeur de yoga.

Cet ouvrage nous donne les clés pour cultiver un meilleur équilibre en suivant les conseils et en pratiquant.

Le bon dosage entre théorie et expérimentation aide à mettre en place une bonne hygiène de vie.

La présentation claire et les photos sont essentielles pour une bonne compréhension des exercices, c’est réussi.

Un livre qui donne envie de se lancer pour maintenir et augmenter ce fameux équilibre source de mieux être.

Je recommande à tous, jeunes et moins jeunes, cet ouvrage enrichissant qui aborde  ce thème de l’équilibre trop rarement évoqué.

Merci Babelio et les éditions du Rocher pour cette découverte.

Chronique de : Le trésorier payeur général de Yannick Haenel

Résumé :

« Le Trésorier-payeur était ainsi de ces êtres impeccables qui à chaque instant voient le monde s’écrouler : un banquier irréprochable, perfectionniste et apprécié de tous pour son dévouement, mais dont les aventures intérieures relevaient d’une apocalypse. »

L’auteur :

Yannick Haenel co-anime avec François Meyronnis la revue Ligne de risque. Il a récemment publié aux Éditions Gallimard Cercle (2007, Folio n° 4857) et Jan Karski (2009, Folio n° 5178), prix du Roman Fnac et prix Interallié.

Ma chronique

Un roman dont j’avais lu de belles chroniques lors de sa parution en grand format, le découvrir en Folio m’emballait.

Au final, je suis un peu déçue par ce titre, certainement aussi car j’en attendais beaucoup.

Le thème et l’histoire sont originaux et prenants et ce personnage atypique est attachant. Difficile de résister à ce pourfendeur du grand capitalisme qui met beaucoup d’énergie au service de sa cause et cela fonctionne pour nous le lecteur. 

Un philosophe et banquier au service des plus démunis : un « Robin des bois » moderne qui est décrit avec une langue riche et dense. 

Beaucoup de qualités donc pour ce roman qui cependant n’a pas réussi à me toucher. Je n’ai pas cru à ce personnage si contradictoire et j’ai été gênée par les longueurs dans le récit, notamment le premier quart du livre.

Je suis néanmoins certaine que ce roman continuera de gagner son public grâce à son histoire singulière.

Merci aux éditions Folio et à Babelio Masse critique pour cette découverte.

Chronique de : Rien n’est perdu de Patrice Guirao

Résumé :

Trafic de méthamphétamines, séquestration, arnaques façon pyramide de Ponzi, mutilations en mode cannibale. Les entreprises criminelles semblent s’être passées le mot. Ajoutez à cela un cousin azimuté fraîchement débarqué de métropole… C’est beaucoup pour le célèbre et unique détective privé de l’île

L’auteur

Adolescent, Patrice Guirao a été déposé par l’Histoire sur la terre polynésienne. Comme une jeune pousse, il y prend racine. Depuis cinquante ans, ces racines n’ont cessé de nourrir sa force vitale et l’âme de son écriture. Depuis bientôt dix ans, il s’attache à transmettre une image hors clichés de la Polynésie, comme une réalité autre et différente des visions de ses compagnons d’écriture polynésiens. Il a choisi de le faire à travers une saga dont le guide est le détective privé Al Dorsey et 

Ma chronique :

Une enquête à la fois tendue et loufoque au cœur de Tahiti. Une lecture dépaysante et prenante.

Al Dorcey, le détective de Tahiti, est aux prises avec des dealers, des coupeurs d’oreilles et des amateurs de grosses fêtes musicales très sonores. Il peut compter sur l’aide de son copain, le commissaire, toujours présent.

Lorsqu’il vient chercher à l’aéroport son cousin, il ne se doute pas encore de ce qui l’attend.

Quand on connaît la Polynésie, on se régale avec ces aventures hautes en couleur, l’ambiance est typiquement locale avec les expressions tahitiennes, traduites pour les néophytes. J’ai retrouvé la générosité des tahitiens notamment avec la maman du héros et les « mama » de l’aéroport. Le côté sombre est là aussi avec les trafiquants et les ravages de la drogue sur la jeunesse.

Avec un ton sarcastique et décalé, l’auteur nous plonge dans un Tahiti loin des clichés. À lire si on aime les enquêteurs efficaces qui ne se prennent pas au sérieux.

Paru aux Éditions du Vent des Îles 

Notation :