Auteur/autrice : <span>des Pages et des îles</span>

Véronique Aïache : L’art de la quiétude

L’art de la quiétude
L’art de la quiétude

Présentation :

Le chat fascine depuis la nuit des temps. Élevé au rang de dieu protecteur par les Égyptiens, professeur de méditation chez les disciples de Bouddha, il conserve encore aujourd’hui sa liberté instinctive et sa sagesse immémoriale.

Et si nous cessions de considérer les chats comme des animaux de compagnie et commencions à nous nourrir de leur spiritualité féline ?

Cet ouvrage nous livre les clés pour observer et comprendre les chats. Ils deviennent alors nos guides vers un équilibre parfait entre le monde extérieur et la paix intérieure.

L’auteur :

La journaliste Véronique Aïache spécialiste de la ronronthérapie, nous enseigne les disciplines bienfaisantes inspirées par les chats et leurs insoupçonnables pouvoirs guérisseurs.

Mon avis :

Un récit pour les amoureux des chats non encore convaincus par leurs pouvoirs de détente sur les humains.

Tous les pouvoirs innés de nos amis les chats sont décryptés, leurs bénéfices agissent par ricochet sur nous les humains.

Ainsi, le chat peut être vu comme un guide spirituel : il diffuse le calme autour de lui et nous entraîne vers un lâcher prise et une paix intérieure.

Inspirons-nous du chat pour : se connecter avec son esprit et se laisser guider par son intuition en pratiquant la méditation. Cette pratique peut se faire avec son félin préféré qui va s’associer à ce moment et sera en cohérence avec vous.

Nos matous auraient aussi un impact significatif sur le renforcement de notre système immunitaire et diminuerait les terrains allergiques. Le ronronnement de nos chats réduirait le stress.

Cet ouvrage, malgré quelques longueurs au départ lors des rappels historiques et des répétitions dans l’énoncé de certaines pratiques de développement personnel, apporte un éclairage intéressant sur ce lâcher prise guidé par un animal familier.

Mention spéciale aussi pour l’objet livre : beau, avec sa couverture cartonnée et la jolie couverture.

Merci Babelio et les Editions Flammarion pour cette découverte.

 

Notation :

Collectifs : l’Iconographe

l’Iconographe
l’Iconographe

Présentation :

Quel est le livre de votre vie? Imaginez-en la couverture rêvée.

Cinquante illustrateurs ont accepté de jouer le jeu, et de réaliser la couverture du livre de leur choix. Pas n’importe quel livre : celui qu’ils ont toujours rêvé d’illustrer. Un livre qui les a profondément marqués. Leur livre de chevet – depuis l’enfance, l’adolescence, ou depuis une période plus récente. Celui qu’ils emporteraient sur une île déserte. Celui qu’ils ont relu deux, trois, quatre, cinq fois. Offert à maintes reprises – à moins qu’ils ne le chérissent en catimini, dans leur jardin secret. Le livre de leur vie, en somme. Un livre connu ou ignoré, d’un auteur célèbre ou obscur ; français ou étranger ; plutôt un roman, mais pas forcément.

Mon avis :

Un beau projet qui réunit illustration et littérature : le résultat est réussi.

La promesse de ce titre m’a emballée : « quel est le livre de votre vie ? Imaginez -en la couverture rêvée ».

La préface précise le contexte de ce livre : l’illustration prend une place de plus en plus importante, notamment pour les couvertures de livres, ainsi est né cette idée de réunir les illustrations des livres préférés de cinquante illustrateurs.

Le premier roman illustré est « Kafka sur le rivage » de Haruki Murakami, un livre qui m’a marquée aussi, un texte que je n’oublierai pas. J’ai apprécié l’illustration réalisée et le commentaire du dessinateur.

Pour les autres livres, j’ai été sensible aux représentations de « Le parfum » de Patrick Suskind et « Vendredi où les limbes du pacifique » de Michel Tournier, deux textes qui font partie de mes livres fétiches, dignes d’une bibliothèque idéale.

Grâce à l’Iconographe, on a envie de replonger dans les ouvrages qui nous ont fait aimer la littérature et grandir.

Le couple « illustration » et « littérature » fait mouche.

Quel lecteur n’a pas craqué sur un livre pour sa belle couverture ?

Un beau livre à offrir ou à s’offrir et à partager.

 

Notation :

Fioly Bocca : Une seconde d’éternité

Une seconde d’éternité
Une seconde d’éternité

Résumé :

Turin, de nos jours. Tous les soirs, dans son petit appartement, Anita s’installe devant son ordinateur pour envoyer un mail à sa mère restée dans sa région natale des Dolomites. Anita lui raconte son quotidien merveilleux, les préparatifs pour son futur mariage, lui parle de son travail dans lequel elle s’épanouit quotidiennement. Et pourtant… La réalité est tout autre, car Anita raconte mensonge sur mensonge pour épargner sa mère gravement malade : elle lui cache que son travail dans une agence littéraire ne lui plaît pas du tout, et que son fiancé Tancredi est peu attentif, absent et refuse de s’engager.

L’auteur :

Fioly Biocca vit dans les collines du Montferrat avec ses deux enfants. « Une seconde d’éternité » est son premier roman. Il est en cours de traduction dans une dizaine de pays.

Mon avis :

Merci aux Éditions Denoël pour la lecture de ce texte délicat et émouvant.

Croire en soi et à ses rêves : une belle devise pour vivre heureux, telle est la leçon de ce récit.

Une perle à ne pas manquer : j’ai été conquise par l’histoire d’Anita qui survit plutôt qu’elle ne vit, complètement déboussolée lors du décès de sa mère. Nous assistons à sa dégringolade, elle n’a plus goût à rien mais continue à communiquer avec sa mère en lui racontant sa vie par mails.

Sans dévoiler l’intrigue, sachez qu’Arun, ce jeune homme rencontré dans un train, sera le catalyseur de sa métamorphose.

Frais, pétillant, et d’une grande sensibilité, ce livre oscille entre histoire romantique et conte de fées, avec de beaux passages de description d’amour maternel et filial.

Ce premier roman est prometteur et réconfortant.

À ne pas rater.

Parution aux Éditions Denoël le 12/10/17

Traduction de l’italien par Anaïs Bouteille-Bokobza

 

Notation :

Karl Geary : Vera

Résumé : Vera a la trentaine passée, elle vit dans les quartiers chics de Dublin, à Montpelier Parade. Sonny a 16 ans, il travaille dans une boucherie. Bien sûr, il rêve d’ailleurs. Lorsqu’il croise le regard de Vera, sa beauté lui donne immédiatement le vertige. Vera parle peu. Mais elle sait écouter Sonny comme personne ne l’a fait jusqu’à présent.

L’auteur :

Auteur irlandais, il a quitté très jeune l’Irlande pour l’Amérique. Il devient acteur et joue dans de nombreux films et séries. Aujourd’hui scénariste, il vit entre Brooklyn et l’Ecosse. Vera est son premier roman.

Mon avis :

Fait rarissime : je suis passée à côté, je n’ai pas accroché du tout.

Est-ce une question de style : employer le « tu » pour raconter l’histoire ou bien le rythme lent ou tout simplement les personnages auxquels je n’ai pas crus ?

Je me suis ennuyée et je n’ai rien ressenti pour les personnages, pas d’émotion.

Pourtant, j’avais envie de découvrir ce roman qui nous raconte l’amour entre un adolescent et une femme plus âgée solitaire et mutique.

Le choc de cette rencontre que tout oppose : l’âge, le niveau social et l’éducation, n’a pas provoqué d’étincelles chez moi.

J’en suis désolée car j’étais impatiente de découvrir ce titre encensé par les critiques.

Lisez-le et donnez-moi votre avis.

Merci aux Match de la rentrée littéraire organisé par Price Minister et Rakuten.

 

Notation :

Maxence Fermine : Chaman

Résumé :

Charpentier sur les immenses tours d’acier de Duluth, dans le nord des États-Unis, Richard Adam n’a jamais oublié le sang indien qui coule dans ses veines. Mais le retour sur sa terre natale pour enterrer sa mère va le plonger dans un monde dont il n’aurait jamais soupçonné l’existence.

L’auteur :

Maxence Fermine, auteur du best-seller Neige, construit une œuvre singulière alliant poésie et fiction. Après une incursion dans la jeunesse avec la trilogie de La Petite Marchande de rêves, il revient à la littérature générale avec une fresque ambitieuse, portée par le vent de l’Histoire et la mélodie des mots.

Mon avis :

Puissant et beau, un texte poétique et enchanteur.

Après avoir lu Neige, il y a de nombreuses années, j’avais oublié cet auteur. Quel dommage !

Une voix, et plus encore une plume à part, avec une thématique ici sur la quête de ses origines et le sens de la vie.

Richard Adam, après le décès de sa mère, part sur la terre de ses ancêtres : les indiens de la tribu Lakota Oglala. Il a promis de répandre ses cendres sur cette terre indienne. Richard est charpentier du ciel : il travaille sur les chantiers de construction pour les très hauts buildings. Les indiens sont nombreux dans cette profession, plus courageux que la plupart des blancs, nous dit l’auteur.

Après avoir demandé quelques jours de congé à son patron, il part au volant de sa vieille Chevrolet.

Richard découvre un autre monde quand il arrive à destination. Puis sa vie bascule après la rencontre de plusieurs indiens dont un chaman. Je ne vous en dirai pas plus sur l’histoire car je vous incite fortement à le lire.

Ce roman court mais dense, est chargé de sens et propice à la réflexion.

Vous apprécierez, comme moi, les citations en exergue de chaque chapitre.

Je vous en livre quelques-unes :

« La paix n’arrive jamais par surprise. Elle ne tombe pas du ciel comme la pluie. Elle vient à ceux qui la préparent. » citation de Tecumseh.

« Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors le visage pâle s’apercevra que l’argent ne se mange pas » citation de Sitting Bull.

Ne ratez pas ce beau texte, une prose rare et envoûtante.

Merci Babelio et les Éditions Michel Lafon.

 

Notation :