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Chronique de : Mon mari de Maud Ventura

Résumé :

Elle a la vie dont elle rêvait  : une belle maison, deux enfants, l’homme idéal. Après quinze ans de vie commune, elle ne se lasse pas de dire  : « Mon mari  ! » Pourtant elle veut plus encore  : qu’ils s’aiment comme au premier jour. Alors elle s’impose une discipline de fer pour entretenir la flamme…

L’auteure :

Maud Ventura est fascinée par le sentiment amoureux. Elle explique souvent ne pas comprendre pourquoi ce dernier s’étiole  : « Pourquoi ne peut-on pas s’aimer toute la vie comme au premier jour  ? »  Longtemps, cette question la taraude. Elle y réfléchit au quotidien dans ses carnets et avec de nombreux invités dans son podcast sur l’amourLalala. Pour répondre à sa question, elle écrit son premier roman.

Ma chronique :

Un livre déroutant et sur lequel j’ai du mal à me prononcer : j’ai aimé un peu, moyennement ou pas du tout. Je suis très partagée entre ces trois affirmations, je vais tenter de m’expliquer.

J’ai choisi ce livre qui était plébiscité par de nombreux lecteurs, curieuse de découvrir un roman décrit comme drôle et percutant. Je n’ai pas du tout éprouvé ces sentiments : ce n’est ni comique ni inoubliable, original certainement.

Une quarantenaire vit une passion pour son mari depuis quinze ans, elle a deux enfants qui comptent moins et une vie confortable. Son amour pour son mari tourne à l’obsession : tous les stratagèmes sont bons pour être auprès de lui.

Je ne vous décrirai pas ceux-ci, seuls éléments originaux du récit.

La narration se déroule sur une semaine, les jours se ressemblent et je me suis ennuyée. J’attendais davantage d’originalité, des rebondissements et de l’émotion. Ici c’est plat, sans éclat et peu de suspense. L’épilogue est la seule surprise du roman.

Grosse déception pour moi donc.

Chronique de : Adultes surdoués de Valérie Foussier

Présentation :

Curiosité insatiable, ébullition mentale, imagination inépuisable, sens aigu du langage, esprit critique aiguisé, hypersensibilité, empathie hors du commun. De nombreux adultes se sentent « différents ». Ils sont sans doute surdoués, à haut potentiel.

L’auteure :

Valérie FOUSSIER est médecin endocrinologue et spécialiste du diabète, consulte à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre et celui d’Antony.

Ma chronique :

Pour ce livre, j’ai décidé de le confier à un proche, adulte surdoué et de l’interviewer. Je vous livre ses ressentis.

En moins d’une semaine, il a terminé cet ouvrage qui se lit facilement tout en étant très complet sur ce sujet. Dès les premières pages, il souligne les phrases qui font sens pour lui et dit se retrouver dans de nombreuses situations.

Cela lui a permis de se questionner beaucoup, de relativiser certains vécus et de mettre des mots sur des ressentis pas toujours exprimés jusque là.

Oui, être surdoué cela change la vie, comme l’exprime l’auteure, mais il faut le gérer pour en faire une force et ce livre apporte des pistes.

Le test MBTI, cité et commenté ici, peut aider à se connaître même s’il n’est pas simple à analyser malgré les commentaires de l’auteure.

En synthèse, un livre utile qui aide à se questionner sans pour autant se substituer à l’aide d’un thérapeute si l’on en ressent le besoin.

Publié aux Éditions Trédaniel

Chronique de : Toutes ses fautes d’Andréa Mara

Résumé :

Quand elle se présente au 14 Tudor Grove, à Dublin, Marissa Irvine ignore tout du gouffre qui va s’ouvrir sous ses pieds. Alors qu’elle s’apprête à récupérer son fils Milo, venu jouer pour la première fois chez un copain d’école, la femme qui lui ouvre la porte n’est pas la mère qu’elle connaît …

L’auteure :

Née en Irlande, Andrea Mara a rencontré un succès critique et public immédiat. Lauréat du prix NetGalley du meilleur thriller 2024, finaliste du prix du roman policier irlandais de l’année et du prix du festival de Gujan-Mestras, Toutes ses fautes a déjà conquis plus de 700 000 lecteurs en Grande-Bretagne.

Ma chronique :

Je viens de terminer ce thriller irlandais au suspense intense. Une belle surprise, l’auteur irlandaise est très douée.

Ce que j’ai particulièrement aimé : rien de gore, tout est dans l’ambiance très tendue, l’intrigue est très bien ficelée avec un final complètement inattendu.

Nous sommes au cœur d’une disparition d’enfant avec des nounous borderline et des mères aux lourds secrets. Chacune a ses secrets. Les rebondissements multiples captivent : un livre que je fais circuler autour de moi à tous les amateurs de thrillers.

Ce roman a obtenu plusieurs prix mérités à mon avis. Une adaptation cinématographique est en cours : quelle bonne idée !

Je vous le recommande vivement.

Chronique : Les sirènes d’Emilia Hart

Résumé :

Lucy fuit. Le mal qu’elle a fait, et celui qu’on lui a fait. Elle part se réfugier auprès de la seule personne capable de la comprendre : sa sœur, Jess. Mais lorsque Lucy arrive dans sa maison délabrée, perchée au sommet d’une falaise battue par les vents, elle ne trouve personne. Où est passée Jess ? Lucy se retrouve seule dans une ville côtière où rumeurs et légendes vont bon train. Au gré de ses rencontres, elle découvre les récits d’hommes disparus dans des circonstances mystérieuses et d’un bébé trouvé dans une grotte.

L’auteure :

Emilia Hart est une autrice vivant à Londres. La Maison aux sortilèges, son premier roman, s’est immédiatement classé dans les listes des best-sellers aux États-Unis et au Royaume-Uni. Traduit dans une vingtaine de langues, il connaît un immense succès en France avec plus de 50 000 exemplaires vendus. Les Sirènes est son deuxième roman.

Ma chronique :

Un deuxième roman réussi après « La maison aux sortilèges » qui fut un gros coup de cœur, la chronique de ce premier roman est à retrouver sur le blog.

L’auteure nous emmène au travers de trois époques pour décrire les tourments de deux fratries. Les deux sœurs irlandaises Mary et Eliza sont parties d’Irlande en 1800 pour rejoindre une colonie pénitentiaire en Nouvelles Galles du Sud. Comme précisé en prologue, les britanniques éloignaient leurs prisonniers pour désengorger les prisons à partir de 1788. Mary et Eliza se soutiennent pendant ce long voyage en mer, un périple très long et périlleux.

En parallèle, nous suivons Lucy et Jess dans les années soixante-dix et de nos jours. Toutes deux ont une spécificité physique qui les distingue des autres et rend leur vie plus difficile.

J’ai aimé l’atmosphere tendue et envoûtante tout au long du récit.

La narration et le style sont fluides malgré les incursions dans le passé, en alternance avec le récit d’aujourd’hui. La construction de l’histoire est habile, les destins des quatre sœurs s’entremêlent avec brio.

Comme dans son premier roman, on retrouve ce savant mélange de secrets enfuis, de légendes avec ici en plus des une touche de fantastique. Je salue cette performance de destins croisés qui rend l’histoire passionnante.

En résumé, voilà une belle histoire de sonorité remplie d’émotions à découvrir aux Editions Les Escales.

Chronique de : La cuisinière des Kennedy de Valérie Paturaud

Résumé :

1999. Dans un cimetière du Vaucluse, sur la tombe d’une certaine Andrée Imbert, une couronne de fleurs et ces mots :  » To Andrée, with love and gratitude. The Kennedy Family.  » Quel est donc le lien entre cette femme et l’illustre famille ?

L’auteure :

Valérie Paturaud, installée dans la Drôme depuis plusieurs années, a exercé le métier d’institutrice avant de se consacrer à l’écriture. Le succès qu’elle a rencontré avec son premier roman, Nézida (Liana Levi, 2020), s’est confirmé avec son deuxième roman, La Cuisinière des Kennedy (Les Escales, 2024 ; Pocket, 2025), best-seller qui s’est vendu à plus de 40 000 exemplaires.

Ma chronique

C’est le récit du destin incroyable d’une cuisinière qui va côtoyer les plus grands grâce à sa passion de la cuisine.

Pourtant mal partie dans la vie, pauvre fillette abandonnée à la naissance, Andrée a

un parcours hors norme grâce à sa cuisine extraordinaire. Toute petite, elle suit et participe aux préparatifs culinaires et se passionne de plus en plus pour cet art. Elle cueille les herbes qui l’entourent et développe sans cesse de nouvelles recettes notées dans son carnet. Sa réputation grandit et son art se peaufine au fil des année.

J’ai lu ce roman presque d’une traite : une écriture fine et simple qui nous restitue les paysages et les odeurs de la Provence qu’on retrouve dans la cuisine d’Andrée.

L’auteure a retrouvé toute sa correspondance avec ses enfants dans laquelle elle détaille sa vie chez « les grands ». Au cœur du livre quelques photos d’elle chez les Kennedy ont été insérées ainsi que des recettes.

Voici un joli pied de nez au déterminisme social, sa passion lui a permis de vaincre tous les obstacles.

Un roman à découvrir paru aux éditions Les Escales et chez Pocket.