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Chronique de : LE GUIDE DE LA SANTE PSYCHO-SPIRITUELLE d’Olga Alexandrova

Présentation :

Cet ouvrage offre une solution intégrative, établissant un pont entre la psychologie et la spiritualité. Pour son auteure, Olga Alexandrova, ces deux approches s’influencent et se complètent. À travers une exploration profonde, elle nous invite à une immersion totale dans les multiples dimensions de notre être : psychologique, émotionnelle, spirituelle et physique.

L’auteure :

Olga Alexandrova est thérapeute spécialisée en libération émotionnelle et en décodage biologique des maladies.  

Ma chronique :

Un ouvrage traitant de lien entre psychologie et spiritualité préfacé par Luc Bodin, spécialisé sur ces notions : je me suis précipitée sur ce livre.

Luc Bodin plante le décor en expliquant ce qui l’a inspiré ici et se dit conquis par les propositions et explications de l’auteure.

Le physique, le mental, l’émotionnel, le spirituel et l’énergétique sont les différents pans de l’harmonie et de la santé.

Les propositions déclinées ici sont issues de l’expérience de l’auteure, de ces clients et des grands penseurs en psychothérapie et philosophie.

Pour aller vers un mieux-être, des exercices, des méditations et protocoles par sujet sont proposés.

Une démarche qui allie théorie et pratique pour tester par soi-même.

J’ai plus particulièrement apprécié les différentes étapes pour lâcher prise grâce aux exemples et protocoles. L’auteure propose une notion originale de lâcher prise « à l’envers » à tester quand l’exercice est trop difficile avec le lâcher prise.

Autre sujet très intéressant : l’ego , ses pièges et son lien avec les émotions.

Je vous recommande cet ouvrage paru aux Éditions Tredaniel.

Chronique de : La nostalgie des sentiments tome 2 d’Hanni Munzer

Résumé :

Mai 1945. Les armes se sont en­fin tues en Europe. Mais Kathi Sadler, jeune génie des mathématiques, ne connaît pas la paix, pas plus qu’elle ne peut librement quitter Berlin pour rentrer chez elle. Considérée comme une prise de guerre par les Soviétiques, elle est envoyée à Moscou…

L’auteure :

Née en Allemagne en 1965, Hanni Münzer conquiert le public avec Au nom de ma mère (Archipoche, 2018), en cours d’adaptation au cinéma. Ses romans, vendus à plus de 2 millions d’exemplaires, ont été traduits dans dix-sept pays.

Ma chronique :

J’ai été captivée par ce deuxième tome, par l’histoire touchante de l’héroïne et de sa sœur. 

Embarquées dans les tourments de la guerre froide et ses retentissements en Russie, leur résistance nous émeut et force l’admiration. Cette fresque, issue de l’histoire de la grand-mère de l’auteure, nous entraîne au cœur d’une Russie traversée par les conflits de l’après guerre. Beria et Staline, protagonistes aux côtés des jeunes filles, font froid dans le dos.

Mêlant habilement grande histoire et saga familiale, j’ai suivi avec passion leurs aventures qui traversent les années quarante aux années soixante incluant la conquête spatiale, un des enjeux de l’hégémonie russe.

Une histoire qui peut se lire indépendamment du premier tome.

En résumé : touchant, passionnant et émouvant avec une touche de poésie, une belle histoire que je vous recommande vivement.

Paru aux Éditions de l’Archipel.

 

Chronique de : La méthode sicilienne d’Andrea Camilleri

Résumé 

Pour le fidèle bras droit du commissaire Montalbano, l’infatigable coureur de jupons Mimí Augello, c’est une nuit comme les autres lorsqu’il doit se sauver par la fenêtre de la chambre de sa maîtresse pour échapper au mari cocu. Ce qui l’est moins en revanche, c’est de tomber à l’étage du dessous sur le voisin allongé sur son lit, élégamment vêtu… et mort.

Le lendemain matin, un appel au commissariat signale qu’un homme a été retrouvé dans les mêmes circonstances, à une adresse différente. Comment est-ce possible ? …

L’auteur 

Italien d’origine sicilienne, né en 1925, Andrea Camilleri a mené une longue carrière de metteur en scène pour le théâtre, la radio et la télévision, avant de se tourner vers la littérature. D’abord auteur de poèmes et de nouvelles, Camilleri s’est mis sur le tard à écrire dans la langue de sa Sicile natale. Il a connu le succès avec sa série consacrée au commissaire Montalbano.

Ma chronique 

Je découvre cet auteur avec ce roman qui vient de paraître aux éditions Fleuve. Décédé en 2019, sa grande production littéraire permet de continuer à le lire.

Comment ne pas aimer le commissaire Montalbano, sa truculence et son appétit de vivre ?

Le style est particulier avec son vocabulaire typiquement local qui donne le ton et a le mérite de nous immerger complètement dans son monde sicilien.

L’enquête est à l’image du commissaire, un peu décalée, mouvementée, pleine de rebondissements et presque gaie si j’ose le dire dans un contexte de meurtres. 

Côté ambiance, on pourrait se croire dans une pièce de Feydeau, les amateurs seront comblés.

Je vous laisse découvrir l’intrigue, presque secondaire, la peinture de la Sicile et son contexte économique prévalent ici.

Une lecture plutôt légère et agréable , ce n’est pas un coup de coeur pour moi.

Paru aux éditions Fleuve éditions.

 

Chronique de : L’ile du là-haut d’Adrien Borne

Résumé 

Lyon, 1948. À quinze ans, Marcel est atteint d’un mal contagieux. Lui qui a grandi sans père doit aussi quitter sa mère pour rejoindre le sanatorium de S. Là-haut, face au mont Blanc, Marcel découvre une société à part, où rode la tragédie malgré le confort et l’abondance.

L’auteur 

Depuis Mémoire de soie, lauréat du prix Alain-Fournier, du prix du premier roman de la ville d’Angoulême, du prix des lecteurs de Levallois et du festival du premier roman de Chambéry, Adrien Borne se consacre à l’écriture, en plus de ses activités dejournaliste et de formateur.

Ma chronique 

J’avais découvert Adrien Borne avec son premier livre « Mémoire de soie » et j’avais très envie de retrouver sa belle plume.

Pas déçue par ce nouveau livre, un texte assez court mais riche en émotions qui m’a conquise.

Trois périodes pour raconter l’histoire d’un sanatorium à la montagne, ses occupants, l’ambiance et les choix de la médecine.

La première période avec le jeune garçon est particulièrement touchante, on l’imagine bien un peu perdu dans ce grand établissement, le seul non adulte qui cherche le contact avec les autres pensionnaires. Jusqu’à 1970, c’est la grande époque de ces établissements créés pour combattre la tuberculose.

Un bel hommage à tous ces reclus dans un texte à la fois poétique et lumineux, une grande humanité illumine tout le récit. 

Tout est réuni pour un beau moment de lecture.

A découvrir en cette rentrée littéraire aux éditions Lattès.

 

Chronique de : Avec l’espoir pour horizon d’AnneMarie Brear 

Résumé :

Irlande, 1851. Depuis que la maladie de la pomme de terre a frappé le pays, les paysans crient famine. Comme nombre de métayers, Ellen Kittrick et son mari peinent à nourrir leurs enfants et craignent de perdre leur toit. Touchée par des drames successifs, la jeune femme choisit l’exil.

L’auteure :

Née en Australie de parents anglais originaires du Yorkshire, AnneMarie Brear vit en Nouvelle-Galles du Sud, à une centaine de kilomètres de Sydney. Elle est l’autrice d’une vingtaine de sagas traduites avec succès dans cinq pays

Ma chronique :

Le premier tome d’une saga historique prenante et émouvante.

Le destin misérable d’Ellen pendant ses premières années en Irlande arrachera des larmes à chaque lecteur. Les crises se succèdent et précipitent les pauvres dans une plus grande déchéance à chaque désastre. Tout cela est parfaitement décrit ici et nous comprenons vite l’intérêt d’Ellen de choisir un départ vers une colonie australienne qui cherche de la main d’œuvre.

Même si le scénario n’est pas très original, ici, le dépaysement et l’émotion sont au programme. Le contexte historique est bien retracé que ce soit la période irlandaise, le trajet en bateau ou l’installation en Australie.

J’ai aimé le fort caractère d’Ellen qui combat les obstacles pour l’avenir de ses enfants. Ses difficultés d’intégration dans la société australienne montrent les différences entre colons et la détestation des irlandais. Les obstacles pour réussir dans cette nouvelle colonie sont nombreux mais la courageuse Ellen y fait face grâce à son courage et sa détermination.

Une lecture plaisante et dépaysante à conseiller aux amateurs de sagas historiques et d’horizons lointains.

Paru aux éditions de l’Archipel.