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Chronique de : Les points de pression de Nadia Volf

Présentation :

Des gestes simples, à pratiquer de manière ludique et en famille, pour soulager les maux de tête, stopper les nausées, retrouver le sommeil, calmer l’angoisse, développer la mémoire et la concentration…

L’auteure :

Nadia Volf est docteur en médecine, professeure agrégée en neuropharmacologie et diplômée interuniversitaire d’acupuncture.

Ma chronique :

Un guide très complet avec 63 fiches détaillant le protocole de chaque situation.

Un ouvrage en deux parties, la théorie qui liste les études scientifiques effectuées, propose des explications sur l’origine de l’acupression, comment localiser les points et les activer. Pour la pratique, des fiches par thème avec des dessins et commentaires pour mettre en œuvre. Vingt et une situations pour des soulager douleurs physiques et émotionnelles.

J’aime ces formats en 2 parties, très pratiques à manipuler et pour s’y référer en cas de besoin. Le carnet avec sa table des matières et  ses couleurs permet de s’y retrouver plus facilement. 

Tout est fait pour nous simplifier la prise en main de cette pratique.

A découvrir aux éditions Tredaniel 

Chronique de : En attendant ton retour de Tamara McKinley

 Résumé 

Début 1944, Anne, la fille aînée de Peggy Reilly, est partie s’installer dans le Somerset, au sud-ouest de l’Angleterre, avec ses deux enfants.

La vie de la jeune enseignante y est moins dangereuse qu’à Cliffehaven, le village côtier où réside sa mère et que survolent de nombreux avions de combat.

L’auteure 

Née à Launceston (Tasmanie) en 1948, Tamara McKinley quitte l’Australie pour la Grande-Bretagne, où elle intègre un pensionnat de jeunes filles du Sussex. Elle est l’auteure de sagas australiennes – de La Dernière Valse de Mathilda (2005), traduit dans 20 pays et vendu en France à plus de 350 000 exemplaires, à Lune de Tasmanie (2020) – et de la série « la Pension du bord de mer ».

Ma chronique :

Voici le douzième opus de la saga de la Pension du bord de mer, je me régale toujours lorsque je retrouve ces personnages.

Ce tome est davantage centré sur Peggy et sa famille, les pensionnaires sont présents au deuxième plan. L’auteure retraçant brièvement au début les origines de la pension et son histoire, ce roman peut même se lire indépendamment des autres.

Peggy continue de m’émouvoir et j’apprécie beaucoup son empathie pour ses semblables. On est en 44, la guerre frappe toujours durement les anglais et chacun tremble pour ses proches. Anne, la fille aînée de Peggy, isolée et fragilisée souffre aussi des conséquences de la guerre. 

Documenté et vivant, un plongeon émouvant dans cette période si troublée, la saga ne s’essouffle pas et reste toujours aussi passionnante.

Merci NetGalley pour cette lecture.

Paru aux Éditions de l’Archipel

Chronique de : Ce parfum rouge de Theresa Révay

Résumé :

Lyon, 1934. Nine Dupré, 27 ans, appartient à une lignée de parfumeurs français établie à Moscou sous l’empire des tsars. La révolution bolchevique a mis fin brutalement à son enfance. Son père, qui lui a transmis sa passion, a disparu dans la tourmente. Nine a grandi en exil, à Paris. Désormais, c’est en sa mémoire qu’elle veut se faire un nom dans ce métier exigeant. Alors qu’elle travaille à Lyon pour une grande figure de la parfumerie française qui l’a prise sous son aile, Nine rencontre Pierre Rieux, un commissionnaire au passé sulfureux, proche du pouvoir soviétique…

L’auteure :

La romancière Theresa Révay a notamment publié L’autre rive du Bosphore (prix Historia du roman historique 2014), La vie ne dure qu’un instant (prix Simone Veil 2017) et La Nuit du premier jour (2020). Ce parfum rouge est son onzième roman.

Ma chronique :

Un roman historique doux, amer avec pour cadre le monde de la parfumerie au début du vingtième siècle.

J’ai aimé l’ambiance à la « Modiano », une histoire très documentée historiquement et des personnages forts et mélancoliques à la recherche de leur identité.

On s’attache à Nine, trop discrète et pourtour si douée en parfumerie, qui a choisi son destin pour rendre hommage à son père disparu. Sa quête autour du « parfum rouge » est émouvante et passionnante.

Les personnages célèbres ou moins connus qui gravitent autour d’elle sont bien campés, la plume de l’autrice est fluide et délicate. 

Nous sommes plongés avec délice dans ces années 30 entre Lyon et Moscou dans un contexte politique tendu, au milieu de ces grands noms de la parfumerie, aux côtés de Nine qui enquête pour comprendre ce qui est arrivé à son père.

Un roman à conseiller à tous les amateurs d’oeuvres historiques bien documentées.

Merci aux éditions Stock et à Netgalley.

Chronique de : La rose de Saragosse de Raphaël Jerusalmy

Résumé :

Saragosse, 1485. Tandis que Torquemada tente d’asseoir sa terreur, un homme aux manières frustes pénètre le milieu des «conversos »qui bruisse de l’urgence de fuir. Plus encore que l’argent qui lui brûle les doigts, cette brute aux ongles sales et aux appétits de brigand aime les visages et les images. Il s’appelle Angel de la Cruz, il marche vite et ses trajectoires sont faites d’embardées brutales…

L’auteur :

Diplômé de l’École normale supérieure et de la Sorbonne, Raphaël Jerusalmy a fait carrière au sein des services de renseignements militaires israéliens avant de mener des actions à caractère humanitaire et éducatif. Il est aujourd’hui marchand de livres anciens à Tel-Aviv.

Ma chronique :

Une petite merveille, à découvrir absolument si on aime les belles reconstitutions historiques au langage érudit et poétique : tout ce que j’aime en littérature.

Un livre qui se déguste, beau et délicat comme son intrigue.

Deux univers s’affrontent : le côté sombre avec ce personnage odieux Angel et le côté lumineux avec Léa l’amoureuse des arts. En toile de fond, l’Inquisition traque les infidèles en employant des brutes comme Angel. Celui-ci n’est pas seulement un indicateur, c’est aussi un artiste, un dessinateur amoureux des arts aussi.

La rébellion gronde face aux traques et dérives de l’Inquisition, les convertis dont Léa sont pourchassés.

Quel lien peut unir la délicate Léa et le démon Angel ?

A découvrir en lisant ce roman qui m’a enthousiasmée tant par la beauté et l’intensité de l’histoire que par son style docte et poétique.

Paru chez Babel.

Chronique de : C’est décidé, je change ma vie d’Elodie Crépel et Fabrice Micheau 

Présentation 

Voici le premier guide qui s’appuie sur les dernières études scientifiques en matière de neuroatypie, mais qui s’adresse à tous ! Élodie Crépel et Fabrice Micheau, deux références dans le domaine de l’atypie, partagent dans cet ouvrage les solutions les plus efficaces pour eux.

Les auteurs 

Élodie Crepel est psychanalyste, médiatrice familiale et formatrice.

Fabrice Micheau est un expert adultes surdoués HPI/THPI.

La chronique 

Un ouvrage qui se veut très concret et donne envie de mettre en application les pistes proposées pour être à sa juste place.

J’ai particulièrement apprécié la mise en situation du sujet avec des exemples issus d’expériences des auteurs. Ces exemples commentés et explicités sont complétés par des solutions à tester. Pour chaque clé  un « post it » qui synthétise le propos.

On peut donc facilement y revenir à tout moment.

Les propositions sont claires et faciles à appliquer et génèrent des questionnements : n’est-ce pas un bon moyen de changer ?

Les 5 clés d’urgence en fin d’ouvrage donnent des conseils plus globaux.

À conseiller à tous ceux qui ont envie de se poser et de faire un point sur leur vie.

Publié par les éditions Tredaniel