Des pages et des îles

Chronique de : La rose de Saragosse de Raphaël Jerusalmy

Résumé :

Saragosse, 1485. Tandis que Torquemada tente d’asseoir sa terreur, un homme aux manières frustes pénètre le milieu des «conversos »qui bruisse de l’urgence de fuir. Plus encore que l’argent qui lui brûle les doigts, cette brute aux ongles sales et aux appétits de brigand aime les visages et les images. Il s’appelle Angel de la Cruz, il marche vite et ses trajectoires sont faites d’embardées brutales…

L’auteur :

Diplômé de l’École normale supérieure et de la Sorbonne, Raphaël Jerusalmy a fait carrière au sein des services de renseignements militaires israéliens avant de mener des actions à caractère humanitaire et éducatif. Il est aujourd’hui marchand de livres anciens à Tel-Aviv.

Ma chronique :

Une petite merveille, à découvrir absolument si on aime les belles reconstitutions historiques au langage érudit et poétique : tout ce que j’aime en littérature.

Un livre qui se déguste, beau et délicat comme son intrigue.

Deux univers s’affrontent : le côté sombre avec ce personnage odieux Angel et le côté lumineux avec Léa l’amoureuse des arts. En toile de fond, l’Inquisition traque les infidèles en employant des brutes comme Angel. Celui-ci n’est pas seulement un indicateur, c’est aussi un artiste, un dessinateur amoureux des arts aussi.

La rébellion gronde face aux traques et dérives de l’Inquisition, les convertis dont Léa sont pourchassés.

Quel lien peut unir la délicate Léa et le démon Angel ?

A découvrir en lisant ce roman qui m’a enthousiasmée tant par la beauté et l’intensité de l’histoire que par son style docte et poétique.

Paru chez Babel.

Chronique de : C’est décidé, je change ma vie d’Elodie Crépel et Fabrice Micheau 

Présentation 

Voici le premier guide qui s’appuie sur les dernières études scientifiques en matière de neuroatypie, mais qui s’adresse à tous ! Élodie Crépel et Fabrice Micheau, deux références dans le domaine de l’atypie, partagent dans cet ouvrage les solutions les plus efficaces pour eux.

Les auteurs 

Élodie Crepel est psychanalyste, médiatrice familiale et formatrice.

Fabrice Micheau est un expert adultes surdoués HPI/THPI.

La chronique 

Un ouvrage qui se veut très concret et donne envie de mettre en application les pistes proposées pour être à sa juste place.

J’ai particulièrement apprécié la mise en situation du sujet avec des exemples issus d’expériences des auteurs. Ces exemples commentés et explicités sont complétés par des solutions à tester. Pour chaque clé  un « post it » qui synthétise le propos.

On peut donc facilement y revenir à tout moment.

Les propositions sont claires et faciles à appliquer et génèrent des questionnements : n’est-ce pas un bon moyen de changer ?

Les 5 clés d’urgence en fin d’ouvrage donnent des conseils plus globaux.

À conseiller à tous ceux qui ont envie de se poser et de faire un point sur leur vie.

Publié par les éditions Tredaniel 

Chronique de : Le rouge et le blanc d’Harold Cobert 

Résumé :

Russie, 1914. Tout oppose Alexeï et Ivan Narychkine, deux frères issus de l’aristocratie. Alexeï, l’aîné, a hérité de leur père son tempérament déterminé et réfléchi. Libéral, il prône la modernisation et la démocratisation de la Russie. Ivan, lui, ressemble à leur mère : d’un naturel tourmenté et exalté, il épouse volontiers les pensées anarchistes et marxistes. Mais les deux jeunes hommes ont quelque chose en commun : leur amour pour Natalia …

L’auteur :

Harold Cobert, docteur ès lettres, est l’auteur de plusieurs romans, dont Un hiver avec Baudelaire (Héloïse d’Ormeson, 2009 ; Le Livre de Poche, 2011), La Mésange et l’Ogresse (Plon, 2016 ; Points, 2017), Belle-amie (Les Escales, 2019 ; Pocket, 2020) et Périandre (Robert Laffont, 2022).

Ma chronique :

Gros coup de cœur pour ce roman historique, une vraie pépite. Je me suis régalée avec cette lecture. J’espère que ma chronique vous donnera envie de vous précipiter pour le découvrir.

Harold a écrit une fresque historique captivante, une grande épopée à couper le souffle. Déjà conquise par son précédent roman, j’avais hâte de lire celui-ci.

Cette grande fresque raconte l’histoire de la Russie, depuis la chute des tsars, en nous contant le destin incroyable de trois personnages flamboyants et terriblement attachants.

À l’instar d’un feuilletoniste du dix-neuvième siècle, un Balzac ou Zola, l’auteur nous embarque dans le quotidien de ces héros passionnés, prêts à aller jusqu’au bout pour accomplir leurs destins. Un grand roman d’aventures au rythme endiablé, à l’écriture addictive, tout est réuni pour accrocher le lecteur.

Très documenté historiquement, ce livre contentera les passionnés d’histoire par son côté très immersif.

En le refermant, on a envie de lire ou relire les grands auteurs russes, tout en étant un peu triste de refermer un roman aussi passionnant.

Bravo pour cette prouesse.

Publié aux Éditions Les Escales.

Chronique de : Quand le chat n’est pas là de M.J. Arlidge

Résumé :

Un meurtre brutal commis, de nuit, à la hache. Le premier d’une série perpétrée par un tueur silencieux et acharné qui traque ses victimes lorsqu’elles sont seules chez elles. Helen Grace et son équipe sont chargées de l’enquête. La panique gagne peu à peu les habitants de Southampton. L’inspectrice se trouve, elle, menacée par une vieille connaissance surgie du passé et qui ne reculera devant rien pour assouvir sa vengeance.

L’auteur :

M. J. Arlidge travaille pour la télévision britannique depuis quinze ans. Il dirige également une maison de production indépendante qui a permis à plusieurs séries policières de voir le jour. Quand le chat n’est pas là… est le onzième volet de la série mettant en scène l’inspectrice Helen Grace, lancée par le succès phénoménal d’Am Stram Gram.

Ma chronique :

Un thriller diablement efficace, avec des chapitres très courts et une intrigue haletante : je vous conseille ce titre.

Je découvre cet auteur anglais qui a plusieurs romans à son actif, je le suivrai dorénavant.

L’héroïne, commandant de police, est incroyablement forte, physiquement et moralement bien que les obstacles s’amoncellent. Le récit alterne l’histoire personnelle d’Helen et une série de meurtres sanglants.

Si le lecteur pense à la moitié du livre que tout est joué, pas du tout. Les pistes se brouillent et l’intrigue se complexifie. La tension monte alors d’un cran. Très doué cet auteur, je n’ai rien vu venir.

Avec ce thriller, le suspense est garanti jusqu’au bout et l’adrénaline à son comble.

Tout ce qui fait un bon polar est réuni ici, n’hésitez pas à le découvrir.

Paru aux éditions Les Escales 

Chronique de : Comment bien pratiquer l’automagnétisme ? De Florian Lucas

Présentation :

Tous les bienfaits de l’automagnétisme au quotidien. Tout comme la matière qui vous entoure, chaque être humain contient de l’énergie. Si elle ne circule pas librement, des déséquilibres physiques, psychiques ou émotionnels peuvent apparaître, affectant votre bien-être et votre santé.

L’auteur :

Florian Lucas s’est découvert un don de magnétiseur très jeune. Après une carrière d’officier de police judiciaire, il a décidé de se consacrer exclusivement à la pratique du magnétisme. ll collabore avec des scientifiques, mais aussi avec des médecins. Il anime des stages, des conférences et des formations.

Ma chronique :

J’ai découvert Florian Lucas avec son précédent livre qui présentait très concrètement le magnétisme.

Ici, c’est l’auto magnétisme qui est mis en avant : penser à soi en pratiquant pour améliorer des soucis physiques et émotionnels.

Une démarche claire et pragmatique, à pratiquer régulièrement, découpée en thématiques liées à des problèmes ponctuels. Des photos accompagnent les explications, ce qui est précieux pour la compréhension de chacun.

Florian Lucas explicite très clairement chaque pratique qui jouent aussi un rôle préventif et aide à maintenir un équilibre physique et mental.

Les conseils complémentaires liés à la méditation, à l’exercice physique et l’alimentation complètent l’ensemble de ces conseils.

Paru aux Éditions Exergue chez Guy Trédaniel