Nora ou le paradis perdu de Cécilia Samartin

Nora ou le paradis perdu de Cécilia Samartin

Nora ou le paradis perdu
Nora ou le paradis perdu

Résumé :

Cuba, 1956. Nora et Alicia, deux cousines très proches et complices, vivent une enfance heureuse et insouciante. Mais la révolution éclate, et Fidel Castro accède au pouvoir. Un climat de peur, nourri par la répression, s’installe peu à peu. Nora émigre alors aux États-Unis, laissant Alicia derrière elle, qui s’apprête à vivre des heures sombres à La Havane. Tandis que Nora, bien nostalgique de son pays natal, s’accommode peu à peu de cet environnement nouveau, Alicia subit les coups durs, dans un Cuba où la situation se détériore. Grâce aux lettres qu’elles continuent d’échanger, Nora comprend que la vie d’Alicia est devenu un enfer. Elle décide alors de retourner à la Havane pour lui venir en aide.

L’auteur :

Cécilia Samartin est née en 1961 à La Havane, pendant la révolution cubaine. Ses parents se réfugient aux États-Unis alors qu’elle est encore bébé. Elle grandit à Los Angeles, où elle étudie la psychologie avant de devenir thérapeute, œuvrant principalement auprès de la communauté latino. Traduits dans 18 pays, ses romans, Le Don d’Anna, La Belle Imparfaite, Rosa et son secret et La Promesse de Lola (L’Archipel, 2010 à 2014), ont conquis un large public.

Mon avis :

De nouveau conquise par ce roman, comme par le précédent “La promesse de Lola”.

Avec ces deux destins éclatés lors de la révolution cubaine, Cécilia Samartin nous livre son livre le plus personnel, empreint des parfums de son ile natale.

Ce qui fait la force de ce livre, c’est la restitution de l’ambiance cubaine, on est immergé dans cette ile et on partage le quotidien difficile de ses habitants.

Beaucoup d’émotion pendant cette lecture, quand on rentre dans un roman de Cécilia, on est capté par la musique de ses mots, par la beauté de ses personnages et comme envouté. L’histoire coulisse parfaitement et les héroïnes ainsi que le peuple de Cuba nous semblent tellement proches. On ressent beaucoup d’empathie pour tous ces destins meurtris par la révolution.

Les deux cousines Nora et Alicia, sont séparées lorsque la famille de Nora part aux États-Unis. Elles vont continuer pendant des années à s’écrire, leur mode de vie devient de plus en plus éloigné. Pourtant, elles continuent à correspondre au fil des années. Beaucoup de changements pour chacune mais pas dans le même sens. À Cuba, la situation empire, la vie est dure. Une situation difficile pour Nora qui n’oublie pas ses racines.

Je vous encourage vivement à découvrir ce roman qui nous en apprend beaucoup sur la vie cubaine et nous émeut tellement.

Cécilia Samartin est une auteure touchante et sensible qui évoque avec passion sa tendresse pour son ile natale et ses origines. J’ai pu échangé avec elle lors de la rencontre organisée par l’Archipel. Une rencontre riche culturellement et émotionnellement, on retrouve en discutant avec Cécilia, la sensibilité si présente dans ses récits.

Vous l’aurez compris : ne pas rater cette pépite et la conseiller à tous ses amis.

Encore merci aux éditions l’Archipel pour cet ouvrage.

 

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, merci de nous en informer en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée. Merci.

Notation :

2 Comments

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

captcha *

Rapport de faute d’orthographe

Le texte suivant sera envoyé à nos rédacteurs :