Catégorie : <span>LITTERATURE AMERICAINE</span>

Chronique de : Sugar Street de Jonathan Dee 

Résumé :

Sans nom ni visage, un homme fuit son passé avec 168 548 dollars cachés dans sa voiture. Son but : une vie plus simple, loin de tous les privilèges qui ont construit son identité. Arrivé dans une ville inconnue, il loue un studio auprès d’Autumn, une femme étrange. Chacune de leurs rencontres est marquée par une méfiance mutuelle.

L’auteur :

Sugar Street est le huitième roman de Jonathan Dee après Ceux d’ici paru en France en 2018. Son roman Les Privilèges a été finaliste du Prix Pulitzer en 2011. Il enseigne aujourd’hui un programme d’écriture créative à l’université de Syracuse.

Ma chronique :

Je découvre cet auteur avec ce titre : je plebiscite ce roman atypique qui secoue par son ton et par les sujets traités.

Le héros est un fugitif dont on ne sait rien et qui se cache afin de ne laisser aucune trace de sa vie passée. Qui est-il ? Que fuit-il ? Je suis un fugitif pas un lâche dit-il.

C’est un long monologue à la première personne du singulier qui raconte son errance tout en s’insurgeant contre les dérives de notre société.

Quand je dis un long monologue, je précise que ce n’est pas une lecture ennuyeuse au contraire, un vrai suspense nous accroche à son histoire et jusqu’au bout le lecteur se demande ce qu’il fuit et s’il réussira à disparaître.

Qu’on adhère ou pas à sa vision sombre de nos conditions de vie, cette diatribe contre notre société, au ton incisif et désabusé, incite à réfléchir et m’a interpellée.

Impossible de rester insensible aux questionnements du héros et à sa fuite.

Une lecture qui m’a hantée après avoir refermé le livre.

Paru aux éditions Les Escales.

Notation :

Chronique de : Le trône de fer, intégrale 1 illustrée de George RR Martin 

Résumé :

Il était une fois, perdu dans un lointain passé, le royaume des Sept Couronnes…

En ces temps nimbés de brume, où la belle saison pouvait durer des années, la mauvaise toute une vie d’homme, se multiplièrent un jour des présages alarmants. Au nord du Mur qui protégeait le royaume se massèrent soudain des forces obscures ; au sud, l’ordre établi chancela, la luxure et l’inceste, le meurtre et la corruption, la lâcheté et le mensonge enserrèrent inexorablement le trône convoité.

L’auteur :

Né en 1948 dans le New Jersey, George R.R. Martin vendit sa première nouvelle à la revue Galaxy en 1970 et ne cessa jamais d’écrire depuis, que ce soit sous la plume d’un journaliste, d’un scénariste pour la télévision ou d’un romancier à plein temps.

Ma chronique :

Un très beau livre avec de superbes illustrations, un papier fin et une belle typographie, le livre à offrir aux amateurs de fantasy et aux autres.

Ce n’est pas le genre que j’affectionne d’habitude mais après avoir adoré la série forcément j’avais envie d’en savoir plus sur ces héros.

Le livre est découpé en chapitres et tour à tour Sansa, Arya ou Tyrion poursuivent la narration. Les mille pages se lisent vite, la plume est alerte et l’histoire si riche en rebondissements pour ces jeux de pouvoirs.

Je vous conseille ce livre pour approfondir l’histoire toujours plus riche qu’une adaptation télévisuelle et pour tout connaître des différentes maisons et de leurs généalogies ( Les Tully, Stark, Lannister…), avec tout le détail en fin de livre.

J’ai envie de revoir la série maintenant que je verrai forcément autrement.

À offrir à Noël.

Paru aux éditions Pygmalion 

Notation :

Chronique de : Une infâme trahison de Lynn Messina 

Résumé :

Beatrice a désespérément besoin de détourner ses pensées du séduisant mais inaccessible duc de Kesgrave. Miracle : monsieur Skeffington surgit du passé avec une demande peu orthodoxe. Il voudrait que ce soit Bea qui enquête sur la mort suspecte de l’amant de sa future belle-mère, plutôt que de faire appel aux autorités.

L’auteure :

Lynn Messina est l’autrice de plus d’une douzaine de romans, dont le best-seller Fashionistas qui a été traduit en seize langues. Elle a régulièrement écrit pour la presse, notamment pour la chronique « Modern Love » du New York Times. Lynn vit à New York avec ses fils.

Ma chronique :

Cette troisième enquête est aussi réjouissante que les deux premiers opus. J’ai retrouvé avec plaisir Béa et le duc, un duo de choc et de charme.

Béatrice, la « vieille » fille intelligente et passionnée par les enquêtes criminelles se retrouve de nouveau face à un cadavre. Connaissant ses qualités de détective, une de ses relations lui demande de l’aider à comprendre ce qui s’est passé.

C’est rocambolesque à souhait, les déguisements sont de nouveau là pour aider les enquêteurs à trouver la vérité. 

On s’amuse, on sourit et on s’attache forcément à ces deux héros que tout oppose : une jeune femme sans fortune mais brillante et un duc pair du royaume. Est-ce uniquement l’envie de résoudre les énigmes qui les relie ? Ne comptez pas sur moi pour vous en révéler davantage.

Un savant mélange de fantaisie, suspense et romantisme pour une lecture fort agréable que je vous conseille.

Paru aux éditions Les Escales 

Notation :

Chronique de : Feu et sang de George R.R. Martin 

Résumé :

Des siècles avant les événements du Trône de Fer, la maison Targaryen – la seule famille de seigneurs dragons à avoir survécu au Fléau de Valyria – s’installa sur Peyredragon. Feu et sang commence son récit avec le légendaire Aegon le Conquérant, créateur du trône de fer, et raconte ensuite les générations de Targaryen qui se sont battues pour occuper ce siège emblématique jusqu’à la guerre civile qui a presque déchiré leur dynastie.

L’auteur :

Né en 1948 dans le New Jersey, George R.R. Martin vendit sa première nouvelle à la revue Galaxy en 1970 et ne cessa jamais d’écrire depuis, que ce soit sous la plume d’un journaliste, d’un scénariste pour la télévision ou d’un romancier à plein temps.

Ma chronique :

Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler de « fantasy », le meilleur roman de fantasy. Qui n’a pas regardé et apprécié « Game of Thrones » ?

Curieuse de découvrir, avant la diffusion de la série télé, les origines de la grande saga, j’ai lu ce roman.

L’objet livre est beau : c’est une édition intégrale, mille pages de lecture, une couverture rigide avec de belles illustrations de Doig Wheatley. Un ouvrage à ranger dans la catégorie des beaux livres.

L’histoire est grandiose, épique et fabuleuse. Elle est écrite sous forme de chroniques historiques relatant les guerres, les trahisons, querelles, fourberies et tous les événements menant à l’unification des sept royaumes.

La deuxième partie, théâtre d’une guerre sans merci et de la danse des dragons, préfigure la suite de cette grande épopée.

À recommander à tous les amateurs de Fantasy et de la célèbre série « GOT ».

Réédition aux éditions Pygmalion 

Chronique de : L’ombre du crépuscule de Rachel Caine 


Résumé :

Gwen est parvenue à se débarrasser de son ex-mari, le serial killer Melvin Royal, et à sauver ses enfants. Mais elle subit toujours le harcèlement de ceux qui refusent de la croire étrangère aux crimes de Melvin. Gwen espérait désormais vivre sans se cacher, c’est de nouveau impossible.

L’auteure :

Autrice de thrillers et de fantasy, Rachel Caine a vu ses romans traduits dans seize pays. Après L’Ombre de la menace (Archipoche, 2020), finaliste de l’International Thriller Writers Award, et L’Ombre de l’assassin (Archipoche, 2021).

Ma chronique :

Je découvre cette auteure de polar dont le récit est du type efficace et glaçant.

A éviter le soir dans son lit pour ne pas cauchemarder.

L’héroïne est l’ancienne épouse d’un tueur en série qui se défend, elle et ses enfants, d’un monde sans pitié pour les proches d’un monstre.

Elle vient aussi en aide à des victimes qui l’appellent au secours.

Gwen s’engage dans une histoire complexe pour venir en aide à une jeune fille persécutée.

L’intrigue est bien menée, très rythmée comme un film d’action. Les chapitres alternent entre les voix de Gwen, Sam ou les enfants. 

Tout est très dynamique et vivant, on ne s’ennuie pas.

Un bon polar classique pour les amateurs du genre.

Publié aux chez Archipoche aux éditions L’Archipel.