Des pages et des îles

Chronique de : Une perfide performance de Lynn Messina

Résumé :

Peu importe les cris d’orfraie de sa tante, l’inquiétude de ses amis ou les conseils non sollicités de vagues connaissances bien intentionnées. Au diable les convenances, Beatrice est décidée à épouser le plus rapidement possible le duc de Kesgrave. C’est compter sans mademoiselle Brougham, l’ennemie jurée de Bea …

L’auteure :

Lynn Messina est l’autrice de plus d’une douzaine de romans, dont le best-seller Fashionistas qui a été traduit en seize langues. Elle a régulièrement écrit pour la presse, notamment pour la chronique « Modern Love » du New York Times. 

Ma chronique :

Décidément j’aime cette série, le duo Béa avec le duc est irrésistible. 

J’avais hâte de les retrouver et je n’ai pas été déçue. 

Au fur et à mesure des tomes, leur histoire se renforce, le lien qui les unit est de plus en plus fort. C’est tout l’avantage de la série, suivre les personnages, l’évolution de leurs rapports et s’attacher de plus en plus. La relation entre les deux protagonistes, complémentaires et complices, devient de plus en plus forte. Si elle pouvait nous paraître peu crédible au premier tome, ce sentiment a complètement disparu. L’entourage de Béa évolue aussi notamment entre l’oncle et Béa après les événements du précédent tome.

Un nouvel opus qui m’a séduite avec son cocktail d’humour et de suspense.

Une série addictive à déguster sans modération.

Paru aux Éditions Les Escales Séries 

Notation :

Chronique de : Le chant d’Haïganouch de Ian Manook 

Résumé :

Ils en rêvaient : reconstruire leur pays et leur histoire. Comme des milliers d’Arméniens, Agop, répondant à l’appel de Staline, du Parti Communiste français et des principales organisations arméniennes de France, quitte sa famille et embarque en 1947 à bord du Rossia dans le port de Marseille. Mais, au bout du voyage, c’est l’enfer soviétique qu’il découvre. 

L’auteur :

Grand voyageur, Ian Manook est journaliste, éditeur, publicitaire et romancier. Son premier roman, Yeruldelgger, a reçu seize prix littéraires dont le Prix Quais du Polar / 20 Minutes, le Prix SNCF et le Prix des lectrices de Elle.

Ma chronique :

Quel livre émouvant, passionnant et poétique : un vrai bonheur de lecture. Un gros coup de cœur.

Je découvre seulement cet auteur avec ce roman et je suis éblouie. 

Cette odyssée tragique retrace l’histoire des arméniens partis en Russie pour retrouver leur terre. Un morceau de bravoure, une grande fresque historique avec tous les ingrédients qui font un superbe moment de lecture : la grande histoire racontée par des personnages attachants, un destin poignant, de la poésie.

L’amour qui relie ces différents arméniens est si fort ! J’ai admiré la grande solidarité de ce peuple. Une grande humanité et force relie ces différents personnages face à un destin tragique. Cette force pourra-t-elle les sauver ?

La musique et la littérature tiennent une grande place dans leur vie, une échappatoire à la barbarie.

J’ai découvert tout un pan d’histoire, toute l’horreur subie par les arméniens après la deuxième guerre mondiale.

Un livre intense que je n’oublierai pas.

Notation :

Chronique de : La statuette de Victoria Hislop 

Résumé :

Quand Helena hérite de l’appartement de ses grands-parents à Athènes, elle est submergée par ses souvenirs d’enfance. Chaque été, alors que la Grèce subissait la dictature des colonels, elle séjournait auprès de sa giagia adorée et de son tyrannique pappou qu’elle craignait tant. Devenue adulte, Helena retrouve le chemin de la Grèce …

L’auteure :

Diplômée de littérature anglaise de l’université d’Oxford, Victoria Hislop vit entre l’Angleterre et la Crète et parle couramment français. Vendu à plusieurs millions d’exemplaires dans le monde, son premier roman, L’Île des oubliés, a été couronné par le prix des Lecteurs du Livre de Poche.

Ma chronique :

J’attends toujours avec impatience le nouveau roman de Victoria, certaine de passer un beau moment littéraire au cœur de la Grèce.

Une fois encore, je n’ai pas été déçue.

J’ai retrouvé l’ambiance grecque que j’adore dans ce roman d’atmosphère. Que l’on connaisse la Grèce, ou pas encore, ce livre donne envie de s’y précipiter. Un roman qui mêle habilement histoire, avec ce thème du pillage des œuvres d’art, et la vie de notre héroïne sur les traces de son passé.

Helena est un personnage attachant et l’écriture très fluide nous incite à tourner les pages rapidement, ce qui en fait une lecture instructive et addictive.

Je recommande fortement.

Publié aux éditions Les Escales

Notation :

Chronique de : Les dernières pages de Robert Goddard  

Résumé :

Paris, 17 octobre 1961. Tout juste débarqué d’Angleterre, Nigel Dalby assiste à une manifestation pacifique de musulmans défilant pour une “Algérie algérienne”, réprimée dans le sang par la police de Papon. Avec sa fiancée, Harriet, il fait alors connaissance de deux jeunes Algériens décidés à venger leurs martyrs… Des années plus tard, alors que Nigel est décédé, sa fille reçoit un étrange manuscrit …

L’auteur :

Robert Goddard est un écrivain britannique né en 1954 à Fareham. Il étudie l’Histoire à l’université de Cambridge avant de se lancer dans une carrière de journaliste puis d’enseignant. Plusieurs de ses titres seront nominés pour le prix Edgar Allan Poe et le prix Anthony de la meilleure parution poche.

Ma chronique :

Un roman de Robert Goddard c’est l’assurance de passer un grand moment de littérature tout en s’instruisant. 

Je suis fan des livres de Robert Goddard qui combinent avec maestria intrigue policière et la grande histoire. Tout ce que j’aime.

C’est réussi ici aussi.

L’histoire a pour cadre l’Algérie entre les années soixante et aujourd’hui.

Le terrorisme, la corruption, les vengeances sont autant d’événements tragiques que nos personnages traversent.

Au milieu de ces tragédies, une enquête avec son lot de péripéties qui nous scotchent au récit.

Une construction littéraire impeccable doublée d’une reconstitution minutieuse des grands événements avec des personnages forts, j’ai reconnu la patte de l’auteur. Ne vous en privez pas et foncez sur ce récit.

Publié aux éditions Sonatine

Notation :

Chronique de : Mon petit coffret de sophrologie de Gaëlle Piton 

Présentation :

Ce coffret est conçu pour vous accompagner au quotidien dans la pratique de la sophrologie. Vous y découvrirez un livre explicatif de 200 pages ainsi que 43 cartes illustrées.

L’auteure :

Gaëlle Piton est sophrologue, coach et instructrice en méditation de pleine présence.

Ma chronique :

Gaëlle Piton, sophrologue, délivre de manière très pédagogique son savoir pour notre plus grand bien. 

Je recommande ce format de coffret qui permet de sélectionner par sujet les exercices les mieux adaptés en suivant les instructions illustrées. C’est à la fois ludique et pratique, tout pour nous donner envie de se lancer dans cette pratique. L’idée de l’utiliser en combinant avec une formule « oracle » peut aussi être amusant.

Cela conviendra à la fois aux adultes et enfants, et l’organisation par thèmes aide trouver son bonheur. Les thématiques traitées : stress, sommeil, mémoire, addictions, estime de soi, créativité.

La formule du coffret avec un livret explicatif est une bonne idée car on peut piocher facilement dans les exercices qui nous conviennent avec la carte adéquate et pourquoi pas faire participer les enfants et pratiquer ensemble. Le format « cartes » les amusera certainement.

Un coffret à s’offrir en complément d’une séance chez son sophrologue ou juste pour découvrir cette thérapie, pratiquer et bénéficier de tous ses bienfaits.

Paru aux Éditions Trédaniel 

Notation :