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Noces de cire de Rupert Thomson

Noces de cire de Rupert Thomson
Noces de cire de Rupert Thomson

Résumé :

Florence, 1691. Zummo est un sculpteur de génie qui crée des statues de cire si délicates qu’elles semblent avoir pris vie. Il a fui sa Sicile natale pour trouver refuge dans une ville vérolée par la corruption, aveuglée par l’austérité, où les citoyens les plus riches assouvissent leurs désirs les plus pervers. Convoqué par le grand-duc qui lui a commandé une Vénus de cire grandeur nature, Zummo parcourt les ruelles labyrinthiques à la recherche d’une femme suffisamment parfaite pour servir de modèle. Mais la Toscane regorge de secrets et de dangers.

L’auteur :

Rupert Thomson est romancier britannique. À dix-sept, il a reçu une bourse pour Sidney Sussex College ,Cambridge, où il a étudié l’histoire médiévale et l’histoire de la pensée politique. Il a travaillé pendant quatre ans en tant que rédacteur à Londres, avant d’abandonner son emploi pour écrire à plein temps. Considéré comme l’un des écrivains les plus importants de sa génération, Rupert Thomson est l’auteur de huit romans. Son sixième roman, Rupture (The Book of Revelation, 1999), a été porté au cinéma par Ana Kokkinos.

Mon avis :

Un roman très bien écrit, érudit et troublant.

Le mélange des genres, récit historique et policier, étonne le lecteur.

L’intrigue est un peu longue à démarrer, ensuite, on rentre dans l’histoire qui nous entraîne dans le Florence du dix-septième siècle avec ses nobles, son clergé et des petites gens. Il est alors difficile de lâcher ce roman qui nous accroche, puisqu’une fois refermé, on continue d’y penser et de se poser des questions.

Zummo, est un artiste qui réalise des statues en cire, une matière qui lui permet de produire des objets plus vrais que nature. Le grand duc de Florence le convoque pour lui demander de fabriquer une femme en cire qui lui rappèlera sa femme disparue. Se lancer dans ce défi le conduit à rechercher un modèle, en même temps, il rencontre Faustina qui est en lien avec d’autres personnages importants du livre.

Étonnant et empli de mystère, avec une intrigue complexe, voici un livre exigeant qui happe le lecteur et ne laissera personne indifférent.

On ne peut s’empêcher de comparer ce roman au livre de Patrick Suskind “le parfum” pour son côté envoûtant, son érudition et l’écriture fluide de l’histoire.

Je vous le recommande et je remercie vivement les éditions Denoël pour cette belle découverte.

 

Traduit de l’anglais par Sophie Aslanides

Collection Denoël & d’ailleurs

Parution : 09-10-2014

 

 

Notation :

Boire les nuages dans une tasse de porcelaine de M.H Ferrari

Ce roman est une belle histoire d’amour mais pas seulement, c’est aussi un belle histoire corse sur fonds de paysages montagneux et ensoleillés.

L’écriture est lyrique, poétique et savante : j’ai pris du plaisir à la lecture de ce livre.

L’intrigue qui peut paraître simple au début, met en scène une femme âgée qui revient sur son passé et réfléchit à l’enchaînement des événements. Pourquoi a-elle épousé Antoine ? Qu’est devenu Adriano ?

Au moment de faire le bilan de sa vie, notre héroïne pense à ses erreurs et surtout aux concessions qu’elle a fait pour éviter de déplaire à sa famille notamment.

Ce n’est donc pas juste une histoire d’amour, c’est également une leçon de vie.

Un plaisir de lecture grâce à la belle écriture et aux citations littéraires.

Grâce à ce livre acheté dans un petit magasin de Porto Pollo (Corse du sud) et paru aux éditions Clémentine, j’ai découvert une auteure sensible et érudite.

Je recommande !

Biographie

Marie-Hélène Ferrari est née en Lorraine le 14 mars 1960. Professeur de français, elle enseigne actuellement au lycée de Porto-Vecchio. Elle vit en Corse du sud, à quelques kilomètres de Bonifacio.

Après un master de droit, diplômée en comptabilité, diplômée des Beaux-Arts, conseil juridique, elle est certifiée en lettres modernes, car sa curiosité ne se lasse pas. En quelques années, cet auteur a installé dans le paysage insulaire une présence atypique car autant aimée de son lectorat dans le registre intime, que dans la série des policiers qui sont toujours en tête des ventes de la littérature insulaire.

Une écriture que l’on ressent comme une nécessité et qui parle à chacun de nous au plus profond du coeur. Elle écrit des oeuvres variées, avec le drame néoromantique Mélusine, les nouvelles centrées sur la vie contemporaine Corse avec Cruauté Ordinaire, ou bien dans des pièces telles que Pandora !.

Interview sur Journal De Corse : http://www.jdcorse.fr/JDC2/Rencontre-avec-Marie-Helene

 

Notation :