Auteur/autrice : <span>des Pages et des îles</span>

Chronique de : Transformation de Catherine Barry 

Présentation :

Comment réussir à dépasser peurs, blocages et conflits ? Comment passer d’un état où l’on se sent coincé, parfois même en souffrance, à un état apaisé et confiant où l’on se sent pleinement à sa place ? Il suffit de connaître les logiques précises de toute transformation que Catherine Barry expose ici de façon lumineuse. Car toutes blessures, toutes difficultés, tout traumas, s’ils ne peuvent être effacés, peuvent être transformés.

L’auteure :

Catherine Barry est hypnothérapeute et se consacre à la pratique médicale et thérapeutique. Elle a suivi des études de médecine générale mais aussi des formations de médecine traditionnelle chinoise, de sophrologie et de coaching en entreprise. L’hypnose est son outil privilégié pour aider les personnes à vivre le changement dont elles ont besoin.

Ma chronique :

D’emblée, j’ai été emballée par la préface de Fabrice Midal qui connaît l’auteure de longue date et applaudit à sa démarche de transformation. Loin des seules injonctions habituelles « soyez positif », « reposez-vous », voici une réflexion sur la mise en œuvre de nos capacités pour opérer cette transformation.

Forte de son expérience personnelle et de ses nombreuses séances menées avec ses clients, Catherine explique en quinze chapitres comment opérer cette transformation pour accéder à un changement profond, tout en restant en phase avec soi-même. 

Ce n’est pas un guide pratique avec de multiples exercices pour atteindre un mieux-être. L’auteure décrit le cheminement que chacun peut faire en utilisant ses propres forces et ressources. Les exemples variés présentés le démontrent.

La citation d’un extrait de Dune en conclusion du livre le résume parfaitement : 

« J’affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu’elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n’y aura plus rien. Rien que moi. »

Publié aux éditions Pocket

Notation :

Chronique de : Sur tes pas de Claire Allan 

Résumé :

Infirmière, Nell Sweeney, 22 ans, quitte comme chaque soir l’hôpital pour rentrer chez elle. Mais, ce soir-là, un homme l’épie. Il la suit. Et il a décidé d’agir.

Nell se trouvait-elle au mauvais endroit, au mauvais moment ?

L’auteure :

Après avoir été journaliste au Derry Journal, Claire Allan se lance dans l’écriture. Les éditions de l’Archipel ont publié Ne la quitte pas du regard (2021) et Qui a tué Rose ? (2022), suspenses qui se sont vendus à plus de 250 000 exemplaires en Grande-Bretagne et aux États-Unis

Ma chronique :

Très très tendu, un thriller particulièrement efficace sur un sujet peu abordé. Je le recommande à tous les amateurs de polar malgré les quelques moments un peu « gore ».

J’ai découvert cette auteure avec son deuxième titre « Qui a tué Rose ? » au suspense déjà redoutable. Ici, c’est encore plus haletant. La détresse de la victime est palpable et l’émotion est au rendez-vous à chaque page.

Alternant les voix des protagonistes, avec des chapitres courts et un style enlevé, une lecture addictive difficile à lâcher. 

L’auteure réussit à nous plonger dans l’univers glauque de ces individus qui haïssent les femmes et cherchent à les domestiquer. Cela fait froid dans le dos.

En fin de livre, l’auteure raconte les similitudes entre son intrigue et des faits réels récents.

À lire pour son suspense et son intrigue impeccablement menée.

Publié aux éditions de L’Archipel.

Notation :

Chronique de : La thérapie des constellations familiales de Marine Sélénée 

Présentation :

Dans cet ouvrage inspirant, Marine Sélénée vous initie à la philosophie des Constellations Familiales, à ses principes fondamentaux et à ses applications quotidiennes afin de prendre votre vie en main. Les constellations familiales partent du principe suivant : cela n’a pas commencé avec moi. Nous sommes nombreux à être « intriqués » avec le malheur de nos prédécesseurs. Nous adoptons inconsciemment des schémas familiaux destructeurs favorisant anxiété, dépression, échec, voire maladie et toxicomanie, en vue de « refaire » le passé et de « réparer » notre famille.

L’auteure :

Née en Bretagne, Marine Sélénée grandit à Paris. Une fois diplômée en communication et en psychologie, elle quitte la France pour les États-Unis. Elle s’installe d’abord à Miami, où elle travaille dans les relations publiques, avant de déménager à New York où elle obtient sa certification en tant qu’animatrice des Constellations Familiales au Bert Hellinger, sous le mentorat de Suzi Tucker, ainsi que de Mark Wolynn à Miami. 

Ma chronique :

Un sujet rarement abordé et très clairement présenté ici, une belle découverte.

L’objectif de cette pratique est de prendre conscience que le passé ne peut être ni effacé ni corrigé mais reconnu et accepté afin de briser les schémas néfastes de notre lignée.

Dès la préface, le récit d’une participante à cette thérapie des constellations familiales apporte une vision très concrète de ses possibles actions et déblocages.

Par la suite, avec l’appui de nombreux témoignages vécus par l’auteure et ses clients, nous découvrons comment la mise en œuvre des constellations familiales débloque des situations dramatiques anciennes ancrées qui impactent les générations actuelles.

Marine propose, pour chaque thématique, des exercices pour se questionner et ancrer les résultats de la thérapie. Ce sont des exercices sous forme de méditations, des réflexions et des écrits.

Au travers de tous ces récits, le lecteur comprend l’importance de guérir ces blessures familiales pour ne plus en supporter les conséquences. Marine expose ses propres traumatismes et conséquences sur sa vie.

Un ouvrage complet pour comprendre les schémas répétitifs familiaux, y mettre fin et se reconstruire.

Paru aux éditions Guy Trédaniel 

Notation :

Chronique de : Sous la montagne de feu de Sarah Lark 

Résumé :

Nouvelle-Zélande, 1880. Aroha vit heureuse dans l’orphelinat que dirige sa mère Linda à Otaki, sur l’île du Nord. Jusqu’à ce jour de septembre où, à 14 ans, elle réchappe de peu à une catastrophe. Pour l’aider à surmonter le traumatisme et le sentiment de culpabilité qui ne la quitte plus depuis, Linda décide de l’envoyer à Rata Station …

L’auteure :

Sarah Lark vit près d’Almeria, en Andalousie, où elle a créé un refuge pour chevaux. Sa trilogie du « Nuage blanc », traduite dans ving-deux pays, a séduit plus de trois millions de lectrices dans le monde. Ses romans, dont les deux premiers volumes de sa trilogie néozélandaise Fleurs de feu (2021) et Le Chant des coquillages (2022), ont tous paru aux éditions de l’Archipel.

Ma chronique :

Troisième et dernier tome de cette saga néo-zélandaise, un récit toujours aussi prenant avec tous les ingrédients qui fonctionnent : aventures, histoire et romance.

Aroha, March et Robin sont les héros de ce troisième volet, les jeunes femmes, comme leurs aînées, ont un caractère bien trempé. Sur plusieurs années, nous suivons leurs premiers pas de jeunes adultes dans un contexte souvent compliqué dans ce jeune pays au dix-neuvième siècle. 

J’ai suivi avec grand intérêt leurs pérégrinations, ce pavé de six cent pages se lit vite grâce au style fluide et aux rebondissements qui nous tiennent en haleine tout du long. L’auteure mêle habilement l’intimité des personnages et l’histoire de la Nouvelle Zélande avec les débuts de l’industrialision, l’essor touristique dans la région des maoris, la condition des femmes et les problèmes d’intégration de certains immigrants comme les chinois.

Les personnages sont toujours aussi attachants, des secrets de famille nous ramènent au premier tome de la série, l’histoire est bouclée.

Un petit pincement lorsque cela se termine, je serai bien restée plus longtemps dans cette famille qui représente la diversité néo-zélandaise.

Un livre qui peut se lire indépendamment des 2 autres tomes.

Une saga que je vous recommande.

Parue aux éditions de L’Archipel.

Notation :

Chronique de : Mots de table, mots de bouche de Claudine Brécourt- Villars  

Présentation :

La pêche Melba a son histoire, comme le poulet Marengo ou le homard à l’américaine ou thermidor, inventé celui-là pour fêter le triomphe d’une tragédie de Victorien Sardou. Mais pourquoi telle sauce s’appelle-t-elle béarnaise, béchamel, Soubise ou Robert? Pour quelle raison telle pâtisserie est- elle baptisée amandine ou conversation?

L’auteure :

Claudine Brécourt-Villars est spécialiste de la littérature et des idées de la fin du XIXe siècle et du début du XXe. Elle est l’auteure de biographies de personnalités du spectacle et de dictionnaire,

Ma chronique :

Allier la gastronomie et les mots tout en nous instruisant : une riche idée pour un cocktail réussi.

Un livre conçu comme un dictionnaire, avec cinq cents définitions, qui retracent l’origine des mets en les illustrant de références historiques et littéraires. En fin de livre, la bibliographie utilisée s’étale sur vingt pages.

J’ai pris plaisir à parcourir cet ouvrage à la fois enrichissant, ludique et qui donne envie de se mettre à table. 

Par exemple voici la définition de « sablé » : « Appellation donnée à un petit gâteau sec et rond d’origine normande, fait en pâte sablée friable comme du sable, créé à Lisieux en 1852 … » avec un extrait de Marcel Proust « Je vous en ferai manger, moi, de la galette normande, de la vraie, et des sablés, je ne vous dis que ça. »

Un petit livre pour les amateurs de gastronomie curieux.

Paru aux éditions La Petite Vermillon chez La Table Ronde