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Rentrée littéraire automne 2017 : Mes premiers titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans ma pile, voici mes trésors 😍 treize titres prometteurs … et le rappel de mes coups de cœur à glisser dans la valise pour les vacances.

 

Éditions de la Table Ronde :

 

Éditions Le Serpent à plumes :

 

Éditions de la Martinière :

 

Éditions l’Iconoclaste :

 

Éditions Finitude :

 

Éditions Philippe Rey :

 

Éditions Héloïse d’Ormesson :

 

Éditions Gallimard :

 

Éditions Rivages :

  • Sucre noir de Miguel Bonnefoy parution le 16/8/17.

 

Éditions Stock :

  • Mon autopsie de Jean-Louis Fournier parution le 30/8/2017.

 

Rendez-vous fin août pour mes avis sur ces romans.

 

En attendant, pour les lectures d’été, n’oubliez pas mes coups de cœur pour la valise de l’été :

  • les couleurs de la vie de Lorraine Fouchet
  • Mrs Hemingway de Naomi Wood
  • La vie étoilée d’Ethan Forsythe
  • Miniaturiste de Jessie Burton
  • Femme de tête de Hanne-Vebeke Holst

 

 

Keisuke Matsumoto : La maison zen

La maison zen
La maison zen

Présentation : Dans les temples zen, la journée commence avec le ménage. Balayer ou ranger, ce n’est pas seulement nettoyer mais bien libérer l’esprit de ses tracas. Votre maison peut aussi devenir un espace de sérénité. Jour après jour, une sensation de plénitude vous enveloppe et détend votre esprit. Dans cet ouvrage, l’auteur, moine zen, présente les méthodes qu’il utilise quotidiennement : comment nettoyer le sol, les vitres, comment entretenir son jardin, comment prendre soin de son corps, quelle cuisine préparer. Il nous livre les secrets d’une existence simple : chaque instant vécu en pleine conscience, du temps pour regarder en soi, une application dans toutes les petites choses de la vie.

L’auteur :

Keisuke Matsumoto est moine au temple Kômyôji à Tôkyô et chercheur au Centre de recherche bouddhique de la Terre Pure. Diplômé en philosophie, il a fondé le site inter-école de tous les bouddhistes et gère le café de son temple, le « Kamiyachô Open Terrace ». Il est l’une des personnalités les plus en vue de la sphère bouddhiste.

 

Mon avis :

Partez pour un beau voyage intérieur et adoptez les préceptes de ce moine qui nous donne les clefs d’une maison rangée qui contribue à renforcer sa sérénité.

Pour être zen, commençons par soigner les lieux dans lesquels nous évoluons : entretenir et faire le ménage libère et apaise l’esprit de tous ses tracas. Vivre en pleine conscience chaque instant et prendre le temps de regarder en soi telles sont les bases à appliquer.

Les principaux rituels décrits sont : nettoyer le matin permet de faire le vide dans son esprit, aérer pour échanger avec la nature, ne pas repousser au lendemain pour avoir un quotidien épanoui.

Tous ces actes simples autour du rangement, nettoyage et cuisine sont décrits tels que pratiqués par les moines japonais.

Au Japon, on apprend aux écoliers à nettoyer et ranger leur classe à la fin de chaque journée d’école.

Après cette lecture, on a envie de ranger et nettoyer autrement : ressentir le calme en se désencombrant après un grand ménage. Gagnez en “zenitude” en adoptant les réflexes proposés.

À découvrir.

 

Un beau livre agréable à parcourir que je vous conseille.

Merci aux éditions l’Iconoclaste.

 

Notation :

Christophe André : 3 minutes à méditer

3 minutes à méditer
3 minutes à méditer

Présentation : Voilà plus de deux mille ans que l’on médite, en Orient comme en Occident. Aujourd’hui, les bénéfices de la méditation sont confirmés par de nombreuses études scientifiques. Laïque et accessible, la méditation de pleine conscience se pratique dans les cabinets des médecins, à l’école, dans l’entreprise ou chez soi. Nous offrant sérénité, force et lucidité, elle nous aide aussi à résister aux maux de notre époque :égoïsme, matérialisme, dispersion digitale. Issu de l’émission de France Culture Trois minutes à méditer, ce livre propose 40 exercices pour prendre conscience de notre état intérieur, écouter la rumeur du monde ou contempler la nature. Véritable traité pour entrer en amitié avec soi-même et avec le monde, il nous invite à un fascinant entraînement de l’esprit.

L’auteur :

Christophe André est né à Montpellier d’un père marin et d’une mère institutrice. Il exerce dans le Service Hospitalo-Universitaire de l’hôpital Sainte-Anne à Paris, au sein d’une Unité de Psychothérapie Comportementale et Cognitive, spécialisée dans le traitement et la prévention des troubles émotionnels, anxieux et dépressifs.

 

Mon avis :

Accessible et très didactique, je conseille à tous ceux qui ont envie de débuter en méditation.

Cela explique sûrement pourquoi cette émission de France Culture, l’été dernier, fait partie des émissions les plus écoutées en podcasts. Une belle initiative des Éditions l’Iconoclaste qui depuis des années suivent et éditent Christophe André.

Le premier message : méditer est simple, c’est un entraînement de l’esprit qui conduit à être présent à notre vie.

Dans l’introduction, l’auteur nous explique comment il est venu à la méditation et ce que cela lui a apporté. Des études ont démontré les bénéfices de cette pratique : amélioration de l’immunité, moins de stress et stabilité attentionnelle. On apprend à mieux se connaître, à se rendre présent à sa vie et à ce que l’on fait. On gagne en lucidité et on écoute ce qui se passe en nous.

Quarante petites méditations proposées (avec un CD) préfacées par une citation illustrant le thème.

Mes deux “chouchous” : “Trois bonheurs” et “Sourire”.

 

Pour en savoir plus sur Christophe André, le lien vers son site : http://christopheandre.com/WP/

Et voilà le lien vers les podcasts de France Culture :

https://www.franceculture.fr/emissions/trois-minutes-mediter

L’auteur nous recommande ce site pour plus d’informations sur la méditation de pleine conscience : http://www.association-mindfulness.org

 

Vous retrouverez les livres de Christophe André sur le site des Éditions l’Iconoclaste.

 

Merci Audrey pour cette expérience.

 

Notation :

Pascale Robert-Diard : La déposition

La déposition
La déposition

Résumé : « Quand Guillaume Agnelet a quitté la barre, j’ai baissé la tête, je tremblais. Sur mon carnet j’ai griffonné mise à mort d’un homme. Deux jours après la déposition du fils, la cour d’assises a déclaré son père, Maurice Agnelet, 76 ans, coupable de l’assassinat de sa maîtresse et l’a condamné à vingt ans de réclusion criminelle. L’affaire avait trouvé son épilogue judiciaire. Mais une autre histoire était venue la culbuter, tout aussi dense et douloureuse. Elle se passait juste à côté, elle avait duré presque aussi longtemps et on n’en avait rien su, rien deviné. J’avais la scène sans les coulisses. La lumière, sans les ombres. J’ai voulu comprendre. »

 

L’auteur : Entrée au Monde en 1986, Pascale Robert-Diard a longtemps été journaliste politique. Depuis 2002, elle est chargée de la chronique judiciaire. Elle a obtenu en 2004 le prix Louis-Hachette pour ses compte-rendus du procès Elf. Elle a publié Dans le ventre de la justice, en septembre 2006 (Editions Perrin)

 

Mon avis :

Un document passionnant qui se lit comme un roman.

Je me suis glissée rapidement dans l’histoire en écoutant la vision de Guillaume, comme le proposait l’auteure, qui est chroniqueuse judiciaire.

L’histoire, ou plutôt l’affaire, nous la connaissons tous car elle a été très médiatisée : Agnès Le Roux disparaît en 1977 et on soupçonne Maurice Agnelet son amant. Dans cette affaire, il est question d’argent aussi puisque la famille d’Agnès possède un casino. On n’a pas retrouvé le corps d’Agnès et Maurice a toujours été relaxé jusqu’en 2014. Son fils cadet a ensuite fait basculer le destin de son père.

La journaliste et auteure ayant assisté à ce bouleversement de leurs destins, a voulu rencontrer Guillaume pour comprendre le cheminement de son revirement.

Le fils cadet, en se confiant, nous raconte sa vie d’enfant d’accusé. La médiatisation de l’affaire a rendu la vie compliquée pour toute la famille. Ses parents ont divorcé, son grand frère a été très malade et sa mère tente de le protéger vis à vis de son père.

Guillaume est au cœur de la tourmente, son père l’utilise pour se justifier devant la justice et l’on découvre un homme dominateur et fourbe. Ses proches sont sous son emprise.

Une histoire familiale compliquée, pleine de non-dits qui a bouleversé la vie de ses deux familles.

C’est à la fois touchant et glaçant, un portrait saisissant d’un coupable qui utilise sa famille pour parvenir à ses fins.

Une lecture à recommander à tous.

 

Sélectionné par le Grand Prix des lectrices ELLE 2017
Notation :

Judith Perrignon : Victor Hugo vient de mourir

Victor Hugo vient de mourir
Victor Hugo vient de mourir

Résumé :

« La nouvelle court les rues, les pas de porte et les métiers, on entend l’autre dire qu’il est mort le poète. Vient alors cette étrange collision des mots et de la vie, qui produit du silence puis des gestes ralentis au travail. L’homme qui leur a tendu un miroir n’est plus là. Tout s’amplifie, tout s’accélère. On dirait qu’en mourant, qu’en glissant vers l’abîme, il creuse un grand trou et y aspire son temps, sa ville… ». La mort de Victor Hugo puis les funérailles d’État qui s’annoncent déclenchent une véritable bataille. Paris est pris de fièvre.

L’auteur :

Née en 1967, Judith Perrignon est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont notamment C’était mon frère…(L’Iconoclaste, 2006), L’Intranquille avec Gérard Garouste (L’Iconoclaste, 2009), Les Chagrins (Stock, 2010), Les Faibles et les Forts (Stock, 2013), Et tu n’es pas revenu avec Marceline Loridan-Ivens (Grasset, 2015).

Mon avis :

Un texte habité par ce grand homme, Victor Hugo, présent tout au long du récit alors qu’il vient de mourir. Un formidable témoignage aussi sur cette fin du dix-neuvième siècle. Un livre que je recommande autant pour sa plume que pour sa trame historique habilement reconstituée, qui donne envie de relire Hugo et de s’immerger dans l’histoire de cette fin de siècle.

Il y a 130 ans, Victor Hugo décède, la France perd un poète, romancier, journaliste et homme politique. L’auteure, journaliste, lui rend hommage dans ce récit.

Dans les premières pages, le grand homme se meurt et déjà beaucoup se pressent autour de son domicile pour lui rendre hommage : des grands hommes et des ouvriers.

Autour, les cafés sont pleins et ouvrent toute la nuit. Le préfet de Paris demande des compte-rendus fréquents sur l’état de santé du poète. Les journalistes préparent leurs articles. Quelle effervescence !

Tous pleurent, notamment Louise Michel emprisonnée à Saint-Lazare qui repense à leur première rencontre.

Hugo a laissé des consignes : pas de prêtres pour ses derniers instants et le même corbillard que les pauvres.

Une grande figure de l’histoire qui a beaucoup compté : nous avons ici un vibrant hommage à un défenseur de la liberté de la presse et de l’enseignement pour tous.

A lire pour ses qualités littéraires, son intérêt historique et la résonance avec des événements plus actuels. L’objet livre est remarquable aussi avec sa belle jaquette rouge.

Un de mes livres préférés en cette rentrée littéraire.

Merci aux Editions l’Iconoclaste pour cette très belle lecture.

Une très belle première rentrée littéraire pour l’Iconoclaste (voir mon avis sur Nous, Louis, roi).

 

 

Notation :