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Chronique de : Dune – Le Messie de D’une de Franck Herbert 

Résumé :

Paul Atréides a triomphé de ses ennemis. En douze ans de guerre sainte, ses Fremen ont conquis l’univers. Il est devenu l’empereur Muad’ Dib. Presque un dieu, puisqu’il voit l’avenir. Ses ennemis, il les connaît. Il sait quand et comment ils frapperont. Ils vont essayer de lui reprendre l’épice qui donne la prescience et peut-être de percer le secret de son pouvoir. Il peut déjouer leurs plans, mais voit plus loin encore.

L’auteur :

Frank Patrick Herbert est né en 1920 à Tacoma dans l’état de Washington. Il s’essaie à l’écriture à partir de 1944 sous un pseudonyme qu’il n’a jamais voulu divulguer. L’année 1965 voit la publication de Dune. Il obtient le prix Nebula, puis l’année suivante le prix Hugo. La saga de Dune peut alors commencer. En 1984, il participe activement au projet de David Lynch qui adapte Dune au cinéma. Frank Herbert meurt le 11 février 1986. La saga de Dune restée inachevée est reprise par son fils Brian et par Kevin J. Anderson.

Ma chronique :

Un deuxième tome centré davantage sur la psychologie des personnages avec des femmes fortes au cœur du récit.

Alia, la sœur de Paul, est l’héroïne de ce deuxième tome, adulte maintenant et investie de tous les pouvoirs de sa mère Dame Jessica. L’empereur peut compter aussi sur le soutien de Chani, sa compagne.

Moins de batailles, mais un complot qui vise Paul et montre toute les conséquences du pouvoir sans partage de l’empereur. Nous suivons en parallèle les comploteurs décidés à éliminer Paul et les proches de celui-ci. Tensions, querelles, combats, ruses, tout est là pour captiver le lecteur et cela fonctionne.

La fluidité de l’écriture et la précision des descriptions de cet univers désertique nous embarquent sans réserve dans cette histoire.

Même si le premier tome m’a paru plus flamboyant et riche, celui-ci, plus sombre, tient ses promesses et nous donne envie de poursuivre l’aventure de Dune. Je me plongerai avec plaisir dans la suite de cette grande saga.

Publié aux éditions Pocket.

Chronique de : Le dernier des Dulac de François Antelme

Résumé :

Île Maurice, 1928. Sous un ciel de cendres, un enfant vient au monde: on l’appellera Marc – celui par qui le malheur arrive… Chez les Dulac, ces «grands Blancs» dont les plantations sucrières garantissent la puissance, on se doit de tenir sa place, son rang. Pas Marc. Aussi brun que ses frère et sœur sont blonds, aussi isolé qu’ils sont choyés, le jeune homme tourmenté cherchera sa vie durant les réponses à ses questions.

L’auteur :

François Antelme est un auteur franco-mauricien. En 1968, il s’installe en France où il fonde une agence de communication à Paris en 1980. Il s’occupe notamment de la promotion touristique de l’île Maurice en Europe. Il est l’auteur d’un premier roman remarqué, L’Île aux somnambules (Acropole, 1985), suivi de Messie public (Carnot, 2004). Ses vingt premières années dans l’océan Indien restent très importantes pour lui. Elles lui ont inspiré Le Dernier des Dulac, publié en 2019 chez Slatkine & Cie.

Ma chronique :

Coup de cœur pour ce roman : une saga familiale avec pour décor l’île Maurice.

L’auteur nous raconte le destin hors norme de Marc, le benjamin des Dulac. Né dans une grande famille mauricienne d’origine française dominée par un père à la stature imposante, Marc se révèle différent de son frère et sa sœur. Tous se disent que le drame lié à sa naissance doit en être la cause.

Tissant habilement une intrigue qui mélange histoire mauricienne et secrets familiaux, l’auteur nous entraîne dans une aventure prenante et passionnante. La tension est constante, le rythme soutenu m’ont fait tourner les pages rapidement.

J’ai lu vite ce roman, j’ai aimé cette incursion dans l’histoire de l’île Maurice au travers d’un récit qui se déroule entre les années trente jusqu’à nos jours. La politique et l’avenir du pays sont au centre de l’intrigue et j’ai découvert un pan de l’histoire mauricienne que je ne connaissais pas.

Un livre à découvrir absolument.

Notation :

Critique de : L’île des beaux lendemains de Caroline Vermalle

L’île des beaux lendemains

Résumé :

Après cinquante ans d’un mariage monotone, Jacqueline sent poindre une immense lassitude : il faut partir, et sans préavis. Deux jours, trois trains et un bateau plus tard, l’alerte septuagénaire débarque sur l’île d’Yeu. Là demeure sa cousine Nane, vue pour la dernière fois il y a fort longtemps, qui recueille les âmes – un peu – perdues…

L’auteure :

Après des études de cinéma, Caroline Vermalle a travaillé à Londres pour la BBC, fait le tour du monde, puis s’est installée en Vendée, juste en face de l’Île d’Yeu, qui lui a inspiré L’Île des beaux lendemains (Belfond, 2013 ; Pocket, 2014). Une collection de trésors minuscules est son troisième roman pour adultes. Elle a également publié un roman pour la jeunesse, Sixtine (Black Moon, 2013).

Ma chronique :

Léger et poétique, un roman qui se déguste tout en nous interrogeant sur le sens de la vie.

J’ai aimé les papillons qui nous guident vers les âmes des personnages. Quant aux humains, ils ne comprennent pas toujours le sens de leur existence et ses priorités.

Et si tout pouvait changer même après soixante-dix ans ?

Voici une belle leçon de vie qui donne envie de la croquer à pleines dents.

L’écriture fluide, les chapitres alternés entre nos différents héros donnent une lecture rythmée et prenante.

Pour l’histoire, je vous laisse la découvrir par vous-même en vous souhaitant d’y prendre autant de plaisir que moi.

Notation :

Catherine Bardon : Les déracinés

Les déracinés

Résumé :

Almah et Wilhelm se rencontrent dans la Vienne brillante des années 1930. Après l’Anschluss, le climat de plus en plus hostile aux juifs les pousse à quitter leur ville natale avant qu’il ne soit trop tard. Perdus sur les routes de l’exil, ils tirent leur force de l’amour qu’ils se portent : puissant, invincible, ou presque. Ils n’ont d’autre choix que de partir en République dominicaine, où le dictateur promet 100 000 visas aux juifs d’Europe. 

L’auteur :

Catherine Bardon est une amoureuse de la République dominicaine où elle a vécu de nombreuses années. Elle est l’auteure de guides de voyage et d’un livre de photographies sur ce pays. Son premier roman, Les Déracinés (Les Escales, 2018 ; Pocket, 2019), a rencontré un vif succès.

Mon avis :

Un coup de cœur : sept cent soixante huit pages avalées en quelques jours.

Ce roman captivant est inspiré de faits historiques réels comme le précise l’auteure à la fin du récit. Des événements peu connus de la seconde guerre mondiale : des juifs s’enfuient d’Autriche et se retrouvent à la République Dominicaine pour participer à la création d’une colonie.

Nos héros, Almah et Wilhelm, décident de fuir Vienne pour rejoindre la sœur de Wilhem à New-York. Le périple long et compliqué les emmènera en Suisse, au Portugal, à New-York avant d’arriver à destination.

Leurs aventures ne font que débuter et s’étalent sur trente ans.

Ce premier roman est une grande saga historique et romanesque, un grand roman d’aventure. Au programme beaucoup de passions : l’amour intense entre les deux protagonistes, l’amitié entre les deux femmes Almah et Svenja et la solidarité qui règne parmi les colons.

Je n’ai pas décroché un seul instant : palpitant, intense et bien écrit, bravo pour ce roman qui nous tient en haleine tout du long. Un seul regret, quitter cette histoire à la fin.

Pour se consoler: la suite de cette histoire est parue, il s’agit de « L’américaine ».

Paru aux éditions Les Escales et Pocket.

Notation :

N’oublier jamais de Michel Bussi

N'oublier jamais de Michel Bussi
N’oublier jamais de Michel Bussi

Résumé :

À Yport, parti courir sur la plus haute falaise d’Europe, Jamal a d’abord remarqué l’écharpe, rouge, accrochée à une clôture. Puis la femme, incroyablement belle, la robe déchirée, le dos face au vide, les yeux rivés aux siens. Jamal lui tend l’écharpe comme on tend une bouée. Quelques secondes plus tard, sur les galets glacés de la plage déserte, gît le corps inerte de l’inconnue. À son cou, l’écharpe rouge. Tout le monde pense qu’il l’a poussée. Il voulait simplement la sauver. C’est la version de Jamal. Le croyez-vous ?

L’auteur :

Professeur de géographie à l’université de Rouen, Michel Bussi est l’auteur aux Presses de la Cité de Nymphéas noirs (2011), Un avion sans elle (2012) et Ne lâche pas ma main (2013).

Mon avis :

Un bon thriller comme Michel Bussi sait si bien les faire.

Le personnage principal, Jamal, est attachant et on est très vite embarqués dans l’histoire.
Mona, proche de Jamal, le soutient dans son incroyable périple et sa quête de la vérité.
En effet, comment faire confiance au seul témoin d’un meurtre que tout accuse ?

Une histoire qui se complique au fil des pages, Jamal, embarqué comme témoin principal puis en tant que coupable, décide de résoudre cette enquête. Sa liberté est en jeu. Plus il avance dans ses recherches et plus tout se complique. Difficile de raconter davantage l’histoire sans risquer de déflorer le suspense. Les rebondissements se succèdent sans répit pour le lecteur.

Une touche d’originalité : le lecteur est interpellé au cours du récit, que pense-t-on du rôle de Jamal ?
J’ai aimé le suspense bien sûr mais aussi le décor normand parfaitement restitué.
Un très bon polar à la française.
Mon conseil : emmenez-le en vacances pour avoir le temps de le lire d’une traite car il est difficile à lâcher. Le suspense nous tient et ne nous lâche plus jusqu’à la fin.

Merci à Babelio et aux Editions Presse de la cité pour cette lecture.

Notation :