Étiquette : <span>Éditions Pocket</span>

Chronique de : Transformation de Catherine Barry 

Présentation :

Comment réussir à dépasser peurs, blocages et conflits ? Comment passer d’un état où l’on se sent coincé, parfois même en souffrance, à un état apaisé et confiant où l’on se sent pleinement à sa place ? Il suffit de connaître les logiques précises de toute transformation que Catherine Barry expose ici de façon lumineuse. Car toutes blessures, toutes difficultés, tout traumas, s’ils ne peuvent être effacés, peuvent être transformés.

L’auteure :

Catherine Barry est hypnothérapeute et se consacre à la pratique médicale et thérapeutique. Elle a suivi des études de médecine générale mais aussi des formations de médecine traditionnelle chinoise, de sophrologie et de coaching en entreprise. L’hypnose est son outil privilégié pour aider les personnes à vivre le changement dont elles ont besoin.

Ma chronique :

D’emblée, j’ai été emballée par la préface de Fabrice Midal qui connaît l’auteure de longue date et applaudit à sa démarche de transformation. Loin des seules injonctions habituelles « soyez positif », « reposez-vous », voici une réflexion sur la mise en œuvre de nos capacités pour opérer cette transformation.

Forte de son expérience personnelle et de ses nombreuses séances menées avec ses clients, Catherine explique en quinze chapitres comment opérer cette transformation pour accéder à un changement profond, tout en restant en phase avec soi-même. 

Ce n’est pas un guide pratique avec de multiples exercices pour atteindre un mieux-être. L’auteure décrit le cheminement que chacun peut faire en utilisant ses propres forces et ressources. Les exemples variés présentés le démontrent.

La citation d’un extrait de Dune en conclusion du livre le résume parfaitement : 

« J’affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu’elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n’y aura plus rien. Rien que moi. »

Publié aux éditions Pocket

Notation :

Chronique de : Dune – Le Messie de D’une de Franck Herbert 

Résumé :

Paul Atréides a triomphé de ses ennemis. En douze ans de guerre sainte, ses Fremen ont conquis l’univers. Il est devenu l’empereur Muad’ Dib. Presque un dieu, puisqu’il voit l’avenir. Ses ennemis, il les connaît. Il sait quand et comment ils frapperont. Ils vont essayer de lui reprendre l’épice qui donne la prescience et peut-être de percer le secret de son pouvoir. Il peut déjouer leurs plans, mais voit plus loin encore.

L’auteur :

Frank Patrick Herbert est né en 1920 à Tacoma dans l’état de Washington. Il s’essaie à l’écriture à partir de 1944 sous un pseudonyme qu’il n’a jamais voulu divulguer. L’année 1965 voit la publication de Dune. Il obtient le prix Nebula, puis l’année suivante le prix Hugo. La saga de Dune peut alors commencer. En 1984, il participe activement au projet de David Lynch qui adapte Dune au cinéma. Frank Herbert meurt le 11 février 1986. La saga de Dune restée inachevée est reprise par son fils Brian et par Kevin J. Anderson.

Ma chronique :

Un deuxième tome centré davantage sur la psychologie des personnages avec des femmes fortes au cœur du récit.

Alia, la sœur de Paul, est l’héroïne de ce deuxième tome, adulte maintenant et investie de tous les pouvoirs de sa mère Dame Jessica. L’empereur peut compter aussi sur le soutien de Chani, sa compagne.

Moins de batailles, mais un complot qui vise Paul et montre toute les conséquences du pouvoir sans partage de l’empereur. Nous suivons en parallèle les comploteurs décidés à éliminer Paul et les proches de celui-ci. Tensions, querelles, combats, ruses, tout est là pour captiver le lecteur et cela fonctionne.

La fluidité de l’écriture et la précision des descriptions de cet univers désertique nous embarquent sans réserve dans cette histoire.

Même si le premier tome m’a paru plus flamboyant et riche, celui-ci, plus sombre, tient ses promesses et nous donne envie de poursuivre l’aventure de Dune. Je me plongerai avec plaisir dans la suite de cette grande saga.

Publié aux éditions Pocket.

Chronique de : Le dernier des Dulac de François Antelme

Résumé :

Île Maurice, 1928. Sous un ciel de cendres, un enfant vient au monde: on l’appellera Marc – celui par qui le malheur arrive… Chez les Dulac, ces «grands Blancs» dont les plantations sucrières garantissent la puissance, on se doit de tenir sa place, son rang. Pas Marc. Aussi brun que ses frère et sœur sont blonds, aussi isolé qu’ils sont choyés, le jeune homme tourmenté cherchera sa vie durant les réponses à ses questions.

L’auteur :

François Antelme est un auteur franco-mauricien. En 1968, il s’installe en France où il fonde une agence de communication à Paris en 1980. Il s’occupe notamment de la promotion touristique de l’île Maurice en Europe. Il est l’auteur d’un premier roman remarqué, L’Île aux somnambules (Acropole, 1985), suivi de Messie public (Carnot, 2004). Ses vingt premières années dans l’océan Indien restent très importantes pour lui. Elles lui ont inspiré Le Dernier des Dulac, publié en 2019 chez Slatkine & Cie.

Ma chronique :

Coup de cœur pour ce roman : une saga familiale avec pour décor l’île Maurice.

L’auteur nous raconte le destin hors norme de Marc, le benjamin des Dulac. Né dans une grande famille mauricienne d’origine française dominée par un père à la stature imposante, Marc se révèle différent de son frère et sa sœur. Tous se disent que le drame lié à sa naissance doit en être la cause.

Tissant habilement une intrigue qui mélange histoire mauricienne et secrets familiaux, l’auteur nous entraîne dans une aventure prenante et passionnante. La tension est constante, le rythme soutenu m’ont fait tourner les pages rapidement.

J’ai lu vite ce roman, j’ai aimé cette incursion dans l’histoire de l’île Maurice au travers d’un récit qui se déroule entre les années trente jusqu’à nos jours. La politique et l’avenir du pays sont au centre de l’intrigue et j’ai découvert un pan de l’histoire mauricienne que je ne connaissais pas.

Un livre à découvrir absolument.

Notation :

Critique de : L’île des beaux lendemains de Caroline Vermalle

L’île des beaux lendemains

Résumé :

Après cinquante ans d’un mariage monotone, Jacqueline sent poindre une immense lassitude : il faut partir, et sans préavis. Deux jours, trois trains et un bateau plus tard, l’alerte septuagénaire débarque sur l’île d’Yeu. Là demeure sa cousine Nane, vue pour la dernière fois il y a fort longtemps, qui recueille les âmes – un peu – perdues…

L’auteure :

Après des études de cinéma, Caroline Vermalle a travaillé à Londres pour la BBC, fait le tour du monde, puis s’est installée en Vendée, juste en face de l’Île d’Yeu, qui lui a inspiré L’Île des beaux lendemains (Belfond, 2013 ; Pocket, 2014). Une collection de trésors minuscules est son troisième roman pour adultes. Elle a également publié un roman pour la jeunesse, Sixtine (Black Moon, 2013).

Ma chronique :

Léger et poétique, un roman qui se déguste tout en nous interrogeant sur le sens de la vie.

J’ai aimé les papillons qui nous guident vers les âmes des personnages. Quant aux humains, ils ne comprennent pas toujours le sens de leur existence et ses priorités.

Et si tout pouvait changer même après soixante-dix ans ?

Voici une belle leçon de vie qui donne envie de la croquer à pleines dents.

L’écriture fluide, les chapitres alternés entre nos différents héros donnent une lecture rythmée et prenante.

Pour l’histoire, je vous laisse la découvrir par vous-même en vous souhaitant d’y prendre autant de plaisir que moi.

Notation :

Catherine Bardon : Les déracinés

Les déracinés

Résumé :

Almah et Wilhelm se rencontrent dans la Vienne brillante des années 1930. Après l’Anschluss, le climat de plus en plus hostile aux juifs les pousse à quitter leur ville natale avant qu’il ne soit trop tard. Perdus sur les routes de l’exil, ils tirent leur force de l’amour qu’ils se portent : puissant, invincible, ou presque. Ils n’ont d’autre choix que de partir en République dominicaine, où le dictateur promet 100 000 visas aux juifs d’Europe. 

L’auteur :

Catherine Bardon est une amoureuse de la République dominicaine où elle a vécu de nombreuses années. Elle est l’auteure de guides de voyage et d’un livre de photographies sur ce pays. Son premier roman, Les Déracinés (Les Escales, 2018 ; Pocket, 2019), a rencontré un vif succès.

Mon avis :

Un coup de cœur : sept cent soixante huit pages avalées en quelques jours.

Ce roman captivant est inspiré de faits historiques réels comme le précise l’auteure à la fin du récit. Des événements peu connus de la seconde guerre mondiale : des juifs s’enfuient d’Autriche et se retrouvent à la République Dominicaine pour participer à la création d’une colonie.

Nos héros, Almah et Wilhelm, décident de fuir Vienne pour rejoindre la sœur de Wilhem à New-York. Le périple long et compliqué les emmènera en Suisse, au Portugal, à New-York avant d’arriver à destination.

Leurs aventures ne font que débuter et s’étalent sur trente ans.

Ce premier roman est une grande saga historique et romanesque, un grand roman d’aventure. Au programme beaucoup de passions : l’amour intense entre les deux protagonistes, l’amitié entre les deux femmes Almah et Svenja et la solidarité qui règne parmi les colons.

Je n’ai pas décroché un seul instant : palpitant, intense et bien écrit, bravo pour ce roman qui nous tient en haleine tout du long. Un seul regret, quitter cette histoire à la fin.

Pour se consoler: la suite de cette histoire est parue, il s’agit de « L’américaine ».

Paru aux éditions Les Escales et Pocket.

Notation :