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Chronique de : Julia tomes 1 et 2 d’Elisabeth Barbier 

Résumé :

En cette première moitié du ­XIXe siècle, Julia Angellier est loin de disposer de toutes les qualités que l’on attend d’une jeune fille de son rang : douceur, patience, abnégation, respect des traditions… Madame Angellier le constate une fois de plus en entendant sa fille aînée proclamer qu’elle refuse de se laisser marier avec un homme qui ne lui plaît pas.

L’auteure

Élisabeth Barbier est née à Nîmes en 1911. Après des études de lettres à Paris, elle s’est intéressée au théâtre. Installée à Avignon, elle fut l’amie des Pitoëff, de Jean Vilar, et participa à la création du festival. Elle était membre du jury du prix Fémina. Elle est décédée en 1996.

Ma chronique :

Dans le tome 1, on découvre une héroïne, Julia, jeune et décidée à vivre comme elle l’entend et à épouser celui qu’elle aime même s’il déplaît fortement à sa famille.

Son père est dur et intraitable tandis que Julia ne lâche rien, toujours combattive.

La place de la femme est difficile dans ce dix-neuvième siècle surtout dans les familles aisées qui organisent des mariages par intérêt financier souvent.

Julia se retrouve dans ce cas et fera tout pour sauvegarder son amour et vivre libre.

L’écriture très fluide nous emporte facilement dans la vie de ces nobliaux de la région provençale. Des mots et expressions locales parsèment le récit pour mieux nous immerger.

Tout le soleil et les ambiances provençales résonnent, j’avais l’impression de sentir les orangers et d’entendre les cigales.

Le tome 2 est plus sombre, l’émotion est au rendez-vous. J’ai frémi avec Julia lorsque le ciel s’assombrissait. L’ombre de la guerre franco-allemande de 1870 plane sur ce récit. L’ambiance méridionale est toujours au rendez-vous et le domaine de Mogador s’agrandit énormément.

Ces deux premiers tomes réédités dans la collection Archipoche des éditions de l’Archipel donnent envie de découvrir la suite, quatre autres tomes, des destinées de cette famille méridionale. J’ai hâte.

Notation :