Étiquette : <span>Jean Becker</span>

Bon rétablissement de Marie-Sabine Roger

Résumé : Sauvé d’une chute dans la Seine, un homme un peu ours et misanthrope de 67 ans, se retrouve immobilisé dans un lit d’hôpital pendant un mois et demi. Cela lui donne le temps de revisiter sa vie, avec ses bons et mauvais côtés, et surtout de rencontrer des personnes inattendues, lui qui n’attendait plus beaucoup de surprises dans sa vie.

L’auteur :

Née en 1957 près de Bordeaux, Marie-Sabine Roger vit entre la France et La Réunion. Depuis dix ans, elle se consacre entièrement à l’écriture. Son travail est très reconnu en édition jeunesse, où elle a publié une centaine de textes, souvent primés. En littérature générale, elle a notamment publié un roman chez Grasset, Un simple viol en 2004, et des nouvelles chez Thierry Magnier, La théorie du chien perché (2003) et Les encombrants (2007). Son roman précédent, publié au Rouergue en août 2008, La tête en friche à été adapté par Jean Becker.

Mon avis :

Des retrouvailles avec l’auteur de « Tête en friche ». Ayant beaucoup aimé ses autres romans, j’ai renoué avec plaisir avec cette auteure. Ici, une histoire de rencontres humaines entre des personnages cabossés par la vie : de l’humanisme, de l’humour et de la tendresse : un beau cocktail !

L’histoire : un homme solitaire, âge de plus de soixante ans, se réveille à l’hôpital complètement plâtré et dépendant. Comment s’est-il retrouvé dans la Seine à l’aube ? Qui l’a secouru ?

Petit à petit les réponses arrivent mais là n’est pas le plus important : ce sont les rencontres humaines qui illuminent ce récit et vont modifier la vie de Jean-Pierre notre héros.

Il va croiser un jeune policier malheureux, une adolescente paumée, un jeune prostitué : pour un homme bougon et aimant la solitude, cela fait beaucoup de monde. Surtout ces rencontres vont bousculer ses certitudes. L’hôpital devient un lieu de rencontre et d’ouverture sur les autres.

Vivre caché est difficile dans cet univers hospitalier : malgré ses demandes répétées, la porte de sa chambre reste ouverte, difficile dans ses conditions de s’isoler. Pourtant, il demande à chaque visiteur de la fermer.

Une histoire attachante, une écriture fluide, efficace et parsemée d’humour : quel plaisir de lecture et un regret quand le livre est terminé.

A déguster sans modération et j’ai hâte de découvrir l’adaptation cinématographique de Jean Becker qui sortira en septembre.

Notation :