Virginia Woolf: Un lieu à soi

Virginia Woolf: Un lieu à soi

                                                                             Résumé :

Un lieu à soi
Un lieu à soi

Un lieu à soi rassemble une série de conférences sur le thème de la fiction et des femmes que Virginia Woolf prononça en 1928 à l’université de Cambridge. Ce vaste sujet a donné naissance à une tout autre question, celle du lieu et de l’argent, qui donne son titre à l’essai : «Une femme doit avoir de l’argent et un lieu à elle si elle veut écrire de la fiction.»

L’auteur : Virginia Woolf est née le 25 janvier 1882 à Londres. Elle a grandi dans une famille recomposée dont le père, à la personnalité fantasque mais illustre, sera longtemps le modèle. Elevée dans une atmosphère très cultivée, Virginia développe très tôt une personnalité angoissée avant même que la mort prématurée de sa mère ne l’entraîne sur la pente de la dépression. Elle est l’auteur de romans, comme Mrs Dalloway (1925), La Chambre de Jacob (1922), La Promenade au phare (1927), Orlando (1928), Une chambre à soi (1929) qui, en rupture avec les règles classiques littéraires, se veulent des tableaux “impressionnistes” des méandres de l’âme. Elle a aussi, grâce au soutien permanent de son mari, Léonard Woolf, édité de grands auteurs étrangers, comme Fiodor Dostoïevski ou Freud. Mais sa souffrance psychique est trop forte, Virginia Woolf se suicide en 1941.


Mon avis :


Voici un recueil de textes datant de 1929 intitulé précédemment « une chambre à soi ».
Marie Darrieussecq nous propose une nouvelle traduction avec un titre plus approprié. Grâce à la préface de la traductrice, nous comprenons l’importance du nouveau titre plus proche du message délivré par l’auteure.

En effet, toutes ces histoires sont là pour nous présenter la difficulté des femmes artistes au dix-neuvième et début du vingtième siècle. Comment vivre de son art ?
Par exemple, on apprend que des écrivains comme les sœurs Bronte écrivaient dans les salons car n’avaient pas de pièce pour elle.

Virginia se dit plus chanceuse car, étant rentière, elle peut exercer son art en toute liberté.
Cela explique aussi pourquoi il y avait si peu de femmes écrivains aux siècles précédents.

Un recueil résolument féministe, un beau pamphlet à mettre dans toutes les mains féminines et pourquoi pas masculines aussi, bien sûr.

Merci aux éditions Denoël.


Traduction de l’anglais par Marie Darrieussecq

Éditions Denoël

Collection Empreinte 
Parution : 14-01-2016

 

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Notation :

3 Comments

    1. k

      Bonjour et merci

      Oups … effectivement, merci de votre coup d’œil, rectifié.
      Sauf que l’erreur provient d’un copier coller d’une biographie
      sur le site marchand dont le nom en 4 lettres commence par un F et finit par un C …

      Bien à vous

      DK

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