Catégorie : <span>LITTERATURE BRITANNIQUE</span>

Chronique de : L’amour de ma vie de Rosie Walsh 

Résumé :

Emma, biologiste marine reconnue et médiatisée, adore son métier, son mari Leo, leur fille Ruby et leur chien John Keats. En apparence, tout est parfait. Sauf qu’Emma sort d’une longue maladie et attend les résultats de ses derniers examens. Alors Leo,  journaliste spécialisé dans les nécrologies de célébrités, trompe son angoisse grâce à ce qu’il sait faire de mieux : enquêter sur la vie des autres. En rédigeant la nécrologie de sa femme, Leo relève des incohérences dans son passé

L’auteure :

Rosie Walsh vit à Bristol, en Angleterre. Après Les Jours de ton absence (Les Escales, 2018 ; Pocket, 2019), L’Amour de ma vie, best-seller du New York Times, est son second roman publié aux Escales.

Ma chronique :

Une grande histoire d’amour parsemée d’embûches, de secrets, doublée d’un grand suspense.

Construit en trois périodes, alternant le passé et le présent, Léo et Emma racontent chacun à leur tour cette formidable histoire. Ils sont très amoureux et ont une petite fille adorable mais très vite, Léo découvre qu’Emma lui a menti sur son passé. Pourquoi ces mensonges ? 

Les recherches de Léo vont le plonger dans de stupéfiantes révélations. Emma, en cherchant à le protéger et à conserver son amour, s’enlise dans ses tromperies.

Le suspense grandissant et l’attachement à l’héroïne nous fait craindre le pire jusqu’à la dernière page. L’écriture très fluide et un récit savamment orchestré m’ont fait adhérer complètement à cette histoire touchante.

L’intensité va crescendo et l’émotion également, c’est le plus marquant dans ce roman qui combine les deux avec brio. Un suspense psychologique émouvant et haletant.

Je vous recommande ce roman intense, un cri d’amour et une ode à la vie, le titre résume parfaitement le roman.

Publié aux éditions Les Escales.

Notation :

Chronique de : La fin d’une ère d’Elizabeth Jane Howard  

Résumé :

Neuf années ont passé depuis le mariage de Polly, l’union de Clary et d’Archie et le divorce de Louise. Une nouvelle génération d’enfants a vu le jour, et quand la Duche s’éteint en juin 1956, elle emporte avec elle les derniers vestiges d’un monde révolu. Hugh et Edward, tous deux remariés, doivent faire face aux difficultés financières de l’entreprise familiale ; Louise, désormais mannequin, a une liaison avec un homme marié, tandis que Polly et Clary tentent de trouver un équilibre entre leur foyer et leurs ambitions

L’auteure 

Née en 1923, Elizabeth Jane Howard est l’auteur de quinze romans. Les Cazalet Chronicles – The Light Years, Marking Time, Confusion et Casting Off – sont devenus des classiques modernes au Royaume-Uni. Elle est morte en janvier 2014, après la parution du 5e volume des Cazalet Chronicles, All Change.

Ma chronique :

Une formidable saga jusqu’au bout, je vais forcément être dithyrambique, j’ai tellement aimé cette merveilleuse histoire romanesque sur cinq tomes, tous très réussis.

Je suis tellement triste d’abandonner les Cazalet, je me suis beaucoup attachée à eux et j’aurais aimé les accompagner encore sur plusieurs générations mais l’auteure a écrit ce dernier tome alors qu’elle était âgée de quatre-vingt-dix ans, dix-huit ans après les précédents.

La fin d’une ère, s’intitule ce tome, nous entraîne en dix-neuf cent cinquante sept et cinquante huit, deux années marquantes et éprouvantes pour la famille. Les cousines Polly, Clary et Louise sont adultes et mères de famille et, comme leurs mamans, tentent de se faire une place dans une société qui n’y est pas forcément prête.

En voici un exemple, lorsqu’une des jeunes héroïnes se voit refuser par son père l’entrée à l’université sous prétexte qu’une femme n’a pas besoin d’être intelligente pour trouver un mari.

Leurs aînés avancent en âge comme Rachel, tante Rachel, un de mes personnages préférés, une femme lumineuse et généreuse qui tentera toujours d’aider les siens.

Home Place, la demeure familiale, reste l’ancrage de toutes ces générations, la famille est au cœur de toute la saga.

Comme dans la vie, on passe ici du rire aux larmes et on en redemande. 

Une saga exceptionnelle et brillante à lire absolument, un coup de cœur absolu.

Publié aux éditions de la Table Ronde

Notation :

Chronique de : Un ange nommé Nelly de Kitty Neale  

Résumé :

1953. Lorsque Elsie et Bert sont contraints d’emménager avec leurs enfants Arthur et Ann dans le modeste quartier londonien de Battersea, tous regrettent déjà leur confortable demeure de Wimbledon. Par chance, Elsie se lie d’amitié avec sa voisine, Ruth. Mais celle-ci semble taire un lourd secret… 

L’auteure :

Kitty Neale a grandi dans le quartier de Battersea, cadre de ses romans à succès. En 1998, après la mort de son fils de 27 ans, elle se lance dans l’écriture. Aujourd’hui, elle vit en Espagne avec son mari. Elle est également l’autrice de Le Courage d’une soeur (L’Archipel, 2021).

Ma chronique :

Un roman poignant et très émouvant, attention préparez vos mouchoirs.

Après « Le Courage d’une sœur », le nouveau roman de Kitty Neale est tout aussi attachant.

La jeune héroïne, Nelly, vit très pauvrement dans un quartier misérable avec un père méchant et tyrannique. Elle est persécutée par ses camarades d’école et ne trouve pas de réconfort chez elle avant l’arrivée des nouveaux voisins. Elsie, la voisine, va devenir amie avec sa mère. Cette nouvelle famille est aussi joyeuse et aimante que celle de Kitty est triste et remplie de haine.

Parfois un malheur peut bousculer le quotidien et faire renaître l’espoir.

Dans cette histoire, il est question d’inceste, de violence intra familiale mais également d’amitié, d’entraide et d’amour.

L’auteure sait ménager le suspense sur le devenir de Nelly et j’ai tourné les pages avec entrain et le mouchoir parfois.

Je vous conseille ce roman plein d’humanité et porteur d’espoir.

Paru aux éditions L’Archipel.

Notation :

Chronique de : Persuasion de Jane Austen  

Résumé :

Anne, une jeune aristocrate, a repoussé les avances de Frederick, un officier de marine qu’elle ne jugeait pas de sa condition. Huit ans plus tard, sa famille connaît des revers de fortune. Son père décide alors de louer le château familial à l’amiral Croft, qui n’est autre que le beau-frère de Frederick. 

Ma chronique :

Une édition collector superbe et une série sur Netflix, impossible de ne pas succomber aux charmes du dernier roman de Jane Austen.

J’ai toujours envie de lire les romans avant de découvrir les adaptations cinématographiques et je me suis précipitée sur cette belle réédition chez l’Archipel agrémentée de quelques croquis.

Quel plaisir de retrouver le style de Jane Austen, ses coups de griffe envers les carcans de la société britannique de son époque et ses traits d’humour venant adoucir l’histoire. Un héroïne forte qui met tout en oeuvre pour déjouer les difficultés pour conquérir son amour. Tout cela raconté avec beaucoup d’ironie, le lecteur se régale. 

Du pur Jane Austen à déguster cet été sans hésitation.

Réédition en version collector aux éditions l’Archipel collection Archipoche.

Notation :

Chronique de : La remplaçante de Michelle Frances 

Résumé :

Productrice à succès, Carrie apprend à 42 ans qu’elle attend un enfant. Elle est aux anges, bien que cette nouvelle n’enchante guère Adrian, son mari, scénariste accaparé par l’écriture de sa nouvelle série télé. Pour remplacer Carrie pendant son congé maternité, Emma est recrutée. Vive, talentueuse et… ambitieuse, la jeune femme se rend vite indispensable…

L’auteure :

Après avoir été productrice et scénariste pour des séries télévisés (dont Shameless, produite par HBO), Michelle Frances est à présent responsable des adaptations littéraires pour la BBC. La Petite Amie, son premier roman, a été publié par les éditions de l’Archipel en 2017. Elle est traduite dans 10 pays. Diplômée de l’école de cinéma de Bournemouth, elle vit dans l’East Surrey.

Ma chronique :

Un thriller redoutable qui réunit tous les ingrédients d’un bon roman noir : suspense intense, intrigue très bien ficelée et surprises jusqu’au bout.

Le titre « la remplaçante » sonne différemment en fin de lecture mais je ne vous en dirai pas plus sur le contenu de l’intrigue.

Je me suis attachée rapidement aux protagonistes féminines surtout, Carrie et Emma. Leurs relations sont perturbées par la position d’Adrian, écartelé entre son nouveau rôle de père non désiré et sa vanité de scénariste. Chacune s’observe et la tension est palpable entre elles.

Le monde implacable de la télévision est étalé sous nos yeux avec ses dessous générant des jalousies entre les auteurs reconnus, les producteurs, toute cette industrie télévisuelle où il est si dur de percer.

J’ai lu rapidement ce thriller difficile à lâcher, une auteure de polar que je vais suivre dorénavant.

Publié aux éditions de l’Archipel collection Archipoche.

Notation :