Résumé : Au large de la Sicile, sur l’île de Castellamare, caillou fertile bercé par le sirocco et les légendes locales, Amedeo Esposito peut enfin poser ses valises. Élevé à l’orphelinat de Florence, ce médecin a un don pour le bonheur. Or, l’île lui réserve bien des surprises. À commencer par l’amour : partagé entre deux femmes, Amedeo fait le choix de bâtir avec l’une. Et qu’importe si l’abandon de l’autre lui coûte sa réputation et son titre de médecin ; avec celle qu’il épouse et les quatre enfants qu’elle lui donne – dont Maria-Grazia, la rescapée, la prunelle de ses yeux –, Amedeo restaure une vieille bâtisse surplombant l’océan et rouvre le café qu’elle abritait.
L’auteur : Catherine Banner est née à Cambridge en 1989. Après avoir enseigné quelques années, elle a décidé de se consacrer à l’écriture. Elle a publié une trilogie de romans pour jeunes adultes, The Last Descendants (2008 à 2015), traduite dans une vingtaine de langues. La Maison au bord de la nuit est son premier roman. Il est en cours de traduction dans vingt-quatre langues. Elle vit aujourd’hui à Turin.
Mon avis :
Inspiré de contes italiens populaires, voici une délicieuse saga romanesque.
Face à Syracuse, un caillou sur lequel vit un peuple farouche et entièrement voué à son île. Sur quatre générations, nous suivons une famille dont le premier , Amadeo, médecin et amoureux de contes et légendes reprend un vieux café. Grâce à lui, sa femme puis ses enfants, ce bar devient le cœur du village : lieu d’échanges et de culture de cette île longtemps isolée.
Un pavé de cinq cent pages qui se lit vite car on s’attache aux personnages d’Amadeo, Pina, Maria-Grazia et Concetta. Les femmes ont de fortes personnalités et prennent des responsabilités pour sauver leur île chérie.
Cette épopée nous fait revivre un siècle d’histoire, de la grande histoire. J’ai trouvé particulièrement intéressante la vision donnée ici sur la période de la seconde guerre mondiale, plus rarement évoquée du côté des italiens. Sur cette petite île, se croisent les “chemises brunes” et les communistes ou d’autres non politisés. Les garçons partent à la guerre et le village se vide. Les habitants pleurent leurs fils partis et s’organisent pour survivre.
Mention spéciale pour le style très fluide et l’écriture émaillée d’expressions italiennes qui rend l’ensemble très vivant.
Prenant et émouvant, une belle lecture qui donne envie de partir en Sicile ou mieux encore sur ce caillou isolé pour vivre pleinement et intensément comme nos héros.
Je vous recommande chaudement cette lecture.
Merci Babelio et aux Éditions Presses de la cité .
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