Des pages et des îles

Giovanni Dienstmann : A chacun sa méditation

A chacun sa méditation
A chacun sa méditation

Présentation

Vous voulez réduire votre stress ? Mieux gérer vos émotions ? Améliorer votre concentration ? En couleurs et en douceur…

• initiez-vous à la méditation ou approfondissez votre pratique

• expérimentez 28 techniques différentes : de la pleine conscience à la visualisation

• trouvez rapidement ce qui vous convient

• découvrez comment intégrer la méditation dans tous les domaines de votre vie quotidienne

L’auteur

Giovanni Dienstmann est professeur de méditation, auteur et coach. Fort d’une expérience de pratique de la méditation de plus de 20 ans, il se consacre aujourd’hui à traduire et actualiser les enseignements des traditions méditatives du monde entier afin qu’elles soient accessibles à tous.

Mon avis :

Plusieurs points forts pour ce livre : la richesse du contenu et la présentation attrayante et claire.

Bravo pour cet ouvrage qui a le mérite d’exposer les principaux types de méditation de façon très accessible.

Le principal intérêt de cet ouvrage : présenter la variété des méthodes de méditation en expliquant pourquoi et comment méditer. L’auteur a choisi de décrire 25 types de méditation sur les 80 qu’il a testées.

Son conseil : démarrer par de mini méditations et y consacrer cinq minutes par jour. Les textes de ces méditations, joliment illustrées, permettent de débuter dans sa pratique.

Pour ancrer la méditation, elle doit faire partie de notre vie et ne pas être uniquement une tâche : pensons à l’intégrer dans nos activités quotidiennes. Elle se révèle une aide précieuse notamment pour activer la résolution de problèmes, gérer ses émotions ou bien renforcer sa concentration.

Ce livre par la richesse de son contenu m’a permis de compléter mes connaissances sur la méditation. Je le qualifierai de bible sur le sujet, l’auteur précise qu’il a lu des centaines de livres et beaucoup pratiqué.

La présentation organisée et colorée avec de nombreux schémas renforce l’intérêt du lecteur : une réussite ce livre.

Publié aux éditions Au fil de soi.

Notation :

Katarina Bivald : Bienvenue au Motel des Pins perdus

Résumé

Il y a une minute, Henny Broek traversait la rue, maintenant elle est plantée sur le trottoir et regarde son cadavre. Elle est donc décédée dans un accident de la route et devrait rejoindre le royaume des morts. Mais elle a passé toute sa vie dans la même petite ville, elle a toujours travaillé dans le même motel décati et elle ne compte pas leur dire adieu de sitôt. Alors qu’elle regarde ses amis et ses proches réunis pour son enterrement, Henny est confrontée à un nouveau défi : les aider à retrouver leur joie de vivre, malgré leur apparente détermination à rester isolés et malheureux. Henny décide de raviver les vieilles amitiés et de réunir les anciens amants.

L’auteur

Katarina Bivald a grandi en travaillant à mi-temps dans une librairie. Aujourd’hui elle vit en Suède près de Stockholm.

Mon avis

Une auteure que je suis depuis son premier roman : « La bibliothèque des cœurs cabossés » paru il y a quatre ans. Très emballée par ce premier roman, le suivant «Le jour où Anita envoya tout balader » m’avait aussi fait une très bonne impression.

Pour ce troisième récit, j’ai été globalement déçue : je n’ai pas retrouvé le plaisir de lecture des premiers romans. Ancré dans notre époque, au travers des combats contre l’homophobie ou les transgenres, ce roman interpelle le lecteur et sur ce plan je m’y suis retrouvée. L’entraide et l’amitié des quatre héros fait chaud au cœur également.

Pourtant Henny, l’héroïne décédée, trop terne ne m’a pas convaincue. Je n’ai pas accroché au personnage et cela m’a gênée. La lecture n’a pas été fluide, quelques longueurs dans ce récit de plus de cinq cent pages.

Un avis mitigé donc sur ce livre, à vous de le découvrir maintenant.

Paru aux éditions Denoël et traduit du suédois par Lucas Messmer.

Notation :

Vanessa Savage : La Maison

Résumé

La maison où Patrick a passé toute sa jeunesse n’est pas une demeure comme les autres. Quinze ans plus tôt, elle a été le théâtre d’un drame inconcevable : toute une famille y a été retrouvée massacrée. Patrick garde pourtant des souvenirs irremplaçables dans ces lieux, comme seule l’enfance sait en créer. Il décide de la racheter. Sa femme, Sarah, et leurs deux enfants s’y installent à contrecœur. Le délabrement , l’atmosphère sinistre qui colle à la maison oppressent Sarah. Ses psychoses reprennent, de plus en plus sombres. Des voisins épient chacun de ses mouvements. La tension monte.

L’auteur

Vanessa Savage, graphiste et illustratrice, vit dans le sud du Pays de Galles avec son mari et ses deux filles. La Maison est son premier roman.

Mon avis

Un bon thriller psychologique que je n’arrivais pas à lâcher.

Je l’ai dévoré : accrochée à cette histoire de maison cauchemardesque qui cache de sombres secrets.

La tension est forte, on frissonne tout en en redemandant.

La succession de chapitres entrecoupés d’une voix « off » qui épie Sarah et ses proches, donne un rythme rapide et oppressant.

Très douée pour maintenir une pression et nous angoisser, l’auteure nous emporte dans une histoire complexe addictive.

Comment Sarah et ses proches pourront-ils échapper aux multiples dangers liés à cette maudite maison ?

Découvrez ce nouveau titre aux Éditions de la Martinière.

Notation :

Caroline Coldefy : Et enfin la vie prend tout son sens

Présentation

Dès l’adolescence, Caroline Coldefy ressent un immense vide intérieur qui l’amène à se tourner vers les addictions. Commence alors une lente descente aux enfers qui durera de nombreuses années, jusqu’à ce que sa vie bascule. Une première fois lorsqu’elle parvient, toute seule, à adopter sa fille au Kazakhstan, puis le jour où, lors d’une retraite dans un monastère, elle ressent une connexion profonde avec une puissance qui la dépasse. C’est le début d’une quête intérieure et spirituelle qui la mènera sur le chemin d’elle-même.

L’auteur

Caroline Coldefy est journaliste pour la télévision, spécialisée dans les documentaires et les magazines de société pour France Télévision. Elle a travaillé dix ans pour l’émission « Ça se discute » diffusée sur France 2.

Mon avis

Un témoignage saisissant riche en enseignements.

Ce n’est pas un livre de développement personnel, c’est une réflexion sur l’eveil à la spiritualité mélangeant histoire personnelle et interviews de personnes qui ont eu des démarches similaires. Ces témoins sont des personnes connues pour certains comme Alexandre Jollien ou Bernard Campan. Leurs récits sincères et authentiques renforcent le message de l’auteure.

Cette confession du cheminement vers la découverte de la spiritualité se lit facilement, avec plaisir et suscite la réflexion. Qu’est-ce que la spiritualité ? Une quête de soi avec un changement de son rapport aux autres. Caroline raconte qu’elle a gagné en sagesse, confiance et se sent plus libre. Elle a décidé de dire « oui » à la vie et de cultiver la conscience de l’instant présent.

Son parcours interpelle et questionne, son recul et lâcher prise sont ancrés. Même si le chemin est sinueux comme elle l’indique et ajoute en fin de livre : « la spiritualité m’oblige à la conscience ». Elle dit aussi avoir trouvé « une énergie du tout est possible ».

Une lecture émouvante et enrichissante.

À retrouver aux Éditions Leduc.

Notation :

Didier Le Pêcheur : Un bref désir d’éternité

Un bref désir d’éternité
Un bref désir d’éternité

Résumé

Paris, 1892. Alors que la capitale est en proie à une vague d’attentats et que la police recherche activement l’anarchiste Ravachol, un garçon de café, Jules Lhérot, le reconnaît parmi ses clients et rend possible son arrestation. Érigé en héros par une presse qui est en train de découvrir que la peur fait vendre, Jules devient aussitôt, pour les anarchistes épris de vengeance, l’ennemi à abattre.

De son côté, la jeune Zélie, fille d’ouvrier prompte à frayer avec les marlous et bien décidée à vendre son corps pour se faire une place dans le monde, s’enfuit de la maison de correction où elle a été enfermée. C’est alors qu’elle rencontre Jules, qui tombe éperdument amoureux d’elle…

L’auteur

Didier Le Pêcheur est réalisateur, scénariste pour le cinéma et la télévision.

Il a réalisé plusieurs longs métrages, parmi lesquels Je n’aimerais pas crever un dimanche, Des nouvelles du bon Dieu, Home sweet home et La Liste de mes envies. Il est l’auteur chez Lattès de deux romans remarqués, Le bord du monde (1988) et Les hommes immobiles (2006).

Mon avis

Un bon roman historique et une grande histoire d’amour dans le Paris de la fin du dix-neuvième siècle.

Très documenté et réaliste, nous plongeons dans cette époque où Paris était le théâtre d’attentats commis par les anarchistes.

Nous découvrons aussi les bandes qui ont la main mise sur ce qui rapporte : larcins et prostitution. La petite Zélie y plonge pour ne plus dépendre de sa famille : gagner de l’argent sans être obligée d’aller à l’usine comme son père. Elle n’a pas froid aux yeux et décide qu’elle aura une belle vie.

Ce que j’ai aimé : une histoire bien menée, des personnages charismatiques et du réalisme.

Mon bémol : pas assez littéraire à mon goût, une écriture sans fioritures et plate.

À vous de décider maintenant.

Merci à Babelio et aux Éditions Lattès.

Notation :