Des pages et des îles

Critique de : Et la vie reprit son cours de Catherine Bardon

Et la vie reprit son cours

Résumé :

Jour après jour, Ruth se félicite d’avoir écouté sa petite voix intérieure : c’est en effet en République dominicaine, chez elle, qu’il lui fallait poser ses valises. Il lui suffit de regarder Gaya, sa fille. À la voir faire ses premiers pas et grandir aux côtés de ses cousines, elle se sent sereine, apaisée. En retrouvant la terre de son enfance, elle retrouve aussi Almah, sa mère, l’héroïne des Déracinés. Petit à petit, la vie reprend son cours et Ruth – tout comme Arturo et Nathan – sème les graines de sa nouvelle vie. 

L’auteure :

Catherine Bardon est une amoureuse de la République dominicaine où elle a vécu de nombreuses années. Elle est l’autrice de guides de voyage et d’un livre de photographies sur ce pays. Après L’Américaine (Les Escales, 2019), Et la vie reprit son cours est le troisième tome qu’elle consacre à la saga des Déracinés, saluée par de nombreux prix.

Ma chronique :

Très heureuse de retrouver Ruth, Almah et tous les protagonistes de cette formidable saga.

Comme les deux précédents tomes, je l’ai lu vite, et même dévoré en deux jours !

Si le premier tome reste mon épisode préféré pour son intensité dramatique, cette suite a le mérite de nous faire revivre les événements de la fin des années soixante à celles des années soixante-dix. Ces dix années seront mouvementées pour nos héros qui voyagent ou résident entre les États-Unis, Israël et la République Dominicaine. Les grands événements comme la guerre du Vietnam, la guerre des six jours ou la fin de la dictature dominicaine défilent sous nos yeux. L’auteure mélange habilement cette grande histoire et l’intrigue romanesque.

Ruth est au centre de ce troisième livre, une héroïne attachante qui lutte pour vivre ses passions tout en protégeant les siens. L’histoire est émouvante et prenante tout au long du récit.

Oui, cette auteure a du talent et sa passion pour la République dominicaine est palpable lors de cette lecture.

N’hésitez pas et retrouvez la suite de cette saga dépaysante et passionnante.

Parue aux éditions Les Escales.

Notation :

Critique de : Petit guide de l’autoguérison La respiration de N. Westmacott-Brown

La respiration

Présentation :

La science moderne confirme ce que les yogis enseignent depuis des millénaires : le souffle améliore nos aptitudes physiques et nos fonctions cérébrales. Ce guide vous propose 50 pratiques respiratoires, simples et progressives, issues de différentes traditions telles que le pranayama et le Qi Gong, ou encore la respiration consciente connectée.

L’auteure 

Nathalia Westmacott-Brown a été formée par les plus grands maîtres des techniques de respiration, en Inde et en Russie.

Ma chronique :

Un petit guide avec une cinquantaine de pratiques respiratoires pour aller mieux physiquement, mentalement ou émotionnellement. 

Dès la préface, l’auteure précise : « La respiration consciente est un outil de transformation physique, psychologique et spirituel incroyable ».

Respirer en conscience diminue l’anxiété, améliore la confiance en soi, améliore la concentration, l’ancrage, l’immunité …

C’est un ouvrage très concret qui débute par les postures à adopter et nous conseille d’écouter son corps et de trouver son rythme.

Dès le départ, il nous est proposé d’évaluer notre capacité respiratoire et d’apprendre à l’augmenter. Des exercices classés par intention en quatre catégories : pour agir sur le corps, sur le mental, sur l’esprit et soulager les maux.

Mes respirations préférées « Relâcher les tensions », « Revenir à ses sensations », « Unifier le corps, le mental et l’esprit ».

Pratique, en fin de livre, l’index nous permet de retrouver les différentes respirations plus facilement.

En synthèse ce guide m’a éclairée sur l’impact de ces respirations qui agissent sur notre corps, notre esprit et nos émotions : à utiliser sans modération pour entretenir notre santé physique mentale et émotionnelle.

Je vous le recommande vivement.

Publié aux éditions chez Médicis groupe Guy Trédaniel.

Notation :

Critique de : J’ai failli te manquer de Lorraine Fouchet

J’ai failli te manquer

Résumé :

Lise et Cerise n’ont en commun que la rime. Tout oppose la mère et la fille. D’ailleurs c’est simple, Lise voulait un garçon. À la mort d’Axel, mari et père adoré, les deux femmes se retrouvent en tête à tête, et se repoussent comme des aimants réfractaires. Mais une inconnue s’invite dans l’équation…

L’auteure :

Avant de se consacrer à l’écriture, Lorraine Fouchet a été médecin urgentiste. Elle est l’auteur de dix-neuf romans, dont le best-seller Entre ciel et Lou, couronné notamment par le prix Ouest et le prix Bretagne. En 2014, elle a publié J’ai rendez-vous avec toi, lettre ouverte à son père. Elle vit entre les Yvelines et l’île de Groix.

Ma chronique :

Depuis plusieurs années, j’attends toujours le nouveau livre de Lorraine avec impatience, certaine de passer un beau moment de lecture. Et voilà, c’est encore réussi. Je viens de quitter, avec regret, les héros de son nouveau roman : Lise, Cerise, Axel et tous les autres.

Cette histoire a une intensité dramatique plus forte que ces précédents livres, contrebalancée par un humour et une profonde humanité qui font la force de cette auteure.

L’histoire de Cerise, dont le monde s’écroule lorsque son père meurt, est poignante. Comment cohabiter avec une mère qui ne vivait que pour son mari et voulait un fils uniquement ? Cerise a dix-sept et prendra son envol dès sa majorité en choisissant un métier qui lui tient à cœur tout en rendant hommage à son père, écrivain renommé.

J’ai aimé voyager en Namibie ou sur l’île de Groix avec Cerise et la suivre dans ses combats, ses quêtes et ses rêves. Le meilleur conseil donné par son père est le suivant : « le bonheur est réservé à tout le monde ».

Ce livre donne envie de croquer la vie à pleines dents et si possible sur une jolie petite île comme celle de Groix.

Profitez de cette bouffée d’oxygène et d’air marin : embarquez aux côtés de Cerise et ses proches pour une grande aventure humaine.

Publié aux éditions Héloïse d’Ormesson

Notation :

Critique de : DEFI DES 100 JOURS Cahier d’exercices POUR EVEILLER SON FEMININ PAR LE TAO de Lilou Macé et Aisha Sieburth

Présentation :

Dans ce nouveau cahier d’exercices, Lilou Macé et Aisha Sieburth vous proposent 100 défis sur le thème du féminin abordé sous le prisme des principes taoïstes. Des défis profonds et libérateurs pour vous permettre de vous (re)connecter à votre corps de femme, d’exploiter votre énergie vitale, et de révéler votre féminin grâce aux connaissances ancestrales du Tao de la femme.

Les auteures :

Lilou Macé est intervieweuse de la Télé de Lilou, auteure et fondatrice du Défi des 100 jours et partage depuis plus de 12 ans des milliers d’interviews gratuitement sur internet et les réseaux sociaux. Aisha Sieburth est l’une des instructrices du Healing Tao System, certifiée par Maître Mantak Chia.

Ma chronique :

Un programme très complet proposé par un duo de choc : Lilou et Aisha, complémentaires dans leur approche pour augmenter son énergie vitale.

Je n’ai pas testé les cent jours, l’ayant dans les mains depuis un mois.

Ce qui impressionne dans ce programme, c’est la richesse et la variété des propositions toutes liées à la philosophie du « Tao », le but étant d’équilibrer le yin et le yang et de gagner en énergie vitale.

Le cahier d’exercices découpé en journée, propose pour chacune un thème, une intention avec un défi, des exercices, des conseils et une partie « journal » pour noter ses impressions. Nous sommes invités à réaliser des bilans intermédiaires pour faire le point, se poser des questions et mesurer le chemin parcouru.

Ce que j’ai préféré pour ce premier mois : le sourire intérieur, le tableau de vision, l’activation de son centre vital, les propositions de réflexologie. J’ai apprécié pour chaque partie les méditations et auto-massages et bien sûr la présentation fun et les bonus vidéos et audios.

J’aurai trouvé plus pratique d’avoir un classeur plutôt qu’un gros cahier pour détacher les pages et alléger ainsi le cahier au fur et à mesure de la progression, ce serait utile aussi pour se constituer des dossiers par thème.

Un cahier à offrir ou à s’offrir pour découvrir la richesse de la philosophie du Tao.

Publié aux éditions Guy Trédaniel.

Notation :

Critique de : Washington Black de Esi EDUGYAN

Washington Black

Résumé :

La Barbade, 1830. Washington Black, onze ans, est esclave dans une plantation détenue par un homme cruel. Très vite, sa vivacité et ses talents de dessinateur impressionnent le frère de son maître, l’excentrique Christopher Wild. Cet explorateur abolitionniste le prend sous son aile pour l’assister dans un projet fou : construire un ballon dirigeable. Quand un jour Wash est accusé à tort d’un crime, les deux hommes sont contraints de fuir. 

L’auteur :

Esi Edugyan est une romancière canadienne qui vit sur l’île de Vancouver, en Colombie-Britannique. 3 minutes 33 secondes, son deuxième roman, a gagné le prestigieux prix Giller au Canada. Washington Black, son dernier roman, unanimement salué par la critique, a aussi remporté́ le prix Giller.

Ma chronique :

Un grand roman d’aventures qui m’a emballée.

Passionnant et émouvant sont les premiers qualificatifs qui me viennent après avoir tourné la dernière page. J’ai lu rapidement ce livre de près de 500 pages n’arrivant pas à quitter le jeune héros emporté dans de grandes aventures. Lui qui n’était qu’un petit esclave à la Barbade, va parcourir le monde. Ce sera périlleux aussi pour ce jeune noir, en ce début de dix-neuvième siècle, le lecteur frissonne parfois et reste accroché jusqu’à la dernière page.

Ce merveilleux récit initiatique rappelle les œuvres de Dickens mêlant dimension sociale et aventures incroyables. Dans le sillage des grands hommes et scientifiques rencontrés, Wash évolue et se construit.

À découvrir absolument.

Publié aux éditions Folio.

Notation :