J.J. Murphy : L’affaire de la belle évaporée

J.J. Murphy : L’affaire de la belle évaporée

L'affaire de la belle évaporée
L’affaire de la belle évaporée

Résumé : En compagnie de ses fidèles amis, Woollcott et Benchley, Dorothy Parker fête le nouvel an à l’hôtel Algonquin. La grande star de théâtre et de cinéma, Douglas Fairbanks, y organise une réception dans sa luxueuse suite. Alors que la soirée bat son plein, l’un des invités, le Docteur Hurst, annonce qu’un cas de variole vient d’être détecté, et l’hôtel est mis en quarantaine. Le cauchemar ne s’arrête pas là : quelques heures après le début des festivités, Bibi Bibelot, l’extravagante vedette de Broadway, est retrouvée sans vie dans un bain de champagne.

 

L’auteur :

Depuis longtemps fan de Dorothy Parker, J.J. Murphy a publié trois romans dans une série sur le « cercle vicieux » de l’hôtel Algonquin, dont le premier (Le cercle des plumes assassines) et le troisième ont été nominés pour le prestigieux prix Agatha (de littérature policière). Sa devise, en citant les membres du groupe, est : « Ne jamais permettre à la Vérité de vous empêcher de raconter une bonne histoire »

 

Mon avis :

Un polar au rythme trépidant qui nous entraîne dans les années 20 au temps de la prohibition.

Nous retrouvons Dorothy Parker, membre de la Table Ronde de l’Algonquin, cercle littéraire renommé. Comme dans “Le cercle des plumes assassines”, le lecteur découvre une ambiance survoltée, une histoire riche en rebondissements avec une intrigue bien ficelée.

La pétillante Dorothy associée à Conan Doyle (oui le grand détective) prend la main et c’est parti pour un formidable voyage dans le temps.

L’intrigue : New York le 31 décembre sous la neige, le réveillon est festif jusqu’au moment où l’on retrouve une starlette morte. Ajoutez à cela une quarantaine qui transforme une enquête classique en huis clos chargé de mystère.

Pour nous lecteurs, l’immersion dans cet hôtel mythique est totale : nous partageons les recherches et indices nombreux avec les détectives en ayant l’impression d’être sur place. Nous sourions des bons mots de Dorothy tout en cherchant à démêler l’enquête.

J’ai apprécié l’ambiance parfaitement rendue, la plume et la transcription de l’époque dans un roman qui mélange personnages réels et fictifs.

En fin de livre, l’auteur nous livre des notes historiques qui nous éclairent sur la réalité : la vie de Dorothy Parker, le cercle de la Table Ronde de l’Algonquin. Dans les remerciements, est mentionné l’hôtel Algonquin qui est toujours là à Manhattan.

À déguster sans hésiter.

 

Merci LP Conseils pour cette lecture.

 

 

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