Étiquette : <span>Chrystel Duchamp</span>

Chronique de : L’île des souvenirs de Chrystel Duchamp  

Résumé :

Delphine, 22 ans, est étudiante à Lyon. Issue d’une famille bourgeoise, elle tente de s’affranchir de son éducation en écumant bars et boîtes de nuit. Au cours d’une soirée, elle suit une ombre mystérieuse jusqu’à sa voiture… Quand elle se réveille dans une maison abandonnée, elle est menottée à un radiateur….

L’auteure :

Chrystel Duchamp, jeune stéphanoise de 35 ans révélée en 2020 avec L’Art du meurtre, premier suspense salué par la critique, les libraires et les lecteurs.

Ma chronique :

Déjà le quatrième thriller de cette auteure, je l’ai dévoré, toujours terriblement efficace. Attention, cauchemars possibles, toute la noirceur du monde est là.

L’auteure est très douée pour nous accrocher dès les premières lignes. Son style est incisif et percutant.

Ce titre est un peu différent des précédents, il est orienté sur la « psycho criminologie », pratique assez récente chez les enquêteurs. L’auteure décortique le sujet et apporte un éclairage très complet. Toute la réflexion centrale sur les souvenirs, réels ou pas, enfouis en nous est enrichissante et très étayée. Chrystel traite ses sujets à fond.

L’intrigue est diabolique, c’est très tendu. Attention quelques passages sont un peu « gore », âmes sensibles sachez-le.

Frissons garantis avec une histoire forte, ancrée dans notre monde qui se révèle également enrichissante.

N’hésitez pas, foncez pour vous procurer ce thriller.

Paru aux éditions de l’Archipel.

Notation :

Chronique de : Délivre-nous du mal de Chrystel Duchamp

Résumé :

Février 2018. Anaïs sollicite l’aide de son ami Thomas Missot, commandant à la PJ de Lyon. Pour elle, pas de doute, sa soeur Esther a été enlevée. Pourquoi aurait-elle, sinon, laissé derrière elle ses clés de voiture, ses papiers et son téléphone portable ? Les mois passent et, tandis que l’enquête s’enlise, d’autres jeunes femmes se volatilisent…

L’auteure :

Chrystel Duchamp est l’autrice, aux éditions de l’Archipel, de L’Art du meurtre et Le Sang des Belasko, deux suspenses salués par la critique.

Ma chronique :

Troisième roman et troisième réussite : bravo Chrystel, le polar français est bien représenté ici.

J’ai eu du mal à le poser : tension et rythme infernal m’ont scotchée au roman.

L’écriture est cinglante et incisive, ce qui donne du peps et fait monter l’adrénaline. Chrystel aborde ici des sujets graves d’aujourd’hui : inceste, abus sexuels, féminicides ou anorexie. Toutes les malheureuses héroïnes de ce polar ont eu à subir l’un de ces traumatismes, impossible d’en sortir indemne.

Ces maux et d’autres encore se superposent dans une intrigue complexe qui s’obscurcit au fil des pages. Des cadavres pendus, toujours des jeunes femmes, avec la même mise en scène macabre. On frémit, suspendu au récit, en retenant sa respiration.

L’histoire est éprouvante et émouvante, les pages se tournent vite jusqu’au dénouement inattendu : un très bon thriller.

Paru aux éditions l’Archipel.

Chronique de : Le sang des Belasko de Chrystel Duchamp

Résumé :

Cinq frères et sœurs sont réunis dans la maison de famille, la Casa Belasko, une vaste bâtisse isolée au cœur d’un domaine viticole de Provence. Leur père, un vigneron taiseux, vient de mourir. Il n’a laissé qu’une lettre à ses enfants, et ce qu’il leur révèle les sidère : leur mère ne se serait pas suicidée – comme l’avaient affirmé les médecins six mois plus tôt. Elle aurait été assassinée…

L’auteure :

Chrystel Duchamp, 35 ans, a signé en 2020 L’Art du meurtre (L’Archipel), un premier suspense salué par le public et la critique : « Une écriture enlevée, sombre et claquante… Un polar addictif et original. » (Le Parisien-Aujourd’hui en France).

Ma chronique :

J’avais beaucoup aimé son premier roman et j’étais curieuse de découvrir celui-ci. Je n’ai pas été déçue.

Glaçant et additif sont les 2 qualificatifs qui me viennent à l’esprit après cette lecture.

Comme la tension monte crescendo, j’ai lu le dernier tiers en apnée, je n’arrivais pas à me détacher du texte.

L’histoire de cette famille débute sous les meilleurs auspices : une grande maison, un beau vignoble et cinq enfants pleins de vie. Au début de l’histoire, tout semble enchanteur puis l’auteure nous projette après le décès des deux parents, les enfants, des adultes dorénavant, sont réunis pour l’enterrement.

Le huis clos révèle des facettes inattendues de ces Belasko, une famille très spéciale mais bien sûr je ne vous en dirai pas plus.

Il faut le lire pour découvrir la vérité même s’il faut rogner sur son sommeil.

Un très bon polar paru aux éditions de l’Archipel.

Notation :