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Chronique de : Ma vie à pile ou face de James Bailey 

Résumé :

Josh est en pleine crise de la trentaine. Jade, sa petite amie de longue date, vient de le quitter, il a perdu son job et doit retourner vivre chez ses parents, à Bristol. Alors qu’il s’interroge sur ce qu’il a bien pu faire pour en arriver là, le jeune homme est pris d’une idée folle : et si, à partir de maintenant, il décidait de tout en jouant à pile ou face ?

L’auteur :

Né en 1991 à Bristol, où il réside, James Bailey, diplômé du King’s College de Londres, a porté la flamme olympique, prononcé un discours à la Chambre des communes, et été reporter people. Ma vie à pile ou face est son premier roman.

Ma chronique :

Avis mitigé après cette lecture, je ne suis pas rentrée dans la vie de Josh.

J’ai trouvé l’idée séduisante en lisant le résumé : laisser le hasard tout décider dans sa vie. Le premier tiers du livre, j’étais avec Josh, je le plaignais et je tournais facilement les pages. Puis, je me suis ennuyée dans le deuxième tiers, les situations étaient convenues, notre héros trop effacé et fade, je n’arrivais plus à le plaindre.

J’ai poursuivi, sans entrain, ma lecture et passé un cap, la dernière partie du livre est devenue plus dynamique, les personnages reprennent corps et redeviennent attachants.

Josh, en laissant le hasard décider pour lui, ne va-t-il pas trop loin ? Est-ce raisonnable de se soumettre, sans se questionner, aux lois du hasard ?

Je vous laisse découvrir ce roman pour connaître son destin final.

Je suis curieuse de découvrir votre avis sur ce titre qui me laisse bien perplexe.

Un livre paru aux éditions de l’Archipel collection Archipoche.

Notation :

Chronique de : Perles de lune de Di Morrissey 

Résumé :

Sydney, de nos jours. Lily Barton vient de perdre sa mère. Dans un coffret, parmi des lettres et des photos, elle découvre un collier de perles orné d’un mystérieux pendentif ayant appartenu à son arrière-grand-mère Olivia. Lily, qui ignore tout de ses origines et voudrait transmettre à sa fille l’histoire de leur famille, rejoint la côte occidentale de l’Australie, où elle met au jour le journal intime de son aïeule

L’auteure :

Di Morrissey est la plus populaire des autrices de romans d’évasion d’Australie, où ses livres se sont vendus à plus de trois millions d’exemplaires. En 2017, elle s’est vu décerner le prestigieux Lloyd O’Neil Award pour l’ensemble de son oeuvre. Une série télévisée de six épisodes a été adaptée de Perles de lune.

Ma chronique :

Un agréable roman d’aventures et romanesque : une lecture plaisante, j’ai passé un beau moment en compagnie de ces pionniers en Australie.

J’ai aimé découvrir le monde de la perliculture, ses débuts, les luttes avec les japonais déjà présents dans ce secteur. Bien documenté, c’est une immersion complète dans ce monde aquatique. Les aborigènes, leurs coutumes et difficultés d’intégration sont aussi au cœur de l’intrigue.

Olivia et ses proches sont des visionnaires bien décidés à s’en sortir après une première expérience difficile. Ce n’est pas toujours facile mais nos héros sont volontaires.

Un grand souffle romanesque parcourt ce roman, les rebondissements sont nombreux et la vie parfois compliquée dans ces périodes de fin dix-neuvième et début vingtième est bien restituée.

Dépaysant, instructif et bien rythmé, un livre que je vous conseille.

Paru aux éditions de l’Archipel

Notation :

Chronique de : Les ombres de Big Ben de Michelle Salter 

Résumé :

Londres, 1920. Pour la première fois, deux femmes s’affrontent pour devenir députée. À cette occasion, la journaliste stagiaire Iris Woodmore revient dans le quartier de la Chambre de la Communes – un lieu douloureux pour elle. Six ans plus tôt, sa mère y est morte en se noyant dans la Tamise en marge d’une manifestation de suffragettes. Non loin de Big Ben, un homme révèle à Iris que sa mère …

L’auteure :

Journaliste indépendante et membre de la Crime Writer’s Association, Michelle Salter collabore à plusieurs magazines britanniques. Les Ombres de Big Ben est le premier volet des enquêtes d’Iris Woodmore.

Ma chronique :

Un bon polar historique qui nous plonge dans les années vingt parmi des femmes pionnières en politique.

J’ai aimé les thèmes abordés : le droit des femmes, le combat des suffragettes, le fossé entre nantis et ouvriers, le travail des enfants et la difficulté pour les femmes de faire de la politique.

Les héroïnes sont courageuses et on a envie de les soutenir, comme Iris, la jeune journaliste qui a perdu sa mère dans des circonstances non élucidées.

Elle décide de mener l’enquête, qui se révèle plus complexe que prévue, les rebondissements sont nombreux et j’ai tourné rapidement les pages pour comprendre  sa disparition. 

Porté par un style fluide, avec un suspense qui ne faiblit pas, j’ai aimé cette incursion dans les coulisses d’élections avec une composante féminine qui ne réjouit pas tous les habitants. À la fois prenant et bien documenté, un polar historique, non gore, que je conseille à tous.

Paru aux éditions de L’Archipel.

Notation :

Chronique de : Un rêve à portée de main d’Anna Jacobs 

Résumé :

Lancashire, 1863. Veuve depuis peu, Hannah Firth fait ses adieux à son fils cadet, qui part tenter sa chance en Australie. Elle se retrouve désormais seule en compagnie de son aîné et de son odieuse belle-fille, qui la traite comme une domestique. Nathaniel King a vu sa vie ruinée après un différend avec le fils de son propriétaire, qui lui voue désormais une haine tenace …

L’auteure :

Née en 1941, Anna Jacobs a grandi en Angleterre avant de partir vivre en Australie. Autrice de nombreux romans à succès, elle a été lauréate de l’Australian Romantic Novel of the Year en 2006. Les éditions L’Archipel et Archipoche ont publié sa trilogie « Cassandra », le premier volet de sa saga « Les Pionnières », ainsi que deux volumes de sa série « Swan Hill ».

Ma chronique :

Après les deux premiers tomes de cette saga, j’avais hâte de retrouver la plume d’Anna. Ici pas de dépaysement dans de lointaines contrées, l’action se passe intégralement en Angleterre, ce qui m’a surprise. Je n’ai pas vu de lien avec les deux premiers tomes, les personnages et l’intrigue sont différents.

Ceci dit, j’ai accroché rapidement à l’histoire et j’ai lu ou plutôt dévoré ce livre en trois jours. Le personnage central, Hannah, est bienveillante et dotée d’une grande sensibilité. Veuve et à la merci de ses proches, elle doit affronter sa belle-fille, qui, soutenue par son fils, lui mènera la vie dure. 

Une autre femme, battue par son mari, lutte pour sa sauvegarde. Ces portraits sans concession d’un patriarcat bien établi font froid dans le dos, les méchants étant très violents ici, il est difficile pour ces femmes de s’en sortir et de vivre décemment. Une grande empathie m’a accompagnée tout au long de ce roman dont le style très fluide accentue la vitesse de lecture.

Ces femmes fortes sont toutes attachantes, l’histoire combine aventures et romanesque. Une lecture agréable et distrayante, je recommande.

Paru aux éditions de l’Archipel.

Notation :

Chronique de : La vie selon Hope Nicely de Caroline Day 

Résumé :

À 25 ans, Hope Nicely a un esprit qui n’est pas structuré comme celui de la plupart des filles. Chez elle, les pensées ont du mal à rester en droite ligne.Persuadée que rédiger son autobiographie pourra l’aider à retrouver sa mère biologique, elle s’inscrit à un atelier d’écriture. Hope espère ainsi obtenir des réponses aux questions qui la tourmentent : pourquoi a-t-elle été abandonnée ? 

L’auteure :

Ancienne élève de l’atelier d’écriture Curtis Brown, Caroline Day est journaliste free-lance et rédactrice consultante. Aucun lien direct avec le syndrome d’alcoolisation foetale n’existe dans la famille de l’autrice, mais elle a passé, au sein d’un groupe de soutien, des centaines d’heures à écouter ce que chacune des personnes atteintes par ce syndrome avait à dire. Cette expérience a inspiré l’histoire de Hope. 

Ma chronique :

Une lecture mitigée, le sujet est intéressant, peu connu et rarement traité mais la forme ne m’a pas convaincue.

L’auteure connaît bien le problème de l’héroïne, Hope, le trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale et nous le partage au travers de ce roman.

L’héroïne a été abandonnée à la naissance et élevée par une mère biologique aimante. Hope est maintenant jeune adulte mais son trouble l’empêche de vivre normalement. 

Son cerveau est comme un « vide grenier » dit-elle, tout est mélangé à l’intérieur.

Son inscription à un atelier d’écriture va changer le cours de son existence.

Bien sûr, difficile de rester indifférent au sort de cette jeune fille qui dépend complètement des autres qui parfois se moquent d’elle. Mais pour moi l’empathie n’était pas là, je n’ai pas réussi à adhérer complètement à l’histoire et aux personnages. Sa vie est racontée du point de vue de Hope, c’est brouillon, la lecture n’est pas agréable.

J’ai poursuivi jusqu’au bout, malgré tout, pour essayer de la comprendre mais je suis restée avec mon sentiment mitigé, la forme m’a vraiment gênée et j’ai été un peu déçue par cette lecture.

À vous de découvrir ce texte et dites-moi ce que vous en pensez.

Publié dans la collection Instants Suspendus chez Archipoche.