Auteur/autrice : <span>des Pages et des îles</span>

Critique de : L’héritage du maître de chai de Kristen Harnisch

Résumé :

Décembre 1917. Sarah Lemieux a 40 ans. La fille du maître du chai et son mari Philippe exploitent avec courage leur vignoble californien d’Eagle’s Run. Mais la situation devient critique. Des ligues bien-pensantes veulent interdire le négoce du vin dans la région. Et depuis l’entrée en guerre des États-Unis, en juillet, nombre de jeunes Américains tombent sur les champs de bataille du Vieux Continent. À 21 ans, Luc, leur fils adoptif, a pris les rênes du clos Saint- Martin, dans le Val de Loire, là où Sarah a grandi…

L’auteure 

Kristen Harnisch a été cadre dans de grands groupes bancaires avant de publier les deux premiers volets de sa trilogie. Bien qu’amoureuse de la France, elle réside dans le Connecticut avec son mari et leurs trois enfants.

Ma chronique :

J’ai retrouvé les héros de cette saga avec grand plaisir et je n’ai pas été déçue par ce troisième opus. 

Cet épisode est davantage centré sur la vie de Luc, le fils adoptif de Sarah, qui vit en France et s’occupe du vignoble transmis par sa mère. En cette période de 1918, les américains sont entrés en guerre, Luc veut y participer aussi. Les passages concernant la période militaire de Luc et celle de sa sœur infirmière près du front sont réalistes et témoignent de recherches approfondies pour parvenir à des descriptions aussi précises. 

À la fois intéressant historiquement et captivant grâce aux personnages toujours attachants et à la plume fluide de Kristen, j’ai tourné vite les pages et je l’ai terminé à regret. Un peu triste de quitter cette ambiance liée au monde viticole et je me suis attachée à cette famille franco américaine.

La période de la grippe à la fin de la guerre fait écho à la période actuelle : écoles et marchés fermés et port du masque obligatoires avec malheureusement un nombre de morts énorme.

À découvrir pour l’atmosphère et l’histoire : je vous recommande cette trilogie.

Paru aux éditions de l’Archipel.

Notation :

Critique de : Autoportrait en chevreuil de Victor Pouchet

Autoportrait en chevreuil

Résumé

Avril s’inquiète pour Elias. Elle l’aime, mais il est si secret, si étrange parfois. Craintif, aussi. Elle voudrait comprendre ce qui le tourmente, ce qui l’empêche de vivre pleinement. Mais comment Elias pourrait-il lui confier ce qu’a été son enfance ? Pas facile, dans un petit village, d’être le fils du « fou ». 

L’auteur :

Victor Pouchet est né à Paris en 1985. Enfance en région parisienne, vacances sur la côte bretonne et dans les montagnes corses. Études à l’École Normale Supérieure de Lyon. Commence une thèse sur les descendants de Stendhal dans la critique au XXe siècle, l’abandonne sur le bord du chemin trois ans plus tard. Il enseigne aujourd’hui la littérature en classes préparatoires.

Ma chronique :

J’ai aimé ce roman d’apprentissage qui combine imaginaire et une grande sensibilité.

Pour ce deuxième livre de Victor Pouchet, j’ai retrouvé un écrit qui entraîne le lecteur sur des chemins parallèles, avec un héros qui n’a pas une vie classique et se construit comme il peut. Son père magnétiseur lui impose parfois des rites qui le font souffrir et ses camarades se moquent de lui. Il retrouve progressivement une autre vie lorsque son père rencontrera une nouvelle femme.

Construit en trois parties correspondant aux trois voix : celle d’Elias, sa fiancée et son père. Cette narration originale fait la lumière progressivement sur la vie hors norme d’Elias, son père clôture ce portrait.

Le lecteur s’interroge et s’attache à cet antihéros et à sa destinée. L’écriture est fluide avec des passages qui prêtent à sourire parfois comme le paragraphe sur la paradoxologie, en voici un extrait « on pourrait dire que c’est la science de l’absence permanente de clarté ». 

À découvrir aux éditions Finitude.

Notation :

Chronique de : Bien dormir ça s’apprend de Benjamin Lubszynski

Bien dormir ça s’apprend

Présentation :

Et si on réapprenait à dormir?

Une bonne nuit de sommeil sans somnifères : cela vous semble un rêve inaccessible ? Un souvenir lointain ?

Réjouissez-vous ! Ce livre va vous permettre de retrouver des nuits sereines et réparatrices. Votre cerveau a simplement perdu le chemin qui permet de s’endormir naturellement.

L’auteur :

Benjamin Lubszynski est praticien en psychothérapies brèves, hypnothérapeute et coach. Sa chaîne Youtube d’hypnose fait déjà dormir des centaines de milliers de personnes.

Ma chronique :

Efficace et bien présenté, ce programme est intéressant par la pluralité de méthodes proposées et la progression suggérée.

La seule injonction : s’accorder du temps pour mettre en pratique les exercices et les répéter régulièrement. La promesse : « bien dormir, c’est être plus calme, plus heureux, plus en forme et même certainement vivre plus longtemps ». Comment ne pas avoir envie d’arriver à cet état ?

Le programme sur huit semaines est axé sur : l’hypnose (spécialité de l’auteur), de la relaxation (en citant des outils utilisés en sophrologie), la respiration (cohérence cardiaque notamment), la modification de ses rythmes, la visualisation et la méditation.

Chaque outil est proposé sur une semaine avec des explications sur leur impact pour améliorer son sommeil et des exercices. À la fin de chaque chapitre ou programme de la semaine, une synthèse avec un agenda pour auto évaluer sa progression.

J’ai aimé les conseils concrets et la démarche visant à gagner en sérénité dans les étapes préliminaires.

En complément du livre, un CD avec trente séances audio.

Un livre publié aux éditions du Rocher.

Notation :

Chronique de : Toutes ces choses qu’on n’a jamais faites de Kristian Higgins

Toutes ces choses qu’on n’a jamais faites

Résumé :

À dix-huit ans, Emerson, Georgia et Marley ont rédigé une liste des choses à faire quand elles seraient minces, dans l’espoir qu’un jour elles parviendraient à perdre du poids et pourraient enfin commencer à profiter de la vie. Seize ans plus tard, leurs kilos sont toujours là. Mais, lorsque Emerson, tombée gravement malade, remet la fameuse liste à ses deux meilleures amies et leur fait promettre de relever tous les défis, les deux jeunes femmes n’ont pas d’autre choix que de surmonter une fois pour toutes leurs peurs et leurs complexes.

L’auteure :

Depuis la publication de son premier livre, Kristan Higgins a vu ses romans classés sur les listes de best-sellers de USA Today et du New York Times. De grands magazines américains l’ont élue « meilleur roman de l’année » à plusieurs reprises. Auteur de comédies romantiques piquantes et pleines de charme, elle possède le don de savoir faire (vraiment) rire autant que d’émouvoir (aux larmes). 

Ma chronique :

Je découvre cette auteure et j’ai passé un bon moment.

Un livre léger pour les vacances qui aborde des sujets sérieux malgré tout : s’accepter quand on est ronde et vivre avec cette différence et le poids du regard des autres.

Les trois héroïnes nous semblent proches dès le début de l’histoire, une amitié datant de leur adolescence les lie depuis plus de quinze ans. On s’aperçoit vite que l’une d’elle, pourtant, donnait moins de nouvelles depuis quelques années. Elle tombe malade et confie une mission à ses deux amies. 

Cette demande, salvatrice pour elles, changera leur vie et notre regard sur les femmes rondes. 

Un véritable défi pour elles, remplir la liste des missions signifie dépasser les limites qu’elles se sont toujours imposées en tant que femme ronde. Cela implique de s’accepter et de vivre avec cette différence.

De l’émotion, des sourires et une écriture fluide sont au rendez-vous dans ce livre.

À tester.

Paru aux éditions Harper Collins.

Notation :

Chronique de : La puissance de l’être de Jean-Marie Muller

La puissance de l’être

Présentation :

Nous aspirons tous à vivre une vie meilleure, à nous libérer de la souffrance, de la maladie et des conflits. De son exceptionnel parcours de vie, Jean-Marie Muller partage avec nous les clés fondamentales pour mieux comprendre qui nous sommes et quels sont les véritables rouages qui orchestrent nos vies. Page après page, il partage des éléments concrets pour résoudre les difficultés qui minent notre quotidien.

L’auteur :

Enseignant en évolution humaine et médium, Jean-Marie Muller ne s’encombre pas de formules prémâchées et ose parler vrai. Il est également reconnu pour son travail thérapeutique d’exception. Avec simplicité et beaucoup d’humour, il propose des enseignements fondamentaux pour se libérer de la souffrance, de la maladie et pour mieux vivre au quotidien.

Ma chronique :

Un livre aux multiples facettes qui aborde des notions variées tournées vers l’amélioration de la connaissance de soi.

Dès la préface, l’auteur nous propose « prenez ce livre comme un voyage, voyage intérieur qui deviendra de plus en plus tangible dans tout ce que vous vivez … ».

À l’image de l’écrivain aux vies multiples, ses conseils, distillés avec une sensibilité et sincérité qui transparaît à chaque page, sont issus de ces expériences et «ouvrent grands nos yeux». 

Dans cet ouvrage, il est question de notre égo, et de ses pièges, de notre mental (le véhicule de nos pensées et non leur source), de nos émotions, de nos vies antérieures et missions de vie. 

Nous sommes des êtres « multidimensionnels » avec de nombreuses facettes. Ce voyage intérieur m’a enrichie, questionnée et fait grandir. J’en ai parlé autour de moi pour partager ces recommandations.

Un ouvrage dont les propositions sont à mettre dans toutes les mains.

Paru aux éditions Guy Trédaniel.

Notation :