Des pages et des îles

Audrey Perri : La maison de la falaise

La maison de la falaise
La maison de la falaise

Résumé :

Dévastée par une récente rupture, Alma quitte Londres pour passer l’été chez sa grand-mère dans un petit village, au bord de la mer. C’est là, dans la bibliothèque familiale, qu’elle découvre entre les pages d’un livre une ancienne lettre. Le courrier est adressé à l’arrière-grand-mère d’Alma, employée autrefois chez les Wilson, une famille habitant dans une grande maison battue par les embruns. Qui est cette femme noyée dont la lettre parle avec tant de douleur ? Quel rôle a joué par sa propre famille dans ce drame ? Alma se lance sur les traces de Selina Wilson, une jeune femme qui a vécu dans les années 1910. Une femme éprise de liberté et refusant de se plier à un mariage arrangé. Dans les méandres d’une histoire familale dévastée, Alma va découvrir un secret bouleversant…

L’auteur :

Audrey Perri, diplômée en Lettres, est journaliste. Avec La maison de la falaise, elle signe un premier roman écrit d’une plume brillante, dans la lignée des meilleurs livres de Kate Morton, Karen Viggers ou Sarah Vaughan.

Mon avis :

Oui je confirme ce qui est indiqué sur la couverture : c’est une « étourdissante saga familiale ». En vacances quelques jours, je me suis évadée aux côtés de tous ces personnages gravitant autour d’Alma et Mina, les deux héroïnes, la grands-mère et la petite fille.

Alternant les époques entre 1909 et 2011, nous découvrons Selina et Laura, les deux jeunes protagonistes des années 1900, issues de deux familles aisées habitant au bord de l’océan. Selina est fière, intrépide et sauvageonne alors que Laura est posée et rêveuse. Toutes deux sont très proches et se fréquentent beaucoup.

Au fil de la lecture, nous vivons au cœur de ces deux familles, avec des aller-retours auprès d’Alma, elle aussi intriguée par la vie des deux amies et leurs secrets enfouis.

Je n’avais pas envie de quitter cette époque et les jeunes héroïnes. J’ai préféré les chapitres dans lesquels le lecteur accompagne Selina, Laura et Matthew, l’atmosphère des années 1900 est bien restituée.

Une belle plume, une lecture agréable pour une romance pleine de mystère, un livre à découvrir et à emporter cet été.

Merci aux éditions City Editions.

Notation :

Isabelle Louet : Je trouve mon ikigai

Je trouve mon ikigai
Je trouve mon ikigai

Présentation :

Vous enviez ceux qui se lèvent toujours de bonne humeur et dont l’oeil ne cesse de pétiller, malgré les petites contrariétés ? Leur secret : ils ont trouvé leur ikigai… Vous savez, ce petit rien qui rend la vie si précieuse et qui nous fait dire qu’elle vaut la peine d’être vécue. Alors, vous aussi, trouvez ce qui vous fait vibrer !

Dans ce livre pratique et accessible, vous trouverez :

• Une méthode pas à pas pour découvrir votre ikigai.

• Des exercices et des techniques pour vous épanouir dans chacune de vos actions.

• Les témoignages inspirants de ceux qui ont trouvé leur voie.

L’auteur :

Isabelle Louet est journaliste et auteure de nombreux ouvrages. Son ikigai à elle, c’est découvrir, écrire et transmettre simplement et joyeusement ! Adepte du « facile à appliquer », elle aime partager toutes ses astuces pleines de bon sens pour vivre mieux.

Mon avis :

Après lecture de cet ouvrage, je n’ai pas de doute : l’ikigai est un moyen ingénieux de se questionner et ainsi découvrir notre raison d’être.

Ikigai vient du japonais : « iki » qui signifie « la vie » et « gai » « ce que vaut la vie ». Ce mot remonterait à l’ère de Heian (794-1185). C’est un art de vivre japonais ancestral, un « révélateur permettant de faire fructifier son potentiel, de cultiver sa joie de vivre » nous explique l’auteure. Forcément une promesse alléchante !

Ce que j’ai aimé dans ce livre : la méthode pour construire son ikigai avec des précisions sur les concepts complétés par des témoignages, les conseils pour l’élaborer et l’explication des freins éventuels. Les principaux atouts du livre : une présentation claire avec des schémas et astuces concrètes pour faire émerger son ikigai. J’ai aimé aussi cette maxime de Lao Tseu : « quand je lâche ce que je suis, je deviens en que je pourrais être » et l’idée de laisser émerger nos valeurs et aspirations. L’auteure nous livre aussi quelques clés pour identifier nos moteurs, nos talents et valeurs.

Didactique, clair et donnant envie, ce guide inspirant nous aide à découvrir notre ikigai. Je vous le recommande.

Paru aux éditions Leduc.

Notation :

Sarah Haywood : Le cactus

Le cactus
Le cactus

Résumé :

À quarante-cinq ans, Susan Green s’est fabriqué une vie parfaite : elle a un métier qu’elle adore, un joli studio dans lequel elle cultive ses précieux cactus, un arrangement bien particulier avec Richard, qui lui procure sorties culturelles et satisfaction sexuelle. Tout est sous contrôle, sauf son insupportable frère, Edward, un fainéant alcoolique qui vit aux crochets de leur mère malade. Cette merveilleuse mécanique commence à se dérégler quand Susan apprend qu’elle est enceinte …

L’auteur :

Née à Birmingham, Sarah Haywood est avocate et vit aujourd’hui à Liverpool avec son mari et ses deux fils. Le cactus est son premier roman.

Mon avis

Susan, l’héroïne, la quarantaine contrôle tout dans sa vie. Solitaire par goût, sa vie bien rangée vole en éclat lorsqu’elle perd sa mère et apprend qu’elle est enceinte.

Petit à petit, elle apprendra à vivre enfin, en partageant sa vie avec ceux qui viennent bousculer son train-train comme Kate sa jeune voisine.

Tiraillée et contrariée par l’attitude de son frère Edward,Susan se bat pour sauvegarder ses principes.

Nous lecteurs, suivons ces atermoiements en se demandant pourquoi le rythme est si lent. J’ai été déçue par cette lecture car je ne me suis pas attachée aux personnages : Susan est plutôt agaçante, Edward très vilain et l’histoire d’amour trop convenue. L’évolution de Susan se devine, seuls les derniers chapitres nous réservent des surprises sur son enfance.

Le rythme s’accélérant sur le dernier tiers du livre, le lecteur retrouve l’envie de tourner les pages.

Un avis en demi-teinte, à vous de tester maintenant.

Paru aux Éditions Denoël le 7/6/18

Traduit de l’anglais par Jessica Shapiro.

Notation :

Mo Malo : Qaanaaq

Qaanaaq
Qaanaaq

Résumé :

Adopté à l’âge de trois ans, Qaanaaq Adriensen n’a jamais remis les pieds sur sa terre natale, le Groenland. C’est à contrecoeur que ce redoutable enquêteur de Copenhague accepte d’aller aider la police locale, démunie devant ce qui s’annonce comme la plus grande affaire criminelle du pays : quatre ouvriers de plateformes pétrolières ont été retrouvés, le corps déchiqueté. Les blessures semblent caractéristiques d’une attaque d’ours polaire. Mais depuis quand les ours crochètent-ils les portes ?

L’auteur :

Mo Malø est l’auteur de nombreux ouvrages, sous d’autres identités. Il vit en France. Qaanaaq est son premier roman policier.

Mon avis :

Un thriller redoutablement efficace et passionnant.

Oui, je suis dithyrambique car ce livre cumule les plaisirs de lecture : une enquête policière savamment orchestrée et la découverte d’une contrée peu racontée et de la culture inuite.

Dès les premières pages, nous sommes transportés au Groenland aux côtés de Qaanaaq, un inspecteur venu de Copenhague pour aider à résoudre une enquête bien difficile. L’auteur a l’art de nous embarquer dans ce pays aux prises avec la montée des indépendantistes et l’appétit croissant des compagnies pétrolières. Le Groenland possède un cinquième des réserves de pétrole brut, beaucoup d’argent est en jeu.

L’enquête complexe et riche en rebondissements emmène le lecteur au cœur d’une barge pétrolière, chez les inuits rebelles et dans une contrée au nord-ouest du Groenland qui se nomme Qaanaaq, comme notre héros.

Ce qui est passionnant, en parallèle de l’enquête, c’est l’immersion aux côtés de ce peuple inuit, des chamanes qui les guident et les protègent des esprits malfaisants comme celui de Nanuq l’ours polaire.

Hyper réaliste et glaçant, bon effectivement le jeu de mot est facile, mais promis ce polar est excellent. Plongez-vous dans ce roman qui est aussi un grand récit d’aventures.

Merci à l’Agence Anne et Arnaud pour cette belle découverte.

Publié aux Éditions de la Martinière.

Notation :

Anne-Laure Mahé : On ramène le calme à la maison

On ramène le calme à la maison
On ramène le calme à la maison

Présentation :

Dans cet ouvrage, la sophrologue Anne-Laure Mahé donne aux parents les clés pour anticiper les crises et les angoisses. Elle offre une foule d’outils à appliquer au quotidien, afin de désamorcer le stress de chacun et ramener le calme à la maison.

Ce livre propose :

Des outils pour comprendre les émotions des uns et des autres

Des réponses aux questions de parents

Des exercices de sophrologie pour petits et grands afin de libérer les tensions

L’auteur : Anne Laure Mahé est sophrologue certifiée, formée aux trois cycles de sophrologie caycedienne à l’Académie de sophrologie de Paris. Depuis 2009, elle reçoit les adultes, les adolescents et les enfants, seuls ou en famille, et anime également des groupes. Elle est auteure d’un roman pratique de sophrologie Les aventures de Lucie Goodfellow(Marabout). L’écriture et l’accompagnement thérapeutique sont reliés par l’empathie et l’intérêt portés à l’autre. Outre son métier et sa propre pratique de la sophrologie, le yoga et la méditation sont intrinsèques à sa philosophie de vie positive.

Mon avis :

Le livre est beau avec sa couverture colorée et gai et le contenu donne envie de tourner les pages. Si on imagine que ce livre est destiné aux parents, la clarté de la présentation et les nombreuses illustrations laissent penser que les parents vont le parcourir avec leurs enfants.

La promesse : ramener le calme à la maison en utilisant les exercices présentés qui concernent parents et enfants. Retrouver la paix, c’est possible, cela s’apprend et se cultive.

En six chapitres qui couvrent les principales thématiques : prendre conscience de son corps, l’importance de la respiration, la gestion des émotions, anticiper les crises, cultiver la confiance et l’estime de soi.

J’ai aimé la présentation très claire de chaque sujet, la mise en page avec de la théorie bien expliquée et illustrée, les propositions de pratiques pour parents et/ou enfants et une fiche « outils » qui reprend les idées principales en indiquant des « trucs et astuces » et conseils pour les réaliser. Des témoignages de parents et enfants viennent en appui de toutes ces propositions.

Basé principalement sur la sophrologie, on retrouve aussi des exercices de yoga et des méditations. Comme l’explique l’auteure dans l’introduction, indiquant qu’elle est sophrologue et praticienne de yoga et méditation.

Un ouvrage riche en propositions et outils qui fonctionnent. Parents et enfants peuvent retrouver la paix et être apaisés grâce à ces outils à utiliser sans modération.

A n’en pas douter après avoir testé ces exercices vous ne reconnaîtrez plus vos enfants et vous vous découvrirez.

A découvrir aux éditions Eyrolles

Notation :