Des pages et des îles

Critique de : Sonate pour Haya de Luize Valente

Sonate pour Haya

Résumé :
Lisbonne, 1999. Amalia, une jeune portugaise, ignore tout de sa famille paternelle et n’ose pas questionner son père à ce sujet. Quand elle surprend une conversation concernant son arrière-grand-mère allemande, Amalia décide de partir pour Berlin afin de la rencontrer. Dépositaire du passé familial, cette femme centenaire lui lègue une partition intitulée Sonate pour Haya en plus de nombreuses révélations, avant de quitter le monde paisiblement.

L’auteure :
Née à Rio, Luize Valente est passionnée d’histoire. Elle est journaliste et réalisatrice de documentaires. Sonate pour Haya, son premier roman traduit en français, est un best-seller au Brésil.

Ma chronique :
Un livre bouleversant que j’ai adoré. 
L’histoire est tellement émouvante et prenante que j’avais beaucoup de mal à me détacher du livre. J’ai terminé cette lecture il y a quelques jours et elle me hante toujours.
Lorsque j’ai découvert, en fin de livre, que l’auteure s’est inspirée de faits réels, j’ai été d’autant plus émue.

Amalia part à la recherche de la vérité dans un passé qui la conduit entre le Portugal, Berlin et Rio. Ce passé est douloureux puisqu’il est question de la Shoah. La rencontre avec son aïeule centenaire qui vit toujours à Berlin est le détonateur de sa quête de la vérité. À Rio, le passé remonte à la surface progressivement : l’auteure alterne les chapitres qui déroulent le passé allemand au moment de la seconde guerre mondiale et l’époque contemporaine d’Amalia. 

Le passé se dévoile petit à petit, j’au tourné les pages rapidement, avide de connaître la suite pour comprendre les liens entre ces personnages du passé et cette famille installée à Rio.
L’écriture fluide et le découpage du livre sont addictifs et l’histoire est vraiment bouleversante.

À découvrir absolument ! À offrir pour les fêtes ou à s’offrir.

Paru aux éditions Les Escales.

Notation :

Critique de : Guérir un chemin d’amour et de conscience de Joëlle Maurel

Guérir un chemin d’amour et de conscience
Guérir un chemin d’amour et de conscience

Présentation :

Grâce aux progrès des neurosciences et aux recherches en physique quantique, une révolution est en cours dans notre approche de la maladie. Les bienfaits de la méditation, du yoga et des pratiques de détente sont enfin reconnus par les médecins ainsi que l’impact des émotions, des pensées positives, de la visualisation, de l’hygiène de vie et de l’alimentation sur notre santé et nos potentiels de guérison.
Joëlle Maurel nous invite à devenir de plus en plus autonomes et actifs pour préserver notre santé ou nous engager sur notre chemin de guérison.

L’auteur :
Docteur en Sciences de l’Éducation, psychothérapeute-analyste jungienne, spécialiste des états modifiés de la conscience, diplômée de l’Institut de psychologie transpersonnelle à Paris et formée aux approches psychocorporelles et psycho-spirituelles. Ses recherches sur l’exploration de la conscience humaine, à partir de l’observation clinique, de son expérience intérieure et de l’étude théorique, tentent d’articuler les différents champs des sciences humaines occidentales avec l’expérience spirituelle et les enseignements traditionnels orientaux. 

Ma chronique :
J’ai d’abord connu le travail de Joëlle Maurel par ses textes de méditations guidées avec son livre « Relaxations et méditations guidées ». Une bible pour les thérapeutes, sophrologues notamment, à la recherche de textes de relaxations et pour tous ceux qui veulent devenir plus sereins.
Joëlle Maurel a un vrai talent pour écrire des textes de relaxation particulièrement adaptés aux effets attendus et renouer comme elle le précise avec notre « pouvoir de guérison ». 
L’auteure insiste sur l’importance du « pouvoir de l’intention positive et de la visualisation », c’est aussi ce qui est prôné en sophrologie.

La préface rédigée écrite par un médecin précise bien que l’auteure n’oppose pas la médecine scientifique à d’autres thérapies mais suggère une médecine dite « intégrative » et globalisée. 
L’auteure nous guide, comme elle le précise, d’aller vers un mieux-être et de préserver notre santé : ces conseils ne sont pas réservés aux malades déclarés.
Nos maladies sont souvent la conséquence d’un déséquilibre de notre « système écologique intérieur »; améliorons l’écoute de soi et l’attention pour percevoir les messages que notre corps nous adresse.
Les approches proposées passent par le développement de la confiance en soi, la pratique du yoga ou QI gong, ou du tai-chi-chuan.

Pour diminuer le stress et atteindre « l’harmonie dans la totalité de notre organisme », elle nous propose de nous relaxer et nous rappelle qu’une séance de relaxation passe par la relaxation physique puis émotionnelle et mentale. La pratique régulière de la relaxation améliore toutes les fonctions de l’organisme et du cerveau.

Oui je confirme que c’est bénéfique et utilisé notamment en sophrologie.

Ce livre est très complet et apporte des explications sur l’impact sur notre corps (et esprit) de ces thérapies, pratiques et relaxations. De précieux conseils sont donnés notamment pour sortir du stress.
De multiples textes de relaxation à écouter sans modération sont inclus ainsi qu’un CD de trois heures trente de méditations guidées.

Un livre indispensable pour mieux se connaître et être plus serein.

Publié aux éditions Guy Trédaniel.

Critique de : L’homme qui avait peur de rêver de Stephanie Zeitoun

L'homme qui avait peur de rêver
L’homme qui avait peur de rêver

Résumé:
À la veille d’une compétition de golf prestigieuse, Mathieu, fils de paysan de 45 ans, y voit la possibilité de changer de vie. Alors qu’il s’endort aux côtés de la fille du président de la Fédération française de golf, il rêve de sa victoire face aux plus grands joueurs de la planète… Dans ce rêve étrange, une femme sublime se dirige vers lui, mais au moment de la saluer, il s’effondre, aveuglé tant par les flashs des photographes que par l’aura de cette mystérieuse créature onirique. Totalement inconscient, il ne perçoit que la voix sensuelle et péremptoire de celle dont la beauté l’a foudroyé : « L’amour rend aveugle ceux qui ne voient pas avec leur cœur… »
Au réveil, atteint d’une cécité inexplicable, Mathieu est à l’aube d’une transformation de vie radicale.

L’auteure :
Stéphanie Zeitoun est écrivain et journaliste spécialisée dans le bien-être et les médecines douces. Elle s’intéresse à toutes les techniques de soin du corps et de l’esprit, dans sa globalité. Elle pratique la sophrologie depuis plusieurs années.

Ma chronique :

Un bon roman de développement personnel qui distille ses messages pour s’accomplir. 
Dans ce livre, il est question d’hypnose, de sophrologie ou de psychologie positive.
Un peu caricatural au début puis heureusement cette sensation disparaît et on s’attache aux personnages.

Le héros Mathieu est un arriviste égoïste qui utilise sa fiancée pour s’élever socialement. Sa cécité brutale va provoquer un cataclysme dans sa vie.

Il se rend compte rapidement que seuls quelques fidèles le soutiennent. Sa fille va jouer un rôle important car elle croît aux médecines alternatives et va l’entraîner dans cette voie. Le docteur Milko (déjà présent dans le précédent livre) sera le détonateur qui va lui permettre de « voir » autrement les autres et lui-même grâce à l’hypnose, la sophrologie ou la visualisation positive.

Un livre au ton juste qui démontre comment ces thérapies peuvent révolutionner un être et permettre sa reconstruction.

Dans la même veine que son précédent livre : « Le Jour où j’ai appris à danser sous la pluie », à lire et méditer sans modération.

Paru aux éditions Le Courrier du livre Guy Trédaniel.

Notation :

Critique de : Plus jamais peur de la cantine, Catherine Aliotta

Plus jamais peur de la cantine

Présentation :

Emma doit déjeuner à la cantine. 

C’est horrible ! La nourriture n’a pas du tout le même goût, ni la même couleur qu’à la maison. En plus, il y a du bruit, des petits qui pleurent, les dames du service qui crient pour demander le silence, les grands qui jettent des choses collantes dans les cheveux… Rien ne va ici !

L’auteure :

Catherine ALIOTTA est une auteure et pédagogue française spécialisée dans le domaine de la sophrologie. Fondatrice et directrice de l’Institut de formation à la sophrologie. Elle a à son actif de nombreux manuels pratiques en sophrologie destinés au grand public et aux professionnels. Elle donne de nombreuses conférences et apparait régulièrement en tant qu’experte dans les plus grands médias français. Paris    

Ewen BLAIN est né en 1981. Nourri aux bandes dessinées dès son plus jeune âge par son père, il se dit qu’être dessinateur plus tard, ce serait vachement bien. 

Ma chronique :

Une BD parfaite pour donner envie aux petits de pratiquer la sophrologie.

Face à des perturbations émotionnelles, quoi de mieux que la sophrologie pour les dépasser ? Passer par la BD pour transmettre des pratiques de sophrologie est une bonne idée pour donner envie aux enfants. 

Une petite souris va venir aider Emma qui ne supporte pas la cantine depuis que sa maman retravaille. Trop de bruit, pas à son goût : la petite fille ne veut plus y aller.

Des exercices doux adaptés aux enfants et aux situations vécues par Emma vont changer son regard et ses ressentis. Les exercices sont illustrés et montrent clairement comment faire, il suffit de reproduire.

Toute la famille retrouve le sourire et le foyer se ressoude grâce à ces exercices simples et amusants : pourquoi ne pas essayer ?

Publié aux éditions Langue au chat.

Notation :

Critique de : La révolte des humiliés de Patrick Pesnot

La révolte des humiliés
La révolte des humiliés

Résumé :

Paris, 1847. Tout droit venu de sa province pour fuir la répression des révoltes paysannes, Petitjean se lie de camaraderie avec d’ardents militants républicains, étudiants ou prolétaires. Auprès d’eux, il va prendre part au soulèvement qui aboutira a la déposition du « roi des Français ». Mais les désillusions ne tardent guère : dès les premiers temps du nouveau régime, la fraternité entre bourgeois et travailleurs vole en éclats …

L’auteur :

Créateur de l’émission « Rendez-vous avec X » sur France Inter (1997- 2015), Patrick Pesnot est aussi un maître du roman historique, comme en témoigne le succès de son diptyque Le Régent (Nouveau Monde éd., 2011) et de la trilogie La Malédiction des Médicis, réédité par Archipoche (2018-2019). Les éditions de l’Archipel ont récemment publié son roman La Rose et le Bourreau (2018).

Ma chronique :
Un bon roman historique qui nous entraîne au cœur du Paris à l’heure de la révolution de 1848.
Le héros André, surnommé Petitjean, nous fait partager la vie des humiliés. Lui-même très pauvre a fui sa province à la suite de révoltes populaires. Il échappe de peu à l’arrestation. À Paris, il rencontre des étudiants, travailleurs et bourgeois : tous contre le pouvoir royal. 
Bien que paysan d’origine, notre héros sait lire et adore les livres. Lorsqu’il rencontre des révoltés républicains, il les suit jusqu’au bout. 
Dans ce livre, on retrouve Lamartine au pouvoir et d’autres grandes figures comme Louis Blanc ou Blanqui.
Le suffrage universel est instauré   ; enfin presque, j’ai aimé la question d’une jeune femme « pourquoi les femmes ne sont pas autorisées à voter ? ».
À cette époque la journée de travail était très longue : douze heures et les enfants commençaient à travailler à six ans.
J’ai suivi avec grand intérêt notre héros et ses camarades dans leur combat.  Le feu sur les barricades, le sang versé et la ferveur des combattants : tout y est.

L’écriture fluide et l’histoire de ces humiliés m’ont tenue en haleine tout du long.
Une belle plongée instructive dans une époque tourmentée.

Je vous recommande cet ouvrage.

Paru aux Éditions de l’Archipel.

Notation :