Auteur/autrice : <span>des Pages et des îles</span>

Chronique de : Week-end entre filles de Sarah Alderson 

Résumé :

Lisbonne : cette année, c’est là qu’Orla et Kate, meilleures amies depuis toujours, passent leur traditionnel week-end entre filles, loin de tout. Loin de son quotidien éprouvant de jeune mère pour Orla, loin de son divorce tumultueux pour Kate. Et pour se changer les idées, Kate entraîne Orla dans une boîte de nuit pour danser jusqu’à l’aube. À son réveil, Orla se rend compte qu’elle a tout oublié de la veille. Pire encore : Kate a disparu…

L’auteure

Sarah Alderson est une autrice et scénariste anglaise primée. Avec des centaines de milliers d’exemplaires vendus, ses romans sont traduits dans le monde entier.

Ma chronique

C’est décidé : si ma meilleure amie me propose un week-end à Lisbonne, je refuse, trop risqué se dit-on après cette lecture.

Un thriller implacable, haletant et démoniaque, très difficile à lâcher, je l’ai lu très vite.

Une lecture qui nous fait passer par toute la palette des émotions depuis la surprise jusqu’à l’effroi. La tension, palpable rapidement, continue de s’accentuer jusqu’à la dernière phrase. Décidément, ces auteures anglaises sont très douées pour nous faire frissonner.

Oui je le confirme, le lecteur ne restera pas insensible au destin d’Orla qui recherche désespérément son amie. Au fil de son enquête, elle rencontre des personnages qui l’aideront peut-être, c’est tellement difficile, seule, dans une ville qu’on ne connaît pas de chercher la vérité.

Pistes qui se brouillent, rebondissements nombreux, ambiance très tendue : tout est là pour un bon thriller. Celui-ci est particulièrement redoutable, j’ai tourné les pages rapidement pour tenter de comprendre cette disparition en me demandant comment Orla allait s’en tirer. Je me suis attachée à cette pauvre héroïne. 

La fin est complètement inattendue, chapeau bas Sarah pour ce thriller. Je regarderai l’adaptation Netflix par curiosité, le thriller se prêtant à une adaptation cinématographique, n’oublions pas que tout se passe à Lisbonne, un beau décor naturel. 

Paru aux éditions Les Escales.

Notation :

Chronique de : Mon cahier des bonnes positions au bureau de Keren Darmon Constantini 

Présentation :

Mal de dos, tendinites, torticolis, contractures, fatigue visuelle… La sédentarité devant nos écrans et les gestes répétitifs entraînent de nombreuses douleurs physiques qui peuvent rapidement empoisonner nos journées, surtout si elles deviennent chroniques. Grâce à la méthode proposée dans ce cahier par une ostéopathe, fini d’avoir mal au travail ! 

L’auteure :

Keren Darmon Constantini est ostéopathe D.O. depuis plus de dix ans en cabinet médical et intervenante en entreprise. Confrontée au quotidien aux effets néfastes d’une mauvaise posture dans le travail de bureau, et soucieuse d’améliorer la qualité de vie de ses patients, elle a créé la méthode B.A.B (Bien au Bureau), qu’elle enseigne avec succès par le biais de formations en entreprise.

Ma chronique :

Cet ouvrage comporte plus de pratique que de théorique pour nous permettre de mettre en œuvre rapidement les conseils, c’est ce que je recherchais.

L’entrée en matière permet de vérifier qu’on adopte une bonne position comme la distance « œil/écran » ou le placement des coudes (j’ai modifié une partie de ma posture devant mon ordinateur après cette lecture).

Des conseils avec des mouvements simples sont proposés, les illustrations sont claires et agréables. Les premiers mouvements de type étirements sont couplés avec la respiration. Certains m’ont rappelé des postures de yoga ou des mouvements de sophrologie. J’ai aimé aussi les petits pictogrammes en haut de page qui pour chaque mouvement indique la partie du corps qui travaille.

La deuxième partie présente des auto-massages et étirements pour contrer notamment les douleurs du cou ou du dos.

La dernière partie propose un programme ou training pour renforcer le haut et bas du corps. Toujours des illustrations et des conseils selon son niveau (débutant, intermédiaire et confirmé).

J’avoue, je n’ai pas tout testé, mais j’ai pris en compte les conseils de posture et davantage pensé aux pauses recommandées et mouvements associés. En ce mois de janvier et des bonnes résolutions, n’attendons pas pour penser à mieux se positionner devant notre ordinateur pour se protéger des maux de tête et du dos.

J’ai bien aimé aussi les petits exercices juste avant de partir du bureau.

En synthèse : clair, accessible et simple à mettre en œuvre, surtout ne pas s’en priver.

Un ouvrage paru aux éditions Mosaïque Santé 

Notation :

Chronique de : La vie selon Hope Nicely de Caroline Day 

Résumé :

À 25 ans, Hope Nicely a un esprit qui n’est pas structuré comme celui de la plupart des filles. Chez elle, les pensées ont du mal à rester en droite ligne.Persuadée que rédiger son autobiographie pourra l’aider à retrouver sa mère biologique, elle s’inscrit à un atelier d’écriture. Hope espère ainsi obtenir des réponses aux questions qui la tourmentent : pourquoi a-t-elle été abandonnée ? 

L’auteure :

Ancienne élève de l’atelier d’écriture Curtis Brown, Caroline Day est journaliste free-lance et rédactrice consultante. Aucun lien direct avec le syndrome d’alcoolisation foetale n’existe dans la famille de l’autrice, mais elle a passé, au sein d’un groupe de soutien, des centaines d’heures à écouter ce que chacune des personnes atteintes par ce syndrome avait à dire. Cette expérience a inspiré l’histoire de Hope. 

Ma chronique :

Une lecture mitigée, le sujet est intéressant, peu connu et rarement traité mais la forme ne m’a pas convaincue.

L’auteure connaît bien le problème de l’héroïne, Hope, le trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale et nous le partage au travers de ce roman.

L’héroïne a été abandonnée à la naissance et élevée par une mère biologique aimante. Hope est maintenant jeune adulte mais son trouble l’empêche de vivre normalement. 

Son cerveau est comme un « vide grenier » dit-elle, tout est mélangé à l’intérieur.

Son inscription à un atelier d’écriture va changer le cours de son existence.

Bien sûr, difficile de rester indifférent au sort de cette jeune fille qui dépend complètement des autres qui parfois se moquent d’elle. Mais pour moi l’empathie n’était pas là, je n’ai pas réussi à adhérer complètement à l’histoire et aux personnages. Sa vie est racontée du point de vue de Hope, c’est brouillon, la lecture n’est pas agréable.

J’ai poursuivi jusqu’au bout, malgré tout, pour essayer de la comprendre mais je suis restée avec mon sentiment mitigé, la forme m’a vraiment gênée et j’ai été un peu déçue par cette lecture.

À vous de découvrir ce texte et dites-moi ce que vous en pensez.

Publié dans la collection Instants Suspendus chez Archipoche.

Chronique de : Dune – Le Messie de D’une de Franck Herbert 

Résumé :

Paul Atréides a triomphé de ses ennemis. En douze ans de guerre sainte, ses Fremen ont conquis l’univers. Il est devenu l’empereur Muad’ Dib. Presque un dieu, puisqu’il voit l’avenir. Ses ennemis, il les connaît. Il sait quand et comment ils frapperont. Ils vont essayer de lui reprendre l’épice qui donne la prescience et peut-être de percer le secret de son pouvoir. Il peut déjouer leurs plans, mais voit plus loin encore.

L’auteur :

Frank Patrick Herbert est né en 1920 à Tacoma dans l’état de Washington. Il s’essaie à l’écriture à partir de 1944 sous un pseudonyme qu’il n’a jamais voulu divulguer. L’année 1965 voit la publication de Dune. Il obtient le prix Nebula, puis l’année suivante le prix Hugo. La saga de Dune peut alors commencer. En 1984, il participe activement au projet de David Lynch qui adapte Dune au cinéma. Frank Herbert meurt le 11 février 1986. La saga de Dune restée inachevée est reprise par son fils Brian et par Kevin J. Anderson.

Ma chronique :

Un deuxième tome centré davantage sur la psychologie des personnages avec des femmes fortes au cœur du récit.

Alia, la sœur de Paul, est l’héroïne de ce deuxième tome, adulte maintenant et investie de tous les pouvoirs de sa mère Dame Jessica. L’empereur peut compter aussi sur le soutien de Chani, sa compagne.

Moins de batailles, mais un complot qui vise Paul et montre toute les conséquences du pouvoir sans partage de l’empereur. Nous suivons en parallèle les comploteurs décidés à éliminer Paul et les proches de celui-ci. Tensions, querelles, combats, ruses, tout est là pour captiver le lecteur et cela fonctionne.

La fluidité de l’écriture et la précision des descriptions de cet univers désertique nous embarquent sans réserve dans cette histoire.

Même si le premier tome m’a paru plus flamboyant et riche, celui-ci, plus sombre, tient ses promesses et nous donne envie de poursuivre l’aventure de Dune. Je me plongerai avec plaisir dans la suite de cette grande saga.

Publié aux éditions Pocket.

Chronique de : Mes désirs futiles de Bernardo Zannoni 

Résumé :

Archy naît dans une tanière au milieu de la forêt, au sein d’une portée de fouines. Son père a été tué par l’homme, et sa mère se démène pour nourrir ses petits au cœur de l’hiver. Très vite, Archy comprend qu’il doit lui aussi chasser s’il veut garder sa place dans la famille. Mais à peine s’est-il essayé à piller un nid qu’il se blesse. Son destin prend alors un sombre tour …

L’auteur :

Bernardo Zannoni est né en 1995 à Sarzana (Italie). Mes désirs futiles est son premier roman, vendu à plus de 20 000 exemplaires en Italie, couronné de nombreux prix et dont les droits ont été vendus aux États-Unis, en Allemagne, en Espagne et en Catalogne.

Ma chronique :

Jubilatoire et intelligemment écrit : une très belle découverte. Bravo aux éditions de la Table Ronde pour la publication de ce premier roman.

Une fouine héroïne d’un roman, il fallait y penser et c’est réussi.

Ambiance conte pour enfants avec une mère très méchante, un père absent, une fratrie décimée et un renard violent : une plongée dans nos lectures d’enfance, ambiance régressive garantie.

Pauvre Archy,  son enfance est terrible, il a faim et sa mère le vend à un horrible renard. C’est le début d’une nouvelle vie avec ce renard qui lui apprend à lire et écrire.

Aventures et rebondissements au pays des animaux savants et prudents, ils se tiennent loin des « fils de Dieu » ou des hommes comme Solomon les surnomme.

Une fable dans laquelle il est question de religion, d’éducation, d’entraide et d’amour. Les personnages sont très attachants, une grande émotion parcourt cette histoire terrible qui m’a tenue en haleine tout du long.

Je quitte Archy à regret, il va me manquer avec sa part d’animalité, sa dose d’humanité et tous ses désirs futiles.

Un roman inclassable et hautement recommandable : à découvrir de toute urgence.

Paru aux éditions de la Table Ronde.

Notation :