Catégorie : <span>ROMANS</span>

Chronique de : Un fils comme un autre d’Edouardo Halfon  

Résumé :

« Les histoires qui composent ce livre ont été écrites au cours des cinq dernières années, autrement dit les cinq premières années de la vie de mon fils. Comme toujours, elles ont surgi devant moi tels le chat ou le passant qui croisent ma route, mais le fait est que je marche et écris depuis cinq ans en tenant la main d’un petit garçon qui entre et sort de ces histoires, court se cacher dans l’une d’entre elles et va parfois jusqu’à me chuchoter les siennes. Un fils qui m’oblige désormais à écrire en tant que père. »

L’auteur :

Eduardo Halfon est né au Guatemala en 1971 et a passé une partie de sa jeunesse aux Etats-Unis, où il a étudié la littérature qu’il a enseignée à son retour dans son pays natal. En 2007, l’auteur de La Pirouette est nommé parmi les quarante meilleurs jeunes écrivains latino-américains au Hay Festival de Bogotà et en 2012, il bénéficie de la Bourse de Guggenheim. 

Ma chronique :

Tendre et plein de sensibilité, un doux moment de lecture.

Je découvre cet auteur avec ces nouvelles, une belle rencontre.

Dans ce recueil de nouvelles, il est question de paternité, de littérature, du métier d’écrivain et de la situation au Guatemala dans les années quatre-vingt.

Avec beaucoup de talent, Edouardo raconte son enfance, la fuite du Guatemala, la période troublée dans son pays, la découverte de la littérature et son fils. 

Son enfant, qui par mimétisme, prend des livres et s’assoit à côté de son père. Ce fils qui bouleverse ses habitudes et lui fait aimer la paternité.

Une écriture fine, colorée avec un ton qui tour à tour émeut et nous fait sourire.

Cela donne un mélange réussi de douceur avec un regard d’une grande acuité sur notre monde.

Un ouvrage que je vous recommande.

Publié aux éditions de la Table Ronde.

Notation :

Chronique de : Le trône de fer, intégrale 1 illustrée de George RR Martin 

Résumé :

Il était une fois, perdu dans un lointain passé, le royaume des Sept Couronnes…

En ces temps nimbés de brume, où la belle saison pouvait durer des années, la mauvaise toute une vie d’homme, se multiplièrent un jour des présages alarmants. Au nord du Mur qui protégeait le royaume se massèrent soudain des forces obscures ; au sud, l’ordre établi chancela, la luxure et l’inceste, le meurtre et la corruption, la lâcheté et le mensonge enserrèrent inexorablement le trône convoité.

L’auteur :

Né en 1948 dans le New Jersey, George R.R. Martin vendit sa première nouvelle à la revue Galaxy en 1970 et ne cessa jamais d’écrire depuis, que ce soit sous la plume d’un journaliste, d’un scénariste pour la télévision ou d’un romancier à plein temps.

Ma chronique :

Un très beau livre avec de superbes illustrations, un papier fin et une belle typographie, le livre à offrir aux amateurs de fantasy et aux autres.

Ce n’est pas le genre que j’affectionne d’habitude mais après avoir adoré la série forcément j’avais envie d’en savoir plus sur ces héros.

Le livre est découpé en chapitres et tour à tour Sansa, Arya ou Tyrion poursuivent la narration. Les mille pages se lisent vite, la plume est alerte et l’histoire si riche en rebondissements pour ces jeux de pouvoirs.

Je vous conseille ce livre pour approfondir l’histoire toujours plus riche qu’une adaptation télévisuelle et pour tout connaître des différentes maisons et de leurs généalogies ( Les Tully, Stark, Lannister…), avec tout le détail en fin de livre.

J’ai envie de revoir la série maintenant que je verrai forcément autrement.

À offrir à Noël.

Paru aux éditions Pygmalion 

Notation :

Chronique de : L’histoire des Forsyte de John Galsworthy tome 2 

Résumé :

Londres, 1926, en pleine grève générale. La carrière politique de Michael Mont, parlementaire progressiste, commence enfin à décoller. Pourtant, les sujets d’inquiétude ne lui manquent pas : il vient d’apprendre que Jon Forsyte, l’homme dont son épouse Fleur était jadis éprise, a décidé de vendre ses terres de Caroline du Nord pour revenir s’établir en Angleterre …

L’auteur :

Né en 1867, avocat de profession, John Galsworthy se livre à une satire des classes possédantes dans son chef-d’oeuvre, La Dynastie des Forsyte publié de 1906 à 1921. Jusqu’à sa mort en 1933, il consacre toutes ses forces à compléter cet édifice majestueux : ce sera L’Histoire des Forsyte, une ample fresque de la société britannique au lendemain de la guerre, que viendra couronner le prix Nobel de Littérature.

Ma chronique :

Ce deuxième tome est beaucoup plus sombre que le précédent.

Tout démarre avec une grève générale et la paralysie de Londres. Michael et Fleur se lancent dans une cantine pour aider les plus démunis. Cela occupe et amuse Fleur jusqu’au jour où elle rencontre son premier amoureux revenu d’Amérique.

L’auteur retrace de nouveau cette dualité entre les plus pauvres et ces grands bourgeois qui cherchent à meubler leur temps libre en aidant les plus démunis.

Désillusions et tragédies parsèment la première partie de ce tome.

Dans la suite, un nouveau personnage apparaît sous les traits de Dinny, parente de Michael. J’ai trouvé cette deuxième partie moins fluide que la première, sans doute parce que je m’étais beaucoup attachée aux destins de Michael et Fleur, devenus secondaires.

Rien n’est perdu puisque le tome 3 est dans ma pile. À suivre donc.

À lire pour découvrir le contexte historique et la plume d’un prix Nobel de littérature.

Réédition de cette saga historique aux éditions de l’Archipel collection Archipoche 

Chronique de : Avec mes tendres pensées de Tamara McKinley  

Résumé :

Sud-est de l’Angleterre, 1942. Après avoir découvert des carnets ayant appartenu à son père adoptif, Mary Jones se rend à Cliffehaven, pour y découvrir le secret de ses origines. Afin de subvenir à ses besoins, la jeune femme trouve un emploi à l’usine Kodak, où elle doit trier les courriers envoyés par les soldats à leurs proches, alors qu’elle-même se languit de recevoir des nouvelles de son fiancé, qui se bat sur le continent.

L’auteure :

 Tamara McKinley vit sur la côte sud-est de l’Angleterre, où se déroule l’action de sa saga « La Pension du bord de mer ». Tous ses romans sont disponibles aux éditions de l’Archipel, dont La Dernière Valse de Mathilda, son best-seller traduit dans plus de vingt pays.

Ma chronique :

Un nouveau tome de la série de « La Pension du bord de mer », qui se lit avec plaisir grâce aux personnages toujours aussi attachants.

Ce tome est la suite de « Tant que nous serons séparés », paru en avril 22, et je conseille de le lire avant celui-ci.

Peggy, qui s’occupe de la pension, veille attentivement au bien-être de ses locataires. La période est difficile, fin 1942, avec une intensification des bombardements et l’éloignement du mari et des enfants de Peggy. Noël approchant, chacun cherche du réconfort et espère que l’année 43 sera plus facile. 

Des événements heureux, un mariage et des invités surprises pour Noël, mais aussi une jeune fille, Mary, qui cherche à comprendre ses origines. 

Mary est au cœur de ce récit, sa quête pour retrouver ses parents biologiques nous tient en haleine jusqu’au bout. Bien sûr, elle pourra compter sur Peggy pour l’épauler.

La recette « Tamara McKinley » est toujours là : une reconstitution historique impeccable, des personnages attachants, une écriture fluide et une histoire romanesque.

Si vous aimez ce type de roman, n’hésitez pas.

Paru aux éditions de L’Archipel.

Notation :

Chronique de : Les heures étincelantes de Iona Grey 

Résumé :

1925, la guerre est finie. Une nouvelle génération éclot, désireuse de laisser derrière elle le traumatisme du passé. Selina Lennox est une Bright Young Thing : elle voue sa vie à la poursuite du plaisir, aux fêtes, à l’alcool. Lawrence, lui, est un artiste bohème. 

L’auteure :

Iona Grey est diplômée en littérature anglaise de l’université de Manchester. Après Lettres à Stella (Les Escales, 2016 ; Pocket, 2017), lauréat du prix Goldsboro du livre romantique, Les Heures étincelantes est son second roman publié aux Escales.

Ma chronique :

Brillantissime ! Une magnifique histoire d’amour très émouvante, je suis toujours sous le charme après l’avoir terminée. 

La rencontre improbable entre une jeune femme aisée et un jeune artiste désargenté va déclencher une passion amoureuse aux conséquences douloureuses.

Une construction littéraire subtile donne un récit tres fluide. Nous suivons alternativement Selina jeune fille se grisant dans les fêtes et dix ans plus tard Alice,sa fille, qui attend le retour de sa mère. Celle-ci lui adresse des lettres évoquant son passé et dévoile petit à petit ses secrets. 

Passion amoureuse et amour filial illuminent ce récit. Beaucoup d’émotions aussi, de la rage face aux disparus en cette période d’après guerre et de la rancoeur pour ces femmes des années vingt complètement dépendantes des parents et maris.

J’ai été très touchée par cette histoire qui m’a émue et fait vibrer. Un bijou littéraire, de la belle littérature à mettre entre toutes les mains.

Paru aux éditions Les Escales.

Notation :