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Amélie et Marion Laurin : Jusqu’au bout de la terre

Jusqu'au bout de la terre
Jusqu’au bout de la terre

Résumé : Amélie et Marion sont sœurs. Un jour, elles font un pari fou : relier, pratiquement sans aucun budget, la Patagonie en Amérique du Sud et l’Alaska en Amérique du Nord. Entre les deux, 80 000 kilomètres où tout n’est qu’improvisation. Elles doivent se débrouiller, faire du stop pour avancer et frapper aux portes pour trouver où dormir. Au cours de ces 646 jours ensemble, leur vision du monde va changer et les stéréotypes tomber. Du pauvre paysan au riche pilote d’avion, de la jeune femme au couple de retraités, de l’aborigène au citadin, elles rencontrent une fascinante galerie de personnages.

 

L’auteur :

Née en 1983, Marion Laurin est diplômée d’une école de commerce internationale. À vingt ans, elle part s’installer à Dublin et y découvre par hasard le monde de la restauration. Elle apprend sur le tas les arts de la table et la gastronomie devient une vocation. Passionnée de voyage, elle part à plusieurs reprises explorer d’autres pays, apprendre des autres et se redécouvrir.

 

Mon avis :

Un formidable témoignage d’un grand voyage, bravo à ces deux sœurs.

Le point de départ de leur aventure : lors d’un séjour dans le désert australien, elles décident de traverser les Amériques, de Rio de Janeiro jusqu’en Alaska, avec un budget de 6000 euros seulement pour deux ans, d’où la nécessité de faire preuve d’ingéniosité.

Le voyage démarre à Rio de Janeiro, ville où elles sont accueillies par Rodrigo, un jeune carioca, contacté via le site “Couchsurfing”, un premier contact festif dans une ville merveilleuse, dixit les deux sœurs, colorée et vivante. Nous y découvrons aussi une favela dans laquelle des milliers d’individus ont ancré leur vie, vivant dans la rue et sur les toits transformés en terrasse avec vue.

Les pays défilent ensuite avec le Brésil, Uruguay, Argentine, Chili, Bolivie. Ouf, petite pause en Bolivie : un pays très dépaysant, isolé, pauvre, dangereux. Première étape à quatre mille mètres d’altitude, où on leur apprend que des mineurs vivent encore dans des conditions déplorables. Puis direction Sucre, la capitale de ce pays, à plus de de 3000 mètres d’altitude, la vie est rude aussi.

Pérou, Equateur, Colombie, Panama, Costa-Rica …. Bon je ne vais pas tout vous décrire car leur voyage est encore long, surtout je vous encourage à vous plonger dans ce récit riche et enthousiasmant.

L’attrait de la liberté les tire vers le but, une citation : “plus on avance, plus on se dit que ça va être dur de rentrer. On aime cette vie nomade sur la route.”

Les deux sœurs intrépides déclarent préférer le stop au bus pour les rencontres et l’imprévu.

Dépaysant et enrichissant, une belle aventure que l’on suit avec grand plaisir.

Beaucoup d’humanité, cela rassure, notre monde est beau et beaucoup d’humains sont charitables. On ressort dynamisé et optimiste ! Une belle vision de notre planète : à mettre dans toutes les mains et à conseiller aux jeunes.

J’ai aimé aussi le livre en lui-même : son découpage, les cartes, et les deux carnets de photos insérés. De belles photos qui illustrent bien leurs aventures et qui donnent envie.

Pour les photos et plus d’informations : rendez-vous sur leur site “jusqu’au bout de la terre“.

Merci à Camille, LP Conseils et City Éditions.

Notation :

Isabelle Laflèche : J’adore New York

J'adore New York
J’adore New York

Résumé : Obtenir un job dans un grand cabinet d’avocats new-yorkais : pour Catherine Lambert, la petite frenchie, c’est un rêve. Manhattan, ses lieux branchés, ses boutiques fascinantes pour une accro du shopping… Mais dès qu’elle pose le pied à New York, tout part en vrille. Sa patronne ? Une hystérique ultra-exigeante. Ses clients ? Des types lubriques aux égos surdimensionnés. Ses collègues ? Des assoiffés de pouvoir prêts à tout. Heureusement que dans cet enfer, Catherine peut compter sur Rikash, son assistant indien qui la sort des situations les plus délicates.

 

L’auteur : Isabelle Laflèche a travaillé pendant dix ans comme avocate à Montréal, Toronto et New York. Ce premier roman, inspiré par son expérience américaine, a connu un formidable succès outre-Atlantique.

 

Mon avis :

Léger, frais, une lecture divertissante.

Notre héroïne, Catherine, une avocate française décidée à conquérir New York doit faire face aux bassesses humaines et la route est semée d’embûches.

Les plus durs, sont certains collègues, juste à côté d’elle. Nous suivons son parcours qui nous entraîne dans le milieu juridique, un univers impitoyable, par moment assez détaillé.

Le propos principal est plutôt orienté sur nos choix de vie : la carrière à tout prix ou une vie privée sauvegardée ou un mixte ? Pas si simple. Notamment quand on est une femme …

Rythmé, un récit qui se lit vite. J’allais oublier, de l’humour aussi, c’est une lecture détente. Si c’est ce que vous recherchez alors n’hésitez pas.

Bravo pour la couverture, un beau dessin de l’illustrateur Izak.

 

Merci à LP Conseils et à City Éditions.

Notation :

Corinne Javelaud : L’oubliée de la ferme des brumes

L'oubliée de la ferme des brumes
L’oubliée de la ferme des brumes

Résumé : Dans les années 40, Colombe vit seule avec ses frères dans une ferme du Limousin. Le cadet, Silvère, aspire à devenir prêtre, mais Marceau, l’aîné, est un homme violent, alcoolique et coureur de jupons. Il déteste Colombe, l’exploite et la maltraite. La jeune femme vit un enfer, jusqu’au jour où le recruteur d’un atelier de dentelles se présente à la ferme. Marceau n’hésite pas un seul instant : il troque sa sœur contre de l’argent. Colombe se retrouve alors en apprentissage dans une ville voisine. Les conditions de vie ne sont pas faciles, mais à force de travail et de courage, la jeune femme conquiert progressivement sa liberté. Elle découvre aussi certains secrets sur ses origines.

 

L’auteur : Après des études de lettres et d’histoire de l’art, Corinne Javelaud se consacre à l’écriture. Elle a publié plusieurs romans, notamment “Venise aux deux visages” qui a reçu le prix de l’Académie des Belles Lettres et Beaux-Arts.

 

Mon avis :
Une belle chronique dans le Limousin des années 40.
Dès le départ, on est happé par l’histoire, Colombe devient rapidement une héroïne que l’on a envie de protéger. Ses débuts dans la vie sont difficiles, à quinze ans, c’est une adolescente qui fait office de bonne pour ses deux frères : Silvère le cadet est fragile et veut devenir prêtre, l’aîné est violent et tyrannique envers sa sœur.
Tout change lorsque Anselme vient proposer à Colombe de le suivre pour apprendre le métier de dentellière. Quelques mois après, la guerre va démarrer et de nouveau changer la vie de la jeune fille.

J’ai particulièrement aimé dans ce livre l’ambiance des années 40 parfaitement traduite, bien documenté aussi, nous sommes confrontés aux épisodes les plus noirs de la seconde guerre mondiale.
Une prose cinématographique et une plume fluide sont les grands atouts de ce beau roman que j’ai lu vite.
Je n’avais pas envie de quitter Colombe, Garance son amie et Anselme son protecteur.

Je vous recommande ce livre pour ses qualités littéraires et son ambiance, pour une fois la quatrième de couverture en dit peu, seulement les premières pages.
Une belle surprise donc. A vous de le découvrir.

Merci à City Éditions et LP Conseils.

 

Notation :

Mario Giordano : Mamie cherche les embrouilles

Mamie cherche les embrouilles
Mamie cherche les embrouilles

Résumé :

A tout juste 60 ans, mamie Poldi est fatiguée : tout ce qu’elle veut, c’est aller quelque part au soleil pour terminer sa vie. Donc, direction la Sicile, la terre natale de Peppe, son défunt mari. Là, le soleil brille, la nourriture et les vins sont délicieux et sa belle-famille respire la joie de vivre. Difficile de se résigner à mourir… Quand Valentino son jeune jardinier est assassiné, Mamie Poldi décide de démasquer le meurtrier. Elle se lance dans une folle enquête où elle croise des membres de la Mafia, l’excentrique descendante d’une famille d’aristocrates français et une foule de personnages plus ou moins recommandables.

L’auteur : Né en Allemagne, Mario Giordano a étudié la philosophie et la psychologie. Auteur de romans, il est aussi scénariste pour le cinéma et la télévision. Il a reçu plusieurs prix prestigieux.

 

Mon avis :

Un polar loufoque et déjanté dans un décor ensoleillé.

Voici un roman policier atypique : j’ai eu l’impression d’être dans le jeu du Cluedo avec des personnages souvent farfelus comme l’héroïne Poldi. La construction du livre déroute parfois, beaucoup de personnages secondaires et un commissaire désemparé devant l’exubérante bavaroise.

Poldi a quitté sa Bavière pour couler des jours heureux près de sa famille en Sicile.

Elle ne résiste pas à la tentation de mener son enquête après à la disparition de Valentino.

Parfois drôle, léger, une histoire policière un peu trop décousue. Un autre bémol : la couverture trop kitch et le style un brin familier.

A réserver aux amateurs de romans policiers qui ont envie de se détendre.

Merci à City Éditions et LP Conseil.

 

Notation :

Jean-Luc Aubarbier : Le Testament Noir

Le Testament Noir
Le Testament Noir

Résumé : De terribles attentats commis par des fous d’Allah frappent le monde occidental, faisant des milliers de victimes. Juste avant le début de cette vague de terreur, le père de l’archéologue Pierre Cavaignac a été assassiné. C’est sa dernière découverte qui lui a coûté la vie. Aidé de sa partenaire Marjolaine Karadec, Pierre se lance dans un jeu de piste semé de cadavres, sur les traces d’une conspiration remontant aux heures les plus sombres de l’Histoire et à l’alliance entre Hitler et Husseini, le mufti de Jérusalem.

L’auteur : Romancier, historien des religions, libraire dans le Sud-Ouest, Jean-Luc Aubarbier est membre d’une obédience maçonnique française de rite écossais. Il a par ailleurs publié plusieurs romans chez Jean-Claude Lattès et Pocket.

Mon avis :

Un bon polar historique rythmé et bien documenté.

Cela ressemble à un film d’Indiana Jones : un archéologue à la poursuite de dangereux terroristes qui cherchent à s’emparer d’un objet aux vertus exceptionnelles. Une quête du Graal menée tambour battant : tous les ingrédients d’un thriller historique sont réunis et nous accrochent tout au long de cette lecture.

Le récit alterne entre deux époques : les années 2000 et la période autour de la seconde guerre mondiale.

Nous suivons les deux archéologues, Pierre et sa compagne, entraînés malgré eux dans une quête dangereuse. Dès le début du livre, le père de Pierre est assassiné, l’archéologue se retrouve en possession d’un objet qui va lui faire remonter le temps et croiser des terroristes prêts à tout. En parallèle, nous suivons le parcours de Joseph, vivant en Palestine, dont le destin incroyable le fera voyager en Europe et au Moyen-Orient, il va côtoyer des grandes figures de l’histoire. Grâce à lui, on apprend beaucoup de cette période troublée.

Une fois démarré, on a du mal à lâcher le livre et on le pose avec regret.

Une intrigue efficace, un rythme sans faille et une écriture fluide, en résumé une lecture que je recommande.
Une belle découverte, merci à City Éditions.

Notation :