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Chronique de : Fragments de Marilyn Monroe 

Présentation :

Les textes intimes de Marilyn Monroe, écrits entre 1943 et 1962.

Tout un univers intérieur pour découvrir l’autre face de l’icône.

L’auteure :

Marilyn Monroe est née en 1926 et morte en 1962. Elle fut l’une des plus grandes stars du cinéma américain. 

Ma chronique :

Fragments regroupe des textes, pensées et poèmes ainsi que des photos de l’actrice avec un livre dans les mains.

Ce document apporte un nouvel éclairage sur la vie de la star, loin du glamour et des paillettes. Ici, j’ai découvert une femme écorchée, fragile qui se questionne beaucoup.

Dès les premières pages, sa sincérité et son envie de bien faire m’ont touchée. 

La présentation de ces textes est chronologique et agrémentée de photos de l’actrice entourée de livres et de grands écrivains comme Truman Capote ou Karen Blixen. En partageant son intimité, notre regard change, Marylin est cultivée, sensible et extrêmement intelligente, une vraie revanche. 

Partager sa vie suscite beaucoup d’émotions, mieux qu’une biographie, les propres mots de Marilyn expliquent ses choix et ses doutes. J’ai redécouvert cette grande actrice grâce à ce livre, une personnalité complexe et attachante.

Paru aux éditions Points.

Notation :

Mes coups de ❤️ 2020

Voici mon « top ten » littéraire de 2020 : de l’aventure, de l’émotion, de la passion et beaucoup d’humanité. Des bijoux littéraires à découvrir absolument.

Chronique de : Le nuage d’obsidienne d’Eric McCormack

Le nuage d’obsidienne

Résumé :

« Ce qui m’était arrivé là-bas avait modifié tout le cours de mon existence. C’était un événement que je n’avais jamais été en mesure d’oublier. Ou de comprendre. » C’est à Duncairn que Harry a été trahi par l’amour de sa vie. Depuis, cette petite ville des Uplands écossais le liante. Devenu ingénieur des mines, il découvre lors d’un voyage au Mexique un mystérieux ouvrage dans une librairie miteuse : Le Nuage d’obsidienne.

L’auteur :

Né en Ecosse en 1938, Eric McCormack a émigré au nord du Canada en 1966. Il enseigne à l’Université Saint-Jerome à Waterloo. Il est notamment l’auteur de L’Epouse hollandaise, disponible en Points.

Ma critique :

Un grand roman d’aventures qui m’a énormément emballée.

Grâce aux bons conseils de ma libraire, j’avais découvert et apprécié un autre de ses romans, il y a déjà six ans, « l’épouse hollandaise »(la chronique).

Dans celui-ci, au programme : un grand amour contrarié, un événement tragique, un départ en bateau dans de lointaines contrées et des rencontres avec des personnages forts. Il y a du aussi du « gothique » dans cette histoire.

Ajoutez-y une touche de légendes, de nombreux mystères, une quête pour retrouver les origines d’un livre rare et j’en oublie sûrement.

Ce livre est à la fois riche de contenu et de rebondissements sans être lourd, bien au contraire : l’écriture nous happe du début à la fin et ne nous lâche pas.

Je suis certaine que, comme moi, vous ne quitterez pas Harry, le protagoniste, avant d’avoir refermé la dernière page.

À lire de toute urgence pour se dépayser et rêver.

Paru aux éditions Points collection « Signatures », bravo à la magnifique couverture.

Mille mercis à celle qui me l’a offert.

Notation :

Critique de : Les débutants de Raymond Carver

Débutants

Résumé :

« On avait le sentiment bizarre qu’il pouvait arriver n’importe quoi maintenant qu’on s’était rendu compte que tout était fichu. » Qu’ils soient abandonnés ou entourés de leur famille, les personnages des nouvelles de Carver sont irrémédiablement seuls. Ils trompent, boivent, perdent parfois les pédales. Loin de vivre la vie dont ils avaient rêvé, ils ne vont nulle part mais peu d’entre eux ont le courage de se l’avouer.

L’auteur :

Raymond Carver (1938-1988) a été veilleur de nuit, standardiste ou encore enseignant avant de se consacrer à l’écriture. Romancier et nouvelliste, il est considéré aujourd’hui comme le ” Tchekhov américain “. Couronnée de nombreux prix, son œuvre est traduite au Japon et en Europe.

Ma chronique :

Je découvre Raymond Carver avec ce recueil de nouvelles, une belle édition chez Points préfacée par Philippe Djian.

Ces tranches de vie illustrent une certaine « middle class » américaine. Ce sont des êtres paumés, seuls ou mal accompagnés, addicts à l’alcool et violents parfois, l’auteur livre des descriptions sans concession pour des parcours ordinaires et trop courants.

Du réalisme sans catastrophisme et des personnages vrais qu’il sait nous rendre proches : on les plaint tout en s’attachant à ces héros ordinaires qui luttent pour une vie meilleure. 

Une écriture fluide, un style sobre et une émotion toujours palpable pour une peinture d’une Amérique au bord de la rupture.

Ma nouvelle préférée est la dernière qui parle d’amour et du temps qui passe.

À découvrir aux éditions Points.