Des pages et des îles

Chronique de : La nuit de Gigi de Dominique Dussidour

Résumé :

Où est Gabrielle ? C’est la question, d’abord innocente, que se posent ses quatre amis d’enfance. Léo et Lola, Yolande, Honoré et Gabrielle ont aujourd’hui une vingtaine d’années. À eux cinq, ils sont toute une génération. Ils ont vécu dès le plus jeune âge dans le même quartier, la même école, le même immeuble de la rue des Martyrs – séparés seulement par quelques volées de marches. Mais le jour de la projection du film d’Honoré, Gabrielle manque à l’appel.

L’auteure :

Dominique Dussidour est née en 1948 à Boulogne-Billancourt. Après des études de philosophie et d’ethnologie, elle a été institutrice à Paris et professeur de français à Saïda, en Algérie.

Ma chronique :

Un texte lumineux, poétique avec pour héroïne une absente, une jeune femme, la fille de Gigi.

Ses amis tentent de comprendre ce qui se passe lorsqu’elle ne répond plus sur son portable et ne vient pas aux rendez-vous. Ils sont tellement soudés tous : les jumeaux, Yolande et Honoré. Ils se font appeler « la bande des martyrs ». On découvre le passé, la naissance de Gabrielle alors que Gigi est encore une adolescente et l’amitié entre les cinq enfants.

Gigi, la mère s’inquiète un peu plus tard lorsqu’elle apprend aussi la disparition. Connaissais t’elle vraiment son enfant ? Que lui cachait-elle ?

L’histoire résonne en nous pendant et après la lecture comme un cri de désespoir, celui de Gigi et ses amis, qui pleurent l’absence de Gabrielle.

Malgré le thème de la disparition et le dramatique de la situation, tout est doux, feutré et tendre même. Est-ce dû à l’écriture ? Ou bien à la construction de l’histoire ?

Je ne saurai le dire. J’ai beaucoup aimé ce texte semblable à un long poème.

Publié aux éditions de la Table Ronde.

Notation :

Chronique de : Dépassez vos peurs avec la visualisation créatrice d’Alain Lancelot

Présentation :

La visualisation créatrice, chacun de nous l’utilise quotidiennement et ce depuis son plus jeune âge sans même s’en rendre compte ! Cet outil incroyable, basé sur nos capacités cognitives et utilisé avec succès par les sportifs de haut niveau et les leaders internationaux, n’a de limites que celles que nous nous fixons. Nous avons en effet le pouvoir de nous débarrasser de nos peurs les plus profondes, de supprimer nos croyances limitantes et de retrouver la confiance perdue, comme l’ont désormais prouvé les neuro-scientifiques. 

L’auteur :

Alain Lancelot est sophrologue et coach spécialisé dans la gestion du stress. Après une carrière de plus de vingt ans comme journaliste et animateur TV (dont quatorze ans sur TF1), puis un Burn-out, il a recentré sa carrière autour des questions de‎ « bien-être ».  

Ma chronique :

Un auteur que j’affectionne pour la sincérité de ses partages et son goût de la transmission.

Voici un ouvrage réussi qui donnera à chacun les clefs pour utiliser à bon escient et de manière optimale la puissance des visualisations.

En refermant ce livre, le lecteur pourra davantage décrypter ses peurs, les accepter et les dépasser notamment par le biais des visualisations.

Guidé pas à pas, en lisant les conseils pour chaque étape et en testant les visualisations proposées (plus de vingt-cinq textes de visualisations dont neuf guidées), chacun pourra s’approprier cette pratique.

J’ai aimé les explications et conseils de la première partie qui permettent de bien comprendre comment la visualisation opère. Les progrès de la neurologie confirment que notre imagination et nos pensées influencent notre cerveau et nos actes. Le cerveau ne fait pas de différence entre l’imagination et le vécu. 

Se relier à nos émotions, reproduire les visualisations régulièrement et se les remémorer, créer vos propres visualisations : un programme complet à la portée de tous.

J’ai pris plein de notes pendant la lecture et j’ai testé des propositions de visualisations. Très utilisées aussi dans le domaine de la sophrologie, voici un outil à proposer à tous pour se réconcilier avec ses peurs et atteindre ses objectifs.

Un guide efficace et complet paru chez First Éditions.

Notation :

Chronique de : Les manigances de Margaux de Caroline Kant

Résumé :

Après une douloureuse rupture, Margaux, la vingtaine, s’installe dans l’appartement que lui prête son oncle, rue Cavendish. Proche des Buttes-Chaumont, l’immeuble ne manque pas d’animation : entre la concierge désagréable qui exige qu’on l’appelle Mme Nathalie, le vieux fou du 2e et l’insupportable gamine du 4e, Margaux trouve à peine le temps de se vautrer devant ses films d’horreur préférés !

L’auteure :

Caroline Kant est une autrice parisienne. Sa série s’inspire des années où elle a vécu rue Cavendish, dans l’appartement de Margaux.

Ma chronique :

J’ai passé un bon moment avec ce roman : j’ai souri, frémi avec Margaux parfois et j’ai adhéré pleinement à l’histoire.

J’ai aimé me retrouver dans ce dix-neuvième arrondissement de Paris, avenue Secrétan, Quai de la Loire et aux Buttes Chaumont, j’ai ressenti l’ambiance de ce quartier que j’ai fréquenté il y a quelques années.

L’écriture de Caroline est très cinématographique, les personnages vrais et attachants. Pas de caricature ici, plutôt un grand vent d’humanité qui nous réconcilie avec notre prochain.

J’aimerai habiter dans un immeuble comme Margaux, un endroit où l’entraide règne malgré les quelques contraintes comme la concierge omniprésente.

Ce livre est le premier tome des aventures de « L’immeuble de la rue Cavendish », six tomes sont prévus avec chacun ayant pour protagoniste un habitant de l’immeuble.

À dévorer sans modération.

Paru aux éditions Les Escales Séries.

Notation :

Chronique de : Les incandescentes de C.J. Tudor

Résumé :

Pour le révérend Jack Brooks et sa fille Flo, c’est censé être un nouveau départ. Mais au sein de cette petite communauté unie, imprégnée de superstitions anciennes, la méfiance envers les étrangers est difficile à surmonter. Les secrets du village sont aussi profonds et sombres que la tombe.

L’auteure :

CJ Tudor est une auteure anglaise née à Salisbury et vivant aujourd’hui à Nottingham. Avant de se consacrer à l’écriture, elle a travaillé comme journaliste, rédactrice en chef, scénariste, voix-off et présentatrice TV. Son premier roman, sombre et macabre, intitulé L’homme craie parait en 2018 et elle est récompensée par les prix du meilleur premier roman du prix Barry 2019 et du prix Thriller 2019.

Ma chronique :

Un thriller ésotérique au rythme trépidant.

J’ai aimé les personnages atypiques comme le révérend qui mène l’enquête ou Aaron le surveillant de la chapelle 

Dans le village au lourd passé, de disparitions inexpliquées et de familles brûlées sur un bûcher, chacun semble cacher quelque chose. Lorsque des nouveaux débarquent, comme Jack, le mutisme des villageois est à son comble.

Pendant ce temps, les héros font face à des actes de satanisme, de sorcellerie et sont face à des fantômes.

Frissons garantis.

La tension monte crescendo et le rythme tendu se poursuit jusqu’à la fin inattendue.

Un pavé de cinq cent pages qui se dévore.

À conseiller aux amateurs de thriller.

Chronique de : Tant que nous serons séparés de Tamara McKinley

Résumé :

Sussex, octobre 1942. Mary Jones, tout juste 18 ans, accompagne à la gare son petit ami de toujours, Jack, qui part sur le front. Sur le chemin du retour, elle apprend que le presbytère de ses parents a été bombardé. Des décombres elle parvient à extraire le coffre de son père, qui contient ses journaux intimes. Chez les parents de Jack, où elle a trouvé refuge, Mary en prend connaissance. Et ce qu’elle lit la bouleverse…

L’auteure :

Née en Tasmanie, Tamara McKinley vit sur la côte sud-est de l’Angleterre, où se déroule l’action de sa saga « La pension du Bord de mer ». Ses romans, dont La Dernière Valse de Mathilda – l’ édition française de ce best-seller s’est vendue à plus de 400 000 exemplaires –, ont tous paru aux éditions de l’Archipel.

Ma chronique :

Nous retrouvons ici tous les héros de la série de « La pension du bord de mer » que Mary, l’héroïne de cet épisode, va découvrir.

Comme les autres tomes, celui-ci peut se lire indépendamment des autres.

Pendant la seconde guerre mondiale, le destin de la jeune Mary bascule après l’incendie du presbytère habité par sa famille. Des révélations vont l’entraîner à faire un grand voyage qui la conduira à rencontrer les fabuleux habitants de la pension du bord de mer. 

Tamara mêle toujours habilement la grande histoire et le destin de ces héros. Nous suivons Mary dans son travail en lien avec l’industrialisation du pays. D’autres jeunes femmes participent également à l’effort de guerre. 

Peggy, qui gère la pension, reste mon personnage préféré pour son courage, sa joie de vivre et son envie d’aider son prochain. Cote personnage masculin, Ron, son beau-père, brave et généreux est sa « béquille » lorsqu’elle craque. N’oublions pas Cordelia, la plus ancienne pensionnaire devenue un membre de la famille. J’ai beaucoup d’empathie pour tous ces personnages devenus familiers tome après tome.

J’ai hâte de lire la suite, la fin nous laissant un peu sur notre faim…

À lire sans modération.

Paru aux éditions L’Archipel

Notation :