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Mes coups de cœur livresques de 2019

Une année riche en découvertes, voici mes 12 romans préférés classés par date de parution, à la suite les documents et ouvrages de développement personnel les plus marquants de l’année :

Edith et Olivier de Michèle Forbes 

Belle-Amie d’Harold Cobert

Tout ce que tu vas vivre de Lorraine Fouchet 

La salle de bal d’Anna Hope

Les déracinés de Catherine Bardon

À la ligne de Joseph Ponthus 

Assassins de Jean-Paul Delfino 

Les vignes de Sarah de Kristen Harnisch 

La fuite en héritage de Paula McGrath 

Mortelle tentation de Christophe Ferré 

Sonate pour Haya de Luize Valente 

Le hameau des purs de Sonja Delzongle 

Autres ouvrages  de la catégorie « document » ou de « développement personnel », coups de cœur de 2019 : 

Ubuntu je suis car tu es de Mungi Ngomane 

Guérir un chemin d’amourette de conscience de Joëlle Maurel

Sagesse du Japon de Mari Fujimoto

Quarante courtes séances de sophrologie d’Alain Zulli

Critique de : Vengeance de Lisa Jackson

Vengeance
Vengeance

Résumé:
Jonah, patriarche de la riche famille McKee, décède dans un accident de voiture. Son épouse est pourtant convaincue qu’il a été assassiné et supplie ses enfants de découvrir la vérité sur la mort de leur père. Tandis que l’enquête pour meurtre s’ouvre, une lettre, trouvée dans les affaires personnelles de Jonah, révèle une nouvelle facette de sa personnalité. Et si cet homme, à la réputation déjà sulfureuse, avait poussé l’art de la manipulation jusqu’à son paroxysme ?
Max, Jenner et Casey, les héritiers McKee ne vont pas seulement être confrontés à une dérangeante vérité.

L’auteur :
Lisa Jackson est une habituée des listes des meilleures ventes aux Etats-Unis, où chacun de ses romans est un succès. Incontestablement l’une des « reines du crime », elle est membre de Mystery Writers of America et de International Thriller Writers.

Ma critique :
Un pavé de sept cent pages pour une histoire familiale complexe.
Un thriller avec meurtre, incendie et enlèvement concernant les membres de la famille McKee. Le père, tout puissant, meurt dès les premières pages. Accident de la route ou meurtre ? Par la suite, on fait connaissance avec la veuve et ses trois enfants. Ceux-ci ont des histoires amoureuses compliquées.
Thriller ou pas thriller ? Je me suis posée la question.

Le terme thriller ne me parait pas tout-à-fait approprié pour ce livre, on s’appesantit davantage sur les relations amoureuses des personnages que sur l’histoire policière.

Des longueurs aussi dans un livre de sept cent pages : pas assez de rythme et une intrigue mince.
J’ai été plutôt déçue par ce livre.
Donnez-moi votre avis après lecture.

Publié chez Harper Collins.

 

Notation :

Critique de : Cléopâtre de Alberto Angela.

Présentation :
Peu de femmes peuvent se vanter d’avoir autant marqué les esprits que Cléopâtre. La dernière reine d’Égypte antique a séduit les puissants mais a surtout fait de son nom un symbole de puissance. Alberto Angela, vulgarisateur de génie, nous entraîne sur les pas de cette femme d’exception. Dans un monde antique dominé par les hommes, elle a permis au royaume d’Égypte de connaître une expansion fulgurante. Femme de pouvoir, douée dans l’art de la négociation comme dans celui de la guerre, elle est une grande stratège et une figure incroyablement visionnaire.

L’auteur :
Alberto Angela est connu pour mettre l’Histoire à portée de tous grâce à ses émissions culturelles à succès. Son secret ? Faire revivre l’Histoire à travers les yeux de ceux qui en furent les acteurs. Il est l’auteur de nombreux best-sellers, comme Les Trois Jours de Pompéi (Payot, 2014).

Ma chronique :

Ce pavé de cinq cent pages se lit comme un roman bien que ce soit une biographie romancée.

L’auteur s’est concentré sur quatorze années : de l’an quarante quatre avant J.-C. jusqu’à l’année trente. Une période où l’on croise César, Cassius, Marc Antoine, Octavien et Cléopâtre.

Tout est minutieusement raconté, tout semble réel même si, comme le précise l’auteur, son imagination a comblé les pans de l’histoire méconnus.

N’étant pas historienne, je ne sais pas si ce récit plaira aux historiens mais pour tous les autres, le charme devrait opérer.

En fin d’ouvrage l’auteur a inséré des cartes et une bibliographie qui complètent le récit déjà bien documenté.

Ni un roman ni un livre d’histoire, entre les deux, une lecture agréable et instructive.

Paru aux éditions Harper Collins.

Notation :

Critique de : Mortelle tentation de Christophe Ferré.

Mortelle tentation
Mortelle tentation

Résumé :
Depuis que le crime a fait la une des journaux, Alexia est sans nouvelles de son mari, parti quelques jours plus tôt marcher en solitaire dans ce coin sauvage des Pyrénées. D’abord inquiète à l’idée que Peter ait pu croiser la route de l’assassin, Alexia en vient peu à peu à suspecter l’homme qui partage sa vie depuis vingt ans.

L’auteur :
Grand Prix de la nouvelle de l’Académie française, Christophe Ferré est romancier et auteur dramatique. Il a écrit plusieurs romans avant de se tourner vers le suspense. On lui doit La Révélation de Chartres (Salvator, 2015, 20 000 ex toutes éditions confondues) et La Petite Fille du phare (L’Archipel, 2018), en cours d’adaptation pour la télévision.

Ma Chronique :
Un très bon thriller français.
L’auteur nous place dans la tête d’Alexia qui n’a plus de nouvelle de son mari et découvre rapidement qu’il a pu être au mauvais moment au mauvais endroit.
J’ai été baladée tout au long de cette histoire. L’intrigue se complexifie à chaque chapitre. Les chapitres sont courts donc beaucoup de rebondissements.
Je plaignais Alexia qui apprend de jour en jour des nouvelles de plus en plus catastrophiques. L’auteur n’a aucune pitié pour elle : la route sera longue et difficile.

C’est bien ficelé et très prenant : un bon second roman.
Je découvre cet auteur, cela donne envie de lire son premier ouvrage.

Lisez-le et dites-moi ce que vous en avez pensé.

Paru aux éditions L’Archipel

Notation :

Mungi Ngomane : Ubuntu, Je suis car tu es

Ubuntu, je suis car tu es

Présentation :

Ubuntu vient de la langue Xhosa. Ce mot désigne à l’origine une philosophie sud-africaine qui résume nos aspirations quant à un bien-être et à un bien-vivre, ensemble. Ce terme incarne la croyance en un lien humain universel : Je suis parce que tu es. Un lien profond et sincère, qui pousse à respecter chaque être humain, comme part essentielle de notre propre humanité.

En adoptant la philosophie de l’Ubuntu au quotidien, il est possible de surmonter les divisions, d’être plus forts ensemble dans un monde où les êtres bâtissent des ponts et non des murs.

L’auteure :

Petite-fille de Desmond Tutu, est porte-parole de la philosophie « Unbuntu ». Fervente défenseuse des Droits de l’Homme et de l’émancipation féminine , elle travaille en tant que consultante pour des ONG.

Mon avis :

Voici ce que nous dit Desmond Tutu, prix Nobel de la paix et grand-père de l’auteure : « Ce livre va vous ouvrir les yeux, l’esprit et le cœur sur une manière d’être au monde, qui le rendra meilleur et plus bienveillant ».

Une synthèse très juste de ce bel ouvrage que je vous conseille vivement de découvrir. Il s’agit bien de philosophie de vie et non d’un ouvrage de développement personnel même si chacun portera un nouveau regard sur la vie en lisant ces beaux textes.

Qu’est-ce que « Ubuntu » ? Cette philosophie sud-africaine englobe nos aspirations à bien vivre et à vivre ensemble. Méditer et regarder en nous-mêmes n’est pas suffisant, « Ubuntu » propose de regarder autour de nous aussi : tendre la main à nos semblables pour y puiser le réconfort, le contentement et un sentiment d’appartenance.

L’ouvrage est découpé en quatorze séquences intitulées leçons pour comprendre et s’imprégner de cette philosophie imprégnée de l’histoire sud-africaine et de la lutte contre l’apartheid. En fin de chaque séquence une mise en pratique est proposée.

Dans ces leçons il est question de dignité, de bonté, de respect, d’espoir, de lien, du pardon, de diversité, d’humour et d’écoute.

Le respect est le principe sous-jacent d’ubuntu le plus important : croire en autrui, respecter chacun et prendre soin de soi. L’auteure illustre cette notion de respect de soi-même par une anecdote arrivée à sa mère lors d’un événement important.

Le proverbe africain que j’ai préféré : « le rire fait des merveilles pour le cœur ». L’humour est une échappatoire quand il n’y a pas d’issue : là aussi, le texte est rempli d’anecdotes vécues par Desmond Tutu pendant l’apartheid.

Un ouvrage inspirant à lire, relire et à faire connaître.

Les illustrations des textes sont magnifiques, bravo à l’illustratrice.

Paru aux éditions Harper Collins

Notation :