Étiquette : <span>Éditions L’Archipel</span>

Chronique de : L’accompagnateur de Sebastian Fitzek

Résumé :

À Berlin, peu après 22 heures, Jules est au standard d’un service d’accompagnement dédié aux femmes en danger. Son premier appel est celui de Klara, terrorisée à l’idée d’être suivie par un psychopathe. Un homme qui a peint en lettres de sang la date de sa mort dans sa propre chambre à coucher. Et ce jour se lèvera dans deux heures.

L’auteur :

En quinze ans – Thérapie, son premier roman, a été publié en 2006 –, Sebastian Fitzek, né en 1971, est devenu un auteur phénomène. En Allemagne, il a vendu plus de 13 millions de livres, traduits dans 36 pays, dont L’Inciseur et Passager 23, tous deux adaptés au cinéma. L’Accompagnateur est son quatorzième suspense publié à l’Archipel.

Ma chronique :

Très, très tendu ce « psycho thriller », je découvre cet auteur et je ne suis pas déçue.

J’ai rarement lu un polar avec une tension aussi extrême, il se lit presque d’une traite et en apnée. La violence conjugale est au cœur de ce récit qui est dédié à toutes celles qui ont peur au quotidien.

Dans la postface, l’auteur explique que le service d’accompagnement téléphonique pour aider les femmes en détresse existe en Allemagne (pays de l’écrivain).

L’histoire est terrifiante, âmes sensibles s’abstenir, l’hémoglobine et la violence sont très présents.

Nous suivons Klara, lors d’une traque infernale, celui qu’elle redoute le plus c’est son mari. Celui-ci, d’une classe sociale aisée, lui fait vivre un enfer et le mot n’est pas trop fort. Elle croisera aussi la route d’un psychopathe. 

Comment l’accompagnateur au bout du fil pourra-t-il l’aider ?

Glaçant et terrifiant, un psycho thriller à découvrir aux éditions de L’Archipel.

Notation :

Chronique de : Délivre-nous du mal de Chrystel Duchamp

Résumé :

Février 2018. Anaïs sollicite l’aide de son ami Thomas Missot, commandant à la PJ de Lyon. Pour elle, pas de doute, sa soeur Esther a été enlevée. Pourquoi aurait-elle, sinon, laissé derrière elle ses clés de voiture, ses papiers et son téléphone portable ? Les mois passent et, tandis que l’enquête s’enlise, d’autres jeunes femmes se volatilisent…

L’auteure :

Chrystel Duchamp est l’autrice, aux éditions de l’Archipel, de L’Art du meurtre et Le Sang des Belasko, deux suspenses salués par la critique.

Ma chronique :

Troisième roman et troisième réussite : bravo Chrystel, le polar français est bien représenté ici.

J’ai eu du mal à le poser : tension et rythme infernal m’ont scotchée au roman.

L’écriture est cinglante et incisive, ce qui donne du peps et fait monter l’adrénaline. Chrystel aborde ici des sujets graves d’aujourd’hui : inceste, abus sexuels, féminicides ou anorexie. Toutes les malheureuses héroïnes de ce polar ont eu à subir l’un de ces traumatismes, impossible d’en sortir indemne.

Ces maux et d’autres encore se superposent dans une intrigue complexe qui s’obscurcit au fil des pages. Des cadavres pendus, toujours des jeunes femmes, avec la même mise en scène macabre. On frémit, suspendu au récit, en retenant sa respiration.

L’histoire est éprouvante et émouvante, les pages se tournent vite jusqu’au dénouement inattendu : un très bon thriller.

Paru aux éditions l’Archipel.

Chronique de : Mon Antonia de Willa Cather

Résumé :

Jeune immigrée venue de Bohême avec sa soeur et ses parents, Antonia a grandi à Black Hawk, dans le Nebraska. Mais, au lieu de la belle ferme blanche de leurs rêves, c’est une pauvre maison en terre, battue par les vents et cernée de terres ingrates, qui leur a tenu lieu de foyer. Existence rude et pourtant joyeuse, grâce à l’affection fraternelle de Jim Burden, un orphelin de Virginie installé avec ses grands-parents dans la ferme voisine…

L’auteure :

Née dans la ferme de sa grand-mère en Virginie, Willa Cather (1873-1947) a grandi dans le Nebraska, où elle débute à 20 ans dans le journalisme. Inspirés des grands espaces de sa jeunesse, ses romans – Pionniers (1913), Le Chant de l’alouette (1915), Mon Antonia (1918), L’Un des nôtres (1922) – lui vaudront le prix Pulitzer en 1923 et l’estime de William Faulkner et Sinclair Lewis.

Ma chronique :

Un classique paru en 1918 qui raconte la vie de migrants venus de Bohème trouvant refuge dans le Nebraska.

Les conditions de vie sont difficiles pour ces nouveaux arrivants relégués dans une maison insalubre. Les enfants réagissent mieux que les parents notamment Antonia qui se lie avec le jeune voisin Jim.

Ce roman ne m’a pas emballée, cela est peut-être dû au rythme lent, sans relief et à l’écriture plate. Je me suis ennuyée à cette lecture. Je n’ai pas non plus ressenti d’empathie pour les personnages.

Une histoire qui aide à comprendre le peuplement des États-Unis, un classique à conseiller aux amateurs d’histoire nord-américaine.

Un classique réédité chez Archipoche aux éditions l’Archipel.

Notation :

Chronique de : Les pionnières Un arc-en-ciel dans le Bush d’Anna Jacobs

Résumé :

1863. Ismay et Mara, deux orphelines irlandaises de 15 et 11 ans, embarquent pour l’Australie afin de fuir la misère. À peine parvenues sur cette terre sauvage, les voilà séparées l’une de l’autre. Tandis qu’Ismay devient employée de maison au coeur du bush, Mara demeure sous la protection des religieuses de la mission catholique…

L’auteure :

Née en 1941, Anna Jacobs a grandi en Angleterre, dans le Lancashire, avant de s’établir près de Perth, en Australie. Autrice de plus de 80 romans, elle a reçu l’Australian Romantic Book of the Year. Les éditions de l’Archipel ont publié sa trilogie « Cassandra », ainsi que les deux premiers volets de la saga « Swan Hill ».

Ma chronique :

Deuxième tome de cette saga, j’ai suivi avec grand interêt les aventures de ces jeunes pionnières australiennes.

À la fin du premier tome, j’avais déjà envie de connaître la suite et je n’ai pas été déçue.

J’ai aimé les descriptions des destins de ces migrants, anglais ou irlandais, qui arrivent dans un pays immense, au climat difficile et aux conditions de vie parfois rustiques. Un des protagonistes s’étonnant par exemple du manque de train dans ce pays aux distances énormes. 

On retrouve du positif aussi comme l’entraide entre les cultivateurs dans les contrées reculées. Par contre, les indigènes, comme ils sont nommés par les blancs, n’ont pas toujours leur place.

Au programme de ce roman : dépaysement garanti et aventures avec des personnages attachants féminins et masculins.

Un deuxième tome, à la hauteur du premier, que je vous conseille si vous aimez les sagas.

Paru aux éditions de l’Archipel.

Notation :

Chronique de : Flaubert et Louison Colet de Joseph Vebret

Présentation :

Le 28 juillet 1846, Gustave Flaubert, une force de la nature, rencontre Louise Colet dans l’atelier du sculpteur Pradier. De dix ans son aînée, elle est plus connue pour ses frasques et son caractère enflammé que pour ses vers et ses romans. Lui-même sacrifie au « fanatisme de l’art », unique consolation au « ridicule intrinsèque à la vie humaine ». Mais il n’a encore rien publié. Le coup de foudre est immédiat, violent, dévastateur. Louise va-t-elle s’offrir corps et âme à ce jeune homme de vingt-quatre ans ? Pourquoi Gustave s’enfuit-il au bout de trois jours en Normandie, la laissant à sa déconvenue ?

L’auteur :

Auteur de quelque quarante ouvrages (romans, récits historiques, théâtre, anthologies), éditeur, chroniqueur, Joseph Vebret se passionne pour le xixe siècle littéraire.

Ma chronique :

Cet essai combine des extraits de la correspondance entre Louise Colet, Flaubert et le récit de leurs vies.

J’ai aimé cette parfaite alchimie entre ces deux formats qui éclairent les jeunes années du grand écrivain : ses relations avec sa mère omniprésente, ses maladies, ses premiers écrits et la vie parisienne entouré d’autres artistes.

À la fois témoignage d’une époque et portraits de deux artistes, un écrivain en devenir et une poétesse, cet ouvrage m’a beaucoup intéressée.

Leurs relations sont chaotiques : parfois amoureuses et d’autres fois ils se déchirent. Louise n’accepte pas l’éloignement de Gustave qu’elle ne comprend pas. Comment expliquer le refus de Flaubert de la présenter à sa famille ?

L’écriture fluide et le rythme enlevé contribuent à rendre ce texte accessible à tous et captivant.

Je recommande à tous les passionnés de Flaubert cet ouvrage paru aux éditions L’Archipel.

Notation :