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Chronique de : Ce que nous désirons le plus de Caroline Laurent 

Résumé :

Un jour une amie meurt, et en mourant au monde elle me fait naître à moi-même. Ce qui nous unit : un livre. Son dernier roman, mon premier roman, enlacés dans un seul volume. Une si belle histoire. Cinq ans plus tard, le sol se dérobe sous mes pieds à la lecture d’un autre livre, qui brise le silence d’une famille incestueuse. Mon cœur se fige ; je ne respire plus. Ces êtres que j’aimais, et qui m’aimaient, n’étaient donc pas ceux que je croyais ?

L’auteure 

Caroline Laurent est franco-mauricienne. Après le succès de son livre co-écrit avec Évelyne Pisier, « Et soudain, la liberté » (Les Escales, 2017 ; Pocket, 2018 ; Prix Marguerite Duras ; Grand Prix des Lycéennes de ELLE ; Prix Première Plume), traduit dans de nombreux pays, elle a publié « Rivage de la colère » (lauréat d’une dizaine de prix, dont le Prix Maison de la Presse 2020 ; le Prix du Roman Métis des Lecteurs et des Lycéens, le Prix Louis-Guilloux et le Prix Bourdarie de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer). 

Ma chronique :

Voici ce qu’on appelle un livre “coup de poing” tant par sa forme que son contenu.

Tout est fort dans ce texte : la douleur de l’auteure, les mots choisis et l’écriture « au couteau ».

Pour se retrouver et renaître après une grave crise, Caroline découvre la force de la nature rédemptrice et le pouvoir de guérison de la littérature. Son texte évoque les thèmes de la trahison et de la création littéraire.

Grâce à l’écriture de ce livre, l’auteure a pu « lâcher sa douleur », renouer avec l’écriture et nous offrir un superbe texte.

Comparable à aucun autre ouvrage, chacun pourra méditer aux conséquences d’une trahison d’un proche et au pouvoir salvateur de la littérature.

Paru aux éditions Les Escales.

Notation :

Chronique de : Sous l’eau de Catherine Steadman 

Résumé :

Mark et Erin, un jeune couple londonien, partent en lune de miel sur l’île paradisiaque de Bora Bora. Tout se passe à merveille, jusqu’au jour où les époux vont faire de la plongée sous-marine. Sous l’eau, ils découvrent quelque chose qu’ils n’auraient jamais dû trouver.

L’auteure :

Catherine Steadman est une écrivaine et actrice qui vit à Londres. Sous l’eau est son premier roman et a été un best-seller en Angleterre et aux États-Unis. Il est en cours d’adaptation par la maison de production de Reese Witherspoon.

Ma chronique :

Frissons garantis lors de cette lecture addictive, un thriller implacable dévoré en quelques heures.

Un couple à qui tout sourit se marie et décide de partir en Polynésie pour leur lune de miel. Mais Mark perdant son job à ce moment-là, leur nouvelle situation financière a des conséquences sur leur vie de couple.

Plus on avance dans la lecture, plus on frissonne. La situation deviendra assez vite incontrôlable.

J’ai aimé la construction originale du roman : le début du livre correspond à la fin de l’histoire, en petite partie démasquée pour garder l’effet de surprise jusqu’au bout.

J’ai vraiment tourné les pages avec effroi en me demandant jusqu’où le couple irait appâté par l’argent.

Très cinématographique dans ses descriptions et enchaînements, je ne suis pas étonnée qu’une adaptation soit déjà prévue. 

Un excellent thriller pour cet été paru aux éditions des Escales.

Notation :

Chronique de : Une scandaleuse supercherie de Lynn Messina 

Résumé :

Miss Beatrice Hyde-Clare est bien décidée à ne plus jamais se mêler de ce qui ne la regarde pas. Donc, quand un dandy s’écroule raide mort à ses pieds, elle ne ressent aucune envie d’enquêter. Vraiment aucune. Sauf que l’arme du crime lui est étrangement familière… 

L’auteure :

Lynn Messina est l’autrice de plus d’une douzaine de romans, dont le best-seller Fashionistas qui a été traduit en seize langues. Elle a régulièrement écrit pour la presse, notamment pour la chronique « Modern Love » du New York Times. Lynn vit à New York avec ses fils.

Ma chronique :

Comme une série télé, au fil des épisodes on s’attache de plus en plus aux personnages. Ce deuxième tome des enquêtes de Béatrice Hyde-Clare est davantage rythmé et m’a accrochée rapidement.

Le premier tome installait les personnages, un peu trop descriptif dans les premières pages.

Ici, l’action démarre vite et les deux personnages principaux, Béa et le duc, ont évolué. Le duc est moins narquois et plus prévenant, plus sympathique. Béa a pris de l’assurance et son caractère s’est affirmé.

L’enquête est menée tambour battant, tous deux faisant équipe pour dénouer cette nouvelle énigme.

J’ai passé un moment de lecture très agréable en compagnie de ces héros « so british », humour et enquête policière font bon ménage ici.

À déguster sans hésitation.

Paru aux éditions Les Escales Séries

Notation :

Une insolente curiosité de Lynn Messina

Résumé :

Rien ne gâche mieux une fête qu’un meurtre sanglant dans la bibliothèque… Beatrice Hyde-Clare détonne au sein de la noblesse anglaise : orpheline sans mari, elle dépend de la générosité de son oncle et de sa tante. Elle s’efforce donc de rester docile, respectueuse et à sa place. Mais quand Bea trébuche sur le corps sans vie du pauvre monsieur Otley dans la bibliothèque de la demeure des Skeffington …

L’auteure :

Lynn Messina est l’autrice de plus d’une douzaine de romans, dont le best-seller Fashionistas qui a été traduit en seize langues. Elle a régulièrement écrit pour la presse, notamment pour la chronique « Modern Love » du New York Times. Lynn vit à New York avec ses fils.

Ma chronique :

Une lecture agréable, légère et parfaite pour l’été.

Bien que la mise en place des personnages et du lieu m’aient parues un peu longues dans les premières pages, la suite du roman m’a intéressée.

L’ambiance est très « Bridgerton » avec une héroïne effacée et ne correspondant pas aux canons de la mode anglaise. D’autres similitudes comme cette insistance des mères prêtes à tout pour marier leurs filles aux meilleurs partis.

Dès que le meurtre est commis, le rythme s’intensifie et l’intrigue devient intéressante. La complicité inattendue entre cette jeune fille et un personnage d’un rang très élevé m’a accrochée. Un peu comme « La chronique des Bridgerton », l’inattendu et la fantaisie font de cette lecture un moment de plaisir plaisir à ne pas bouder.

Paru aux éditions Les Escales collection Kes Escales Séries

Notation :

Chronique de : Les affinités sélectives de J. Courtney Sullivan  

Résumé :

Après avoir vécu vingt ans à New York, Elisabeth, brillante journaliste et autrice auréolée de succès, s’adapte difficilement à sa nouvelle vie de jeune mère dans une petite ville. Elle passe ses journées dans sa maison, seule avec son enfant, et commence à déprimer. Plutôt que de s’atteler à la rédaction de son nouveau livre, elle perd son temps entre un groupe Facebook de mères new-yorkaises et le compte Instagram de sa soeur influenceuse. Arrive Sam, l’étudiante qu’Elisabeth a engagée pour garder son bébé…

L’auteure :

J. Courtney Sullivan a écrit de nombreux best-sellers remarqués dans le monde entier et qui ont conquis plus d’un demi-million de lecteurs en France. Les Affinités sélectives est son premier roman publié aux Escales.

Ma chronique :

J. Courtney Sullivan a toujours publié des romans avec de beaux portraits de femmes, je la suis depuis ses débuts et j’ai retrouvé ici ses thèmes de prédilection, sa belle plume et son talent pour nous dépeindre l’amitié entre ces deux femmes.

L’une est très jeune et d’un milieu modeste tandis qu’Elisabeth est issue d’une famille aisée et a publié des livres à succès.

Elizabeth vient d’arriver dans cette petite ville après avoir vécu à New York. Elle a un bébé et cherche une nounou, Sam se présente.

Elles deviennent assez vite proches malgré leurs différences. Leur amitié se teinte de sentiments confus comme de la jalousie parfois. Chacune se débat avec ses soucis, cherchant une épaule consolatrice.

C’est une amitié plutôt exclusive, les éloignant de leurs proches.

L’auteure aborde les thèmes comme : le poids de la famille, la notion de famille parfaite ou idéale, le fossé entre les différentes classes sociales.

Tout en nuances, ce portrait de femmes et de leur amitié exclusive m’a happée et j’ai suivi leur quotidien avec grand intérêt.

L’écriture et le thème m’ont fait penser aux romans de Laura Kasischke.

À lire absolument.

Publié aux éditions Les Escales

Notation :