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Mes lectures de début d’année

Nouveautés début 2020

Bonne année 2020 à tous avec une multitude de belles lectures.

Mon programme de ce début d’année :

  • Le bon sens de Michel Bernard publié aux éditions de la Table Ronde
  • L’art du meurtre de Chrystel Duchamp publié aux éditions L’Archipel
  • Johannesburg de Fiona Melrose publié aux éditions de la Table Ronde
  • La prière des oiseaux de Chigozie Obioma publié aux éditions Buchet Chastel
  • Ce que les peuples racines disent de nous de Frederika Van Ingen publié aux éditions Les liens qui libèrent 

Critique de : Si près des étoiles de Kate Alcott

Si près des étoiles

Résumé :
1938. Julie Crawford n’a qu’une idée en tête : devenir scénariste. Aussi quitte-t-elle sa ville natale de l’Indiana pour gagner Hollywood.
Sur place, ses illusions se heurtent a la réalité des studios : réalisateurs irascibles, vedettes capricieuses… Par chance, la jeune femme croise la route d’une star : Carole Lombard, dont la liaison avec Clark Gable défraie la chronique.

L’auteure :
Journaliste et romancière, Kate Alcott vit à Washington avec son mari. Son roman « La Petite Couturière du Titanic » (l’Archipel, 2016 ; Archipoche, 2017) a connu un vif succès. 

Ma chronique :
Un roman passionnant qui nous emmène au cœur du tournage de ce grand film « Autant en emporte le vent ». En refermant le livre, j’ai très envie de revoir le film. 
Côtoyer Carole Lombard, Clark Gable ou Olivia De Havilland est jouissif. Bon, j’avoue, j’aime beaucoup ce roman et le film.

Les personnages sont vrais et attachants, l’auteure a réussi ce pari fou de mélanger des célébrités réelles et des personnes de fiction. Tout est bien ficelé, le lecteur est embarqué dans cette histoire qui permet de comprendre les rouages de ce monde d’Hollywood et les secrets de la réalisation de ce chef-d’œuvre.
C’est très documenté, plein d’anecdotes sont relatées sans casser le rythme du livre.

On y parle aussi du contexte historique avec la montée du nazisme, l’antisemitisme, la position des femmes ou des afro-américains et le début de la guerre.
Une lecture riche, intense et bien écrite : une vraie réussite.

Une auteure aussi convaincante pour ce deuxième roman que pour le premier « La Petite Couturière du Titanic ».

À lire absolument !

Paru aux éditions de l’Archipel.

Notation :

Mes coups de cœur livresques de 2019

Une année riche en découvertes, voici mes 12 romans préférés classés par date de parution, à la suite les documents et ouvrages de développement personnel les plus marquants de l’année :

Edith et Olivier de Michèle Forbes 

Belle-Amie d’Harold Cobert

Tout ce que tu vas vivre de Lorraine Fouchet 

La salle de bal d’Anna Hope

Les déracinés de Catherine Bardon

À la ligne de Joseph Ponthus 

Assassins de Jean-Paul Delfino 

Les vignes de Sarah de Kristen Harnisch 

La fuite en héritage de Paula McGrath 

Mortelle tentation de Christophe Ferré 

Sonate pour Haya de Luize Valente 

Le hameau des purs de Sonja Delzongle 

Autres ouvrages  de la catégorie « document » ou de « développement personnel », coups de cœur de 2019 : 

Ubuntu je suis car tu es de Mungi Ngomane 

Guérir un chemin d’amourette de conscience de Joëlle Maurel

Sagesse du Japon de Mari Fujimoto

Quarante courtes séances de sophrologie d’Alain Zulli

Critique de : La petite couturière du Titanic de Kate Alcott

La petite couturière du Titanic
La petite couturière du Titanic

Résumé :
Avril 1912. Tess Collins, jeune Anglaise aspirant a percer dans le milieu de la mode, a de la chance. A peine a-t-elle embarque sur le Titanic qu’elle fait la connaissance de Lucy Duff Gordon, célébrité de la haute couture qui va présenter sa nouvelle collection en Amérique. A bord, la jeune femme fait la rencontre de deux hommes. Mais, tandis qu’un triangle amoureux se forme, le paquebot, sans que ses passagers s’en doutent, fonce sur un iceberg…

L’auteure :
Journaliste et romancière, Kate Alcott vit à Washington avec son mari. Son roman La Petite Couturière du Titanic (l’Archipel, 2016 ; Archipoche, 2017) a connu un vif succès. Aux éditions de l’Archipel a également paru, en 2019, Si près des étoiles.

Ma chronique :
Voici un livre réjouissant : pas seulement un livre de fille avec une belle romance, c’est aussi un roman d’aventures au cœur de l’histoire du naufrage du Titanic.
Bravo pour la reconstitution historique, le lecteurs est transporté un siècle en arrière: à Cherbourg au début du voyage, à bord, pendant le naufrage et après, et se demande comment vivre après un tel drame.
L’essentiel de l’histoire se déroule après le naufrage, au cœur de l’enquête.

Les témoignages des survivants se succèdent et des questions apparaissent sur le bien fondé des choix faits lors du drame, comment aurions nous réagi en pareil cas ?

Tout au long du livre, je me suis laissée portée par l’histoire en m’attachant aux personnages : Tess, la couturière, Pinky la jeune journaliste ou Lucile la grande créatrice de mode. Quelques personnages masculins donnent la réplique à ces dames dont Jim le marin, artiste passionné de bois.
L’histoire est émouvante, haletante et bien construite. J’ai été très surprise à la fin de découvrir dans les notes de l’auteure que les témoignages des survivants sont des transcriptions de procès verbaux et que l’essentiel du récit est le reflet de la réalité.
Cette réalité est devenue un roman passionnant sous la plume de Kate Alcott. 

À lire absolument dans cette édition collector.

Paru aux éditions L’Archipel, édition collector chez ArchiPoche. 

Notation :

Critique de : Quand on ne peut oublier de Tamara McKinley

Quand on ne peut oublier
Quand on ne peut oublier

Résumé :
Décembre 1941. Le père de Sarah Fuller, 19 ans, dirige une plantation d’hévéas en Malaisie, ou sa famille mène une vie de riches colons. Mais le conflit qui secoue l’Europe gagne cette partie du monde.Quand les Japonais commencent a bombarder Singapour, Sarah est contrainte de quitter sa famille et son fiance, Philip, pour aller trouver refuge en Angleterre. La longue traversée vers le vieux continent s’annonce périlleuse. Or, ni elle ni sa sœur Jane – qui requiert une attention constante – ne savent si leur grand-tante, censée les accueillir, est toujours de ce monde…

L’auteur :
Née à Launceston (Tasmanie) en 1948, Tamara McKinley émigre en Grande-Bretagne, où elle intègre un pensionnat de jeunes filles du Sussex. De La Dernière Valse de Mathilda (2005), traduit dans plus de 20 pays, à La Route de Savannah Winds (2019), ses romans ont tous paru aux éditions de l’Archipel, puis en Archipoche. Mère de trois enfants, Tamara McKinley vit sur la côte sud-est de l’Angleterre.

Ma chronique :
Choisir un roman de Tamara McKinley c’est l’assurance de lire une histoire dépaysante, au cœur d’une période historique tourmentée avec des héros très attachants : que du bonheur !
Un livre qui fait du bien et nous réconcilie avec le genre humain : comment ne pas succomber au grand cœur de Peggy, mon héroïne préférée ? Peggy gère sa pension en pensant chaque jour aux petits bonheurs qu’elle pourra apporter aux siens et en ses temps de restrictions c’est précieux !
L’histoire débute en Malaisie alors que les japonais s’apprêtent à bombarder Singapour. Sarah et sa famille voient leur vie paisible bouleversée. L’auteure décrit le quotidien de cette famille au milieu de cette guerre, la plantation à gérer puis la décision de partir.

Après la partie malaisienne nous retrouvons l’Angleterre et la pension du Bord de Mer, la famille malaisienne y a une parente.
C’est là que Peggy et ses proches interviennent avec ces ingrédients magiques : l’amitié, l’amour et l’entraide. Oui c’est un florilège et on en redemande.
En synthèse : une histoire touchante avec des personnages aux destinées étroitement liées à cette période perturbée de la seconde guerre mondiale. 

En refermant ce livre, on se dit : à quelle date paraît la suite ?

Rapidement j’espère…

Paru aux éditions de l’Archipel.

Notation :